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J’ai toujours été un peu dérouté par les thérapeutes convaincus que toutes les maladies ont un « sens » caché.

« Dis-moi où tu as mal : je te dirai pourquoi » [1], claironne par exemple Michel Odoul.

Selon lui, si vous avez mal à la gorge, c’est que vous avez du mal à exprimer un problème psychologique :

« Les maux de la gorge sont ceux de l’expression “qu’est-ce que j’ai en travers de la gorge” ou de l’acceptation “qu’est-ce que je n’arrive pas à avaler”. Extinction de voix, angine, avaler de travers, aérophagie sont les signes de notre difficulté à exprimer ce que nous pensons ou ressentons, souvent par peur des conséquences de cette expression »

De même, si vous avez mal au genou, c’est que vous auriez du mal à « plier », à accepter un vécu particulier. Si vous vous faites une entorse à la cheville, c’est parce que vous manqueriez de « souplesse » et de « stabilité » dans vos relations avec les autres.

Ce genre de « théorie » peut aller loin, très loin.

Certains médecins sont allés jusqu’à théoriser que tous les cancers sont causés par un stress psychologique violent ou un conflit intérieur non résolu.

Leur théorie est étonnamment précise : le cancer du sein serait lié à un stress puissant dans la relation mère-enfant. Le cancer du pancréas serait causé par une colère vis-à-vis des membres de la famille, celui des os à un manque d’estime de soi, etc.

Vous comprenez pourquoi c’est un sujet plus que délicat : inflammable.

Prise au pied de la lettre, ce type de théorie peut vous pousser à abandonner tous les traitements médicaux (conventionnels ET naturels) pour ne prendre soin que de votre mental – ce qui serait une catastrophe.

Attention danger

Voilà pourquoi, avant d’aller plus loin, je me dois donc de vous donner un avertissement clair.

Même si la cause principale de nos maladies venait effectivement de notre vie intérieure, cela ne signifierait absolument pas qu’on puisse les guérir uniquement par le pouvoir de l’esprit.

Pour une raison simple : les dégâts biologiques sont parfois trop avancés pour pouvoir être guéris sans intervention médicale.

Le grand médecin et philosophe Thierry Janssen en donne un exemple très parlant, dans son livre remarquable La maladie a-t-elle un sens ? :

« Je me souviens de Nadia, une infirmière qui m’appela un jour au téléphone pour me demander mon avis à propos d’un problème de calcul urinaire qui obstruait son uretère gauche.

J’ai compris l’origine (psychologique) de mon mal, me dit-elle avec enthousiasme. Je vais donc attendre que cette pierre se dissolve. Vous êtes d’accord avec moi, n’est-ce pas docteur ?

Je lui répondis que l’obstruction de son uretère mettait son rein en danger. L’obstacle était mécanique ; il me paraissait donc logique d’utiliser des moyens mécaniques pour en venir à bout.

Elle se fâcha : Vous ne comprenez rien au mystère de la vie, cher Monsieur. La médecine que vous me proposez est grossière, obsolète, dépassée.

Deux semaines plus tard, j’appris que Nadia avait développé une infection urinaire. Son rein avait fini par s’infecter. La patiente avait dû être hospitalisée ».

Voilà ce qui peut arriver si vous prenez trop au pied de la lettre les théories des origines « psy » des maladies.

Mais une fois que je vous ai dit ça, je tiens aussi à vous dire que l’excès inverse est au moins aussi désastreux.

« Cancer : j’ai changé d’avis ! »

Tous les scientifiques sérieux reconnaissent aujourd’hui que le stress affaiblit le système immunitaire, bouleverse l’équilibre de vos hormones, accélère le vieillissement… et peut provoquer de lourds problèmes digestifs.

Le Pr. David Khayat, cancérologue et chef du plus grand service de cancérologie de France, a même reconnu la responsabilité des émotions négatives dans le cancer :

« Pendant de nombreuses années, je dois le reconnaître, j’ai été assez réfractaire à l’idée que le stress, le malheur, la tristesse puissent être à l’origine du cancer. Mais aujourd’hui, j’ai changé d’avis ».

Désormais, même les scientifiques les plus matérialistes reconnaissent que les pensées négatives peuvent nous rendre malade.

Des chercheurs ont par exemple montré que le lendemain de la perte d’un être cher, vous avez 21 fois plus de risques d’avoir une crise cardiaque. [2]

À l’inverse, on observe que les émotions positives renforcent les mécanismes réparateurs de notre organisme (souvenez-vous de ma toute première lettre, qui montrait les bienfaits du sentiment de gratitude contre l’hypertension, le stress ou la dépression !).

Ce qui reste toujours très polémique, en revanche c’est la question du sens des maladies.

Pourquoi moi ? Pourquoi cette maladie ?

Qu’on le veuille ou non, c’est un problème qui tenaille énormément de patients.

Lorsqu’il arrive un grand malheur, notre premier réflexe est de refuser d’y croire (« pas moi », « non », « c’est impossible »).

Puis, notre second mouvement, éminemment humain, est de ressentir de la colère et de l’incompréhension : « Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ? », disait-on autrefois. « Pourquoi ? » « Pourquoi moi ? », dit-on plutôt aujourd’hui.

Tous ceux qui ont eu le terrible malheur de perdre un enfant se sont posés la question du « pourquoi » – même si leur enfant est mort dans un « banal » accident de la route.

Cette question du sens est aussi très fréquente à l’annonce d’une terrible maladie. Un patient ordinaire, Bruno, explique bien ce qu’il a ressenti :

« Quand l’annonce du cancer de la gorge est tombée, ma première réaction a été : “Pourquoi moi, pourquoi ça ?” Ce qui m’arrivait n’avait pas de sens. Or j’ai besoin de mettre du sens pour m’approprier les choses. L’hôpital ne m’apportait aucune explication cohérente, on me proposait seulement de m’immobiliser dans une machine pour subir une radiothérapie » [3]

Personnellement, je suis convaincu que cette quête de sens ne doit surtout pas être méprisée ou balayée d’un revers de main.

Car ce peut être au contraire un atout merveilleux pour guérir et mieux vivre.

Trouver le sens, d’Auschwitz au Laos

Toutes les civilisations humaines ont donné un sens « symbolique » aux évènements frappants – les intempéries, les calamités, les décès, les conflits…

C’est sans doute un besoin « impérieux » pour l’être humain – pour chacun d’entre nous.

Victor Frankl, un neuropsychiatre rescapé du camp d’Auschwitz, a montré à quel point le « sens » pouvait être précieux.

Parmi ses compagnons d’infortune, ceux qui avaient le mieux survécu étaient ceux qui avaient une vie intérieure riche, une forme de spiritualité qui leur avait permis d’échapper à l’horreur du quotidien.

« L’important n’était pas ce que nous attendions de la vie mais ce que nous apportions à la vie. Au lieu de se demander si la vie avait un sens, il fallait s’imaginer que c’était à nous de donner un sens à la vie chaque jour et chaque heure. »

La maladie, elle aussi, est une épreuve que la plupart des civilisations humaines accompagnent d’un sens symbolique.

Prenez cet exemple raconté également par Thierry Janssen :

« Je me souviens de l’histoire du jeune Taï Neua, au Laos, chez qui un médecin avait diagnostiqué une tuberculose pulmonaire. Peu convaincu par cette explication médicale, le jeune homme avait interrogé le guérisseur du village.

Ce dernier assura que le mal n’était pas dû à un microbe mais au fait que le grand-père du patient, décédé quelques mois auparavant, avait capturé son âme afin de pouvoir travailler dans les rizières célestes et s’acquitter d’une dette qu’il n’avait pas pu rembourser de son vivant.

Apaisé par les paroles du guérisseur, le jeune homme retourna auprès du médecin pour lui expliquer la « vraie raison » de son malheur. A défaut de soigner ses symptômes physiques, on peut imaginer que le fait de savoir comment, à cause de qui et pourquoi il crachait du sang fut pour ce jeune Taï Neua un grand soulagement psychologique.

Le sens de sa maladie dépassait l’intérêt pour sa propre personne ; il s’inscrivait dans la volonté de réparer le passé, de rétablir l’ordre dans la communauté et d’assurer le bon déroulement du futur. »

La croyance de Taï Neua vous paraît probablement un peu absurde.

Mais pourquoi essayer de la « démystifier », si cela peut lui apporter un apaisement de l’âme, précieux pour mieux guérir ?

Pourquoi priver les malades des formidables pouvoirs des pensées positives sur le corps, et de ses impacts bénéfiques sur sa santé ?

À partir du moment où vous ne rejetez pas la science et suivez vos traitements, pourquoi ne pas mettre « toutes les chances de votre côté » en s’ouvrant aux éventuelles « causes psychologiques » ou la symbolique de votre maladie ?

Ce peut être d’autant plus bénéfique que la maladie est le moment où jamais pour faire le point sur votre existence – et de voir ce que vous pouvez changer pour mieux vivre !

Ils remercient le ciel d’être tombés malade

Les maladies sont une occasion de changer en profondeur car elles nous donnent le temps propice à la réflexion, à la définition de vos priorités.

Là encore, des témoignages valent mieux que de longs discours. Prenez le cas de René, cadre à la retraite [4] :

« Avec le recul, je considère mon infarctus comme un cadeau de la vie. J’ai passé ma vie à me battre contre la vie. Il fallait agir, produire, créer, réaliser ; toujours plus, toujours plus vite. Deux fois par an, épuisé, je prenais des vacances. Puis je reprenais le cours infernal de mon existence, en déclarant que c’était de la folie, que j’allais y laisser ma peau, mais qu’il n’était pas possible de faire autrement. Lorsque la pression était difficile à supporter, je disais assurer ma retraite, je prétendais préparer un futur plus doux, je me promettais un repos bien mérité ; toujours plus tard. Jusqu’au jour où j’ai ressenti une horrible douleur dans la poitrine. J’ai cru mourir. Il s’en est fallu de peu. Aujourd’hui, je réalise que ma peur et mes croyances dirigeaient mon existence. Si ma santé ne m’y avait pas obligé, je n’aurais sans doute jamais adopté un autre mode de vie. Mon cœur m’a rappelé à l’ordre ».

La maladie de Sophie, par exemple, lui fait toucher du doigt un décalage entre la vie qu’elle menait et ses aspirations profondes :

« Depuis que j’ai la sclérose en plaques, j’éprouve le besoin de me ressourcer dans la nature. J’avais oublié à quel point la nature est importante pour moi. Enfant, je vivais à la campagne. J’étais heureuse. Puis je suis allé vivre à Paris. Je croyais y être heureuse. Je réalise que j’y étais simplement contente. Ce n’est pas si mal me direz-vous. Je vous répondrai que ce n’est pas assez. J’ai besoin de la nature, de sa simplicité, de sa paix, de sa violence aussi, de son équilibre, de sa beauté. J’ignore si ma maladie provient d’un « manque de nature », mais je sais que ma guérison ne sera possible que grâce à un « apport de nature ». Et même si cet apport ne me permet pas de me débarrasser définitivement de ma sclérose en plaques, au moins je me serai reconnectée à ce qui est essentiel pour moi ».

Alors n’hésitez pas à faire le point sur votre vie, à chercher le sens (sans attendre la maladie, d’ailleurs !).

Écoutez la maladie

Mon conseil, toutefois, est de ne pas forcément chercher à tout prix le sens de votre maladie dans un « manuel » ou dans une théorie « toute faite ».

Ce qui compte, c’est que le sens vous corresponde vraiment.

Guy Corneau, récemment décédé, quelques années après avoir surmonté victorieusement son cancer, l’a exprimé avec sagesse :

« Il importe de se mettre à l’écoute du sens de ce qui nous arrive, car ce sens aide à vivre. Toutefois, si vous êtes malade et cherchez le sens de ce qui vous arrive, ne vous acharnez pas pour savoir si c’est « exactement » ce que la maladie a voulu vous signifier, comme j’ai vu plusieurs personnes le faire, demeurant ainsi prisonnières d’une opération mentale. Je dirais qu’il n’est pas nécessaire que ce sens soit absolument juste ou relativement juste. L’important est d’en trouver un qui réponde à nos tripes, d’en découvrir un que nous sentons pertinent au plus profond de nous-même ».

L’avantage est de ressentir que vous êtes bien aux commandes de votre vie – et non pas malmené par des événements sur lesquels vous n’avez aucun contrôle.

C’est aussi l’occasion d’essayer de retrouver l’équilibre que votre santé réclame.

Au total, la maladie n’est pas seulement un « adversaire à abattre ». C’est aussi un messager à écouter.

Si vous aussi vous avez un témoignage en ce sens, surtout ne le gardez pas pour vous, partagez-le en commentaire de cet article.

J’attends impatiemment vos réactions, vos expériences et votre sagesse.

En attendant, je voudrais laisser les derniers mots à Thierry Janssen :

« Si nous considérons la maladie comme l’ennemi de la bonne santé, inévitablement nous nous sentons impuissants face au danger, nous nous positionnons en victimes, et nous dépensons tous nos efforts à trouver des moyens de nous défendre ou de nous battre.

En revanche, si nous acceptons l’idée que la maladie est une manifestation de la santé, automatiquement nous comprenons qu’elle n’est pas inévitable, nous sommes obligés d’assumer notre responsabilité dans les processus qui l’ont créée, et nous pouvons tenter de prévenir son apparition.

De la « maladie ennemie » à la « maladie amie ». De la « maladie à soigner » à la « maladie à écouter ». De la « maladie à subir » à la « maladie à prévenir ».»

Sources :

[1] Michel Odoul, Dis-moi où tu as mal : Je te dirai pourquoi, Albin Michel, 2002.

[2] Risk of acute myocardial infarction after the death of a significant person in one’s life : the Determinants of Myocardial Infraction Onset Study. Mostofsky E. et all. Circulation 2012 Jan

[3] Thierry Janssen, La maladie a-t-elle un sens ? Pocket, 2010

[4] Thierry Janssen, La maladie a-t-elle un sens ? Pocket, 2010

148 commentaires

  • Clara dit :

    Merci pour ces articles qui confortent mon ressenti. Je ne peux que vous conseiller à tous d’aller visionner sur YouTube les conférences de Jean Pélissier sur la médecine traditionnelle chinoise (cancer,alzheimer,gestion des émotions…). Son crédo : le corps n’a pas été construit pour tomber malade mais pour s’autoguerir en permanence encore faut il lui en donner les capacités !
    Il faut les écouter plusieurs fois pour bien ancrer cette vision des choses. Personnellement, ça a changé ma vie.
    J’ai découvert le qi gong, changé mon hygiène alimentaire, émotionnel , je pratique la marche nordique, les automassages…
    « La maladie n’est ni cruauté,ni punition ; elle est en tout et pour tout un correctif dont se sert notre âme pour indiquer nos défauts,pour nous éviter des erreurs plus importantes, pour nous empêcher de provoquer plus de dommages et nous ramener sur le chemin de la vérité et de la lumière que nous n’aurions jamais dû quitter » dr Edward Bach.
    Dites-moi ce que vous en pensez.

  • Hess Gérard dit :

    à l’étranger (en Allemagne) il y a aussi ce genre de réflexions : « Un chemin vers la santé -Le sens caché de la maladie et ses différents symptômes » de Thorwald Dethleefsen et Rüdiger Dahlke .
    La santé est notre bien le plus précieux: quel sens peut donc avoir la maladie? Notre corps est le miroir de notre âme.L’être humain est un tout indissociable: il n’y a pas la psyché d’un côté et le corps de l’autre!
    En 2011 l’agence Reuters titrait une annonce « Les troubles psychologiques, un défi économique majeur en Europe:Le coût de ces affections est substantiellement plus élevé (798 milliard d’euros par an) que celui des autres pathologies longues comme le cancer (150-205 milliards/a) et les maladies cardio-vasculaires (192 milliards/a) en 2008! Et il faut tenir compte que les budgets santé sont consacré principalement à titre curatif!
    Il est urgent de changer de paradigme sur la santé/maladie!

  • Anonyme dit :

    S’il vous plait je souhaiterai rester dans l’anonymat.
    Un problème de santé peut devenir dans certains cas un allié pour l’être que nous sommes.
    Ayant (la chance) d’avoir jusqu’à présent un organisme qui se répare relativement bien, ((dans ma jeunesse j’ai eu la polio (pour la polio, j’ai été paralysé un certain temps, les médecins avaient dit à mes parents qu’il y avait 1% des cas qui s’en sortaient sans séquelles, mais ça relevait du miracle, et j’en fais partie), la tuberculose ( pour la tuberculose, c’est en France que les médecins s’en sont aperçu grâce à la fameuse cuti que l’on faisait dans les écoles dans les années 60 , ce qui m’a valu d’être examiné par le dispensaire de l’époque qui m’a fait les radios nécessaires et qui a confirmé que mon problème était du passé, il ne restait plus que les traces)),angines, bronchites, coqueluche, etc. .
    Adulte même malade j’évitais de m’arrêter de travailler, (faut dire que je m’étais endurci, par le fait que dans ma famille tant que c’était en dessous de 39 de fièvre, ce n’était pas grave) ; tant et si bien que plus j’approchais de la fin de ma carrière, je souhaitais battre le record de non absentéisme pour raison de santé.
    Nous avons tous des limites qu’il ne faut pas franchir, c’est la que je veux en venir ; avec le recul j’ai compris que je faisais une grande dépression à cause du stress accumulé au travail, j’avais des idées très morbides sur les lieux même de mon travail ; mais heureusement au cours d’une réunion de famille, en s’amusant, un de mes neveux m’a cassé le sternum, ce qui m’a forcé à m’arrêter de travailler, ce qui m’a permis de reprendre mes esprits, et cela m’a fait beaucoup de bien. (Je crois même que mon mental a influé sur le ralentissement de la consolidation histoire de gagner un peu de temps, sans dépasser le temps qui obligerait un acte chirurgical, car j’appréhende toute chirurgie).
    Il est vrai que le corps (avec son esprit) a aussi son coté mystérieux, (car le corps sans esprit est mort).
    Je suis d’accord avec ceux qui soulignent le fait, que l’on ne peut bien soigner une partie du corps en faisant abstraction du reste.
    Même dans leur généralité, les humains sont complexes.

  • rosalie dit :

    il y a quelques années j’ai eu une tumeur au cerveau le pronostique était très grave car je ne savais pas si j’allais m’en sortir et si oui dans quel état . jamais je ne me suis posé la question pourquoi je vivais cette épreuve , c’était là il fallait faire avec , c’était mon histoire , j’ai eu la chance d’en sortir sans dégâts , je pense que ce n’est pas sans raison si la vie m’a donné cette chance . je l’avais dis avant l’opération « si je m’en sort ce sera une deuxième vie que je vivrai qui sera différente de la première partie  » et c’est vrai je suis beaucoup plus a l’écoute , j’ai des signes des infos régulièrement pour m’aider dans ma vie de tous les jours , avant j’ en avais mais je n’étais pas à l’écoute comme maintenant et là j’apprécie je vois que je ne suis pas seule . je remercie la vie chaque jour qui passe et j’apprécie chaque moment .

  • lepelletier dit :

    bonjour, je souhaite réagir par rapport aux huiles essentielles. je souffre d’insomnies depuis des mois et j’avais bien noté que l’ huile essentielle de lavande était efficace. j’ai pris du GAE pour une bronchite et je dormais super bien; quand j’ai lu qu’il y avait de l’huile essentielle de lavande, j’ai compris; ma question : combien de temps peut -on utiliser les huiles essentielles sans qu’il n’y ait de problème? on m’ a dit qu’il fallait faire des pauses régulièrement; vous n’en parlez pas du tout dans la revue consacrée au sommeil et à l’utilisation de l’huile essentielle de lavande (80 mg). Je vous remercie par avance de bien vouloir me renseigner sur ce sujet. et s’il faut faire des pauses, quels risques si on n’en fait pas? avec mes remerciements par avance ^pour votre réponse et pour votre revue qui est vraiment très bien. S.L

  • " manouchka dit :

    BONJOUR — QUE DIRE QUE DIRE sur cet article et ce sujet — IL Y A TANT A DIRE — en si peu de lignes j’ai 80 ans et j’ai «  »subi » » un cancer qui a été en quelque sorte la chance de ma vie !! ma meilleur amie médecin homéopathe ostéopathe m’a donné un livre : l’aventure d’une guérison ddu DR SIMONTON et aussitôt je me suis inscrite dans ses «  »formations/séminaires » » concernant la somatisation – la compensation – la dépendance et co dépendance et ce fut pour moi le début d’une escalade psychologique qui a changé ma vie — j’ai repris des études de « spychopedagogies » » – J’AI «  »W » » avec G CORMEAU plusieurs fois – avec T JANSEN – j’ai fait formation sophrologue/ hypnose /écoute active – travail de TOMATIS – CNV – COATCHING relationnel et professionnel – je me suis intéressée et passionne par la neuroplasiticité et sa force – j’en suis la preuve vivante — n’ayant plus de tendon epaule droite – suite chute judo — mon bras fonctionne toujours — grâce a ce que j’ai mis en place pour l’activer — je me suis branchée sur les pensées et la réalité de leur force et activation selon le principe d’EISNTEIN et de ses commentaires les concernant — enfin bref bref — j’aurai tant de choses a dire pour expliquer que ma vie – mon esprit s »est mis a évoluer a la vitesse TGV le jour ou j’ai compris que j’etais la première prédatrice de ma vie : et j’ai compris aussi le sens de cette phrase dont me parlais mon père : si tu mets de la vase dans ton cerveau ne soit pas étonnée d’être vaseuse — c »est comme me le disait un neurogeniticien — votre père était un sage c’est : la base de la neuroplasticité — oui que dire j’aurai tant a dire pour expliquer que nous sommes les maitre de notre esprit ou non et ce sont nos pensées des énergies comme le dit simien Einstein qui sont notre moteur !! si nous mettons dans notre disque dur de la «  »vase » » aucun logiciel je peux fonctionner ..
    SIMONTON fu critiqué villipander et pourtant G CORNEAU pour se guérir a utiliser les mêmes outils que moi – 25 ans plus tard — lors de sa conference a RENNES j’ai bien compris dans sa narration combien j’ai eu de chance de rencontrer sSIMONTON qui fervent de l’Afrique connaissait l’hopital du Dr SCHWEITZER qui fut le père spirituel de mon père ..(mon père fur sauve par ce docteur qui lui a decicacé un livre – et qui initié au bitwi m’a tant appris – enfin bref bref … trop a dire et je résumerais en disant que nous sommes ce que nous pensons et que de fait la maladie – «  »le mal a dire «  » PAR DES MOTS pour éviter les MAUX est là, qq fois, pour nous donner a comprendre que nous nous perdons en nous adAptant aux choses de la vie — au lieu d’adOpter ce qui est bon pour nous !! bon courage a vous tous — si moi j’ai réussi !! vous aussi vous le pouvez – il faut juste changer ses modes de pensées — j’aurai tant a dire tant a dire a expliquer car je ne suis qu’une petite femme qui a pris et compris que j’ai en moi le libre arbitre qui me donne le choix de mes choix !!
    bon courage – a bientôt

    • Hess Gérard dit :

      Bravo! Vous avez eu de la chance grâce à votre père ce qui n’a pas été le cas dans ma famille. J’ai du progressé laborieusement pour arriver après Odoul, etc.. au livre « Un chemin vers la santé de Thorwald Dethlefsen et Dr Rüdiger Dahlke (voir mon commentaire d’aujourd’hui!)

  • LEGRAND Micheline dit :

    oui toutes vos lettres me plaisent car elles sont pleines de bon sens

  • Lipka dit :

    J ai ete un peu « troublee » par votre formulation de « Auschwitz au Laos »…Je n ai pas vu de sens ni de rapport dans votre explication plus bas… Attention d utliser des mots trop graves pour des idees un peu futilles…Sinon, je suis absolument d accord avec ce que vous dites a propos de la necessite de reprendre d une facon ou d une autre les rennes de la vie dans ses mains…souvent on tente de nous les reprendre…

  • Marie-Claude dit :

    La maladie de Lyme m’a aidé à changer pour une alimentation plus saine, à connaitre les huiles essentielles, elle m’a fait découvrir le Qi-Gong et le Taichi , la méditation… Elle m’a permis de rencontrer des personnes très intéressantes, à vivre au jour le jour, à m’occuper de moi tout simplement.

  • Anne dit :

    Je viens de lire votre lettre sur le sens à donner, ou pas, à nos maladies.
    Vous faites allusion à Guy Corneau, récemment décédé. Je vis au Québec, et je peux ajouter qu’ici, tous ceux qui l’ont connu pensent qu’il est mort de chagrin deux jours après sa sœur. Décédée au Mexique des suites d’un cancer, Corno, une grande peintre installée à New-York, était très proche de son frère. C’est lui qui était allé chercher son corps et le ramener dans sa ville natale. À son retour son cœur a flanché. Triste histoire, c’était un gars formidable qui a aidé beaucoup de gens par le biais de ses livres e det ses conférences.

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