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Plus de 5 millions de Français prennent des médicaments antidépresseurs !

5 000 000… c’est tout simplement insensé !

Notre Haute Autorité de Santé a beau s’agiter, protester…

…et demander aux médecins de réserver ces médicaments aux dépressions les plus sévères…[1]

…rien n’y fait.

Pourquoi ?

Parce que la plupart des médecins enchaînent les consultations de 10 à 15 minutes… et qu’il est plus rapide de prescrire des antidépresseurs à leurs patients que de les interroger en profondeur sur les causes de leur mal-être.

Pour les personnes âgées, c’est encore pire : la prescription est quasi-automatique.

Dans certaines régions britanniques, 87 % des seniors sont sous antidépresseur au moment de leur mort !!! [2]

Bien sûr, les médecins croient vraiment « faire du bien » à leurs patients avec ces médicaments.

Mais c’est parce qu’ils ont été victimes de l’intensif « bourrage de crâne marketing » réalisé par l’industrie pharmaceutique dans les années 1990.

Big Pharma a dépensé des fortunes pour faire croire que les labos avaient trouvé des « pilules du bonheur », « miraculeuses contre la dépression » (voir l’histoire sidérante du Prozac, que je vous ai déjà racontée).

Il a fallu attendre longtemps avant que des scientifiques indépendants se penchent sérieusement sur la question.

C’est chose faite… et leur verdict est clair :

Les antidépresseurs ne marchent pas contre les dépressions légères ou modérées… et sont très peu efficaces pour les dépressions sévères.

On nous aurait menti ?

En 2008, des chercheurs ont passé en revue les 47 études scientifiques portant sur la classe la plus populaire d’antidépresseurs : les « inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine » (ISRS) – les fameux Prozac, Plaxil et Zoloft… et Seroplex.

Leur conclusion est sans appel[3] :

« Les antidépresseurs de nouvelle génération ne fonctionnent pas mieux qu’un placebo (produit inactif donné à l’insu du patient) pour la majorité de patients souffrant d’une dépression légère ou modérée (…) Il semble y avoir très peu de raisons de prescrire des antidépresseurs à qui que ce soit sauf aux personnes les plus sévèrement déprimées ».

Plus récemment, en 2016, le Lancet a enfoncé le clou en confirmant l’inefficacité des antidépresseurs chez les enfants (car figurez-vous qu’on en est venu à en prescrire à des enfants !).[4]

Mais évidemment, ces résultats n’ont pas du tout fait les affaires de l’industrie pharmaceutique.

Ces conclusions ne plaisaient pas non plus aux milliers de médecins qui ont prescrit ces médicaments à tour de bras pendant des années.

Il fallait donc à tout prix « sauver » le soldat antidépresseur.

Ils sortent l’artillerie lourde !

Alors ils ont décidé de taper fort.

Pour sauver la réputation des antidépresseurs, ils ont sorti une « méga-méta-analyse » publiée dans le prestigieux journal Lancet le 21 février 2018.

Leur conclusion ? Les antidépresseurs fonctionnent, si si !

Et immédiatement, la presse internationale en a fait ses gros titres :

  • « C’est officiel, les antidépresseurs marchent ! »[5]
  • « Évidemment que les antidépresseurs fonctionnent ! »[6]

Il faut dire que cette « méga-étude » a tout du travail sérieux… en apparence.

Les chercheurs ont compilé un nombre colossal d’études cliniques en double aveugle : 522 au total.

Et ils ont trouvé que les 21 antidépresseurs les plus connus réduisent les symptômes de la dépression.

Conclusion des grands médias : les antidépresseurs « marchent », circulez, il n’y a rien à voir !

Pour Big Pharma, c’est gagné : ils pourront renvoyer cette étude à la figure de tous ceux qui doutent de l’intérêt de prescrire des antidépresseurs.

Ils savent que 99,9 % des médecins n’iront jamais lire l’étude dans son intégralité.

Mais moi, j’ai pris le temps de le faire.

Et vous allez voir, ce n’est pas DU TOUT ce que les médias vous en disent !

Ce que les auteurs de l’étude disent vraiment

En fait, même si l’on croit à l’honnêteté de cette étude (ce qui n’est pas mon cas), l’effet « positif » des antidépresseurs est tout relatif :

  • Cette « efficacité » ne concernerait que les dépressions les plus sérieuses – et non l’immense majorité des dépressions (légères et modérées) ;
  • L’efficacité n’a été prouvée qu’à court terme, au bout de deux mois… l’étude ne dit pas si ces médicaments servent à quelque chose sur le long terme ;
  • L’étude s’est refusée à prendre en compte les effets indésirables : son but avoué n’était pas d’évaluer le « bénéfice-risque » de ces médicaments… simplement de voir si ces fameuses pilules marchent mieux qu’un placebo.

Et surtout, l’efficacité qu’ils ont trouvée est vraiment faible : dans le meilleur des cas, les antidépresseurs feraient seulement « deux fois mieux » qu’un placebo !

Cela veut dire que vous obtenez 50 % de l’effet de votre antidépresseur en prenant simplement une gélule vide, sans effet indésirable !

Et attention, cet effet n’est qu’une « moyenne ». Pour 40 % des patients, ces médicaments sont purement et simplement inefficaces.

Conclusion du chercheur qui a dirigé cette étude :

« Avec une efficacité allant de faible à modérée pour les antidépresseurs disponibles, il est clair qu’il y a encore besoin d’améliorer davantage les traitements »

Et ça, c’est dans le meilleur des cas !

Car vous allez voir, il y a de très bonnes raisons de penser que cette étude exagère l’efficacité des antidépresseurs.

Mais d’abord, je vais vous livrer un scoop relevé par les auteurs de l’étude… pourtant totalement passé sous silence par les médias !

Scoop : les antidépresseurs les moins efficaces… sont les plus prescrits !

D’après les chercheurs, l’un des antidépresseurs les plus inefficaces est…

…roulement de tambour…

…le fameux Prozac !

C’est pourtant l’un des plus prescrit par les médecins !

À l’inverse, l’antidépresseur le « plus efficace » serait l’amitriptyline, une « vieille » molécule quasiment jamais utilisée par les médecins… parce qu’elle est très mal tolérée par les patients !

Alors certes, dans le groupe des antidépresseurs « efficaces », il y a aussi des médicaments plus répandus et correctement tolérés, comme la paroxétine (Paxil).

Mais vous allez voir ce qu’on ne peut même pas croire à cette « efficacité ».

Pourquoi l’étude EXAGÈRE forcément l’intérêt des antidépresseurs

Déjà, de l’aveu même des auteurs, l’efficacité est « faible à modérée » dans le meilleur des cas.

Mais je prétends que même cela est douteux.

La raison est simple : sur les 522 essais cliniques passés en revue, 409 ont été financés par l’industrie pharmaceutique ! [7]

Imaginez Nestlé qui finance une étude sur l’impact du lait pour la santé… que croyez-vous que les chercheurs vont être amenés à conclure ?

Pire : pour la plupart de ces études, aucun chercheur indépendant n’a pu vérifier qu’elles n’avaient pas été manipulées – personne n’a eu accès aux données brutes.

Il faudrait donc croire sur parole des études financées par les « vendeurs »… jamais publiées nulle part pour la moitié d’entre elles… et dont personne n’a pu vérifier l’exactitude !

Pour le Dr David Healy, un des plus grands spécialistes des antidépresseurs, c’est clair et net :

« L’étude du Lancet est une étude « poubelle ». Personne, ni les auteurs, ni même la FDA (agence du médicament américaine) n’a eu accès aux données ».

Dans le cas d’au moins un de ces médicaments – la paroxétine – il y a eu des poursuites pour fraude pour avoir exagéré les bénéfices du médicament – ces exagérations doivent aussi avoir eu lieu pour la plupart des essais pris en compte dans cette étude. »[8]

Bref, voilà encore une belle manipulation « statistique » !

Deux avertissements pour finir

Bien sûr, je ne dis pas que les antidépresseurs ne fonctionnent jamais.

Je pense que certains antidépresseurs peuvent « marcher » à court terme avec certains patients sévèrement déprimés.

Mais en moyenne, ces médicaments sont globalement peu ou pas efficaces.

Et surtout, ils sont vraiment dangereux.

Le risque le plus grave est de devoir prendre ces médicaments à vie, parce qu’ils auront modifié la chimie de votre cerveau.[9]

C’est d’ailleurs pourquoi il ne faut jamais arrêter un antidépresseur d’un coup – faites-vous bien accompagner par un spécialiste si vous en prenez depuis longtemps !

Mais une chose est sûre :

Si vous avez un épisode dépressif, il est TOUJOURS préférable d’essayer en premier des thérapies naturelles et sans danger, comme la psychothérapie, la luminothérapie ou l’acupuncture, pour ne mentionner que ceux qui ont été validés scientifiquement.[10]

Ne croyez pas ceux qui vous diront le contraire… même s’ils sont bardés de diplômes médicaux !

PS : si vous voulez une preuve supplémentaire sur le fait que les médecins sont manipulés malgré eux, regardez le graphique ci-dessous.[11]

> Chaque brique représente un essai clinique sur les antidépresseurs.

> À gauche, vous voyez les études qu’a pu consulter l’agence du médicament américaine (FDA), et à droite, celles auxquelles les médecins ont eu accès.

> En vert, les études ayant conclu à un effet positif de ces médicaments, et en rouge, les études ayant conclu à leur inefficacité.

Vous voyez que sur la totalité des essais cliniques, environ 50 % ont conclu à l’inefficacité des antidépresseurs !

Une sur deux !

Mais les médecins, eux, n’ont eu accès qu’à une partie des études, celles qui ont été publiées.

Et parmi ces études publiées, seulement 6 % d’entre elles concluaient à l’inefficacité des antidépresseurs.

Pas étonnant que les médecins croient encore qu’ils sont bénéfiques à leurs patients !

29 commentaires

  • pascal guion dit :

    produit pour faire du fric !!! J’ai essayé, je parle par expérience.

  • racine dit :

    Pour avoir pris de la paroxetine, puis de l’effexor ou un nom approchant pendant plusieurs mois et les avoir arrétés du jour au lendemain sans coup de semonce, je confirme que ces molécules et ces médicaments sont non seulement absolument inefficaces mais aussi de véritables fléaux pour une vitalité intérieure. Je me suis senti progressivement atone, sans émotion, vide de tout et plus encore déprimé en suivant les prescriptions. Comme si mon cerveau et mon esprit se trouvaient encerclés, emprisonnés sans plus pouvoir respirer. Cela m’a pris une complète semaine pour me délivrer des effets secondaires, à savoir des vertiges, des envies de vomir, plus d’appétit, et bcp de sommeil mais je ne regrette pas d’avoir arrété. J’aime bien le psychiatre qui me suit mais je crois qu’il est quand même trop traditionnel et pas suffisamment ouvert aux médecines alternatives et pense, comme beaucoup je suppose, que l’allopathie est reine. Messieurs, dames je n’ai pas une meilleure santé psychique que d’autres mais je vous conseille d’y regarder à deux fois avant d’ingurgiter les pilules “anti-dépressions” et de pouvoir trouver en vous confiance et espoir pour des jours meilleurs.

  • Nathalie Leprêtre dit :

    J’ai déjà pris du paxil durant une très longue période et j’avais arrêté dans prendre sans en parler à mon médecin mais je savais qu’il fallait le faire en diminuant la dose et ça s’est bien passé et j’ai été diagnostiquer par un psychiatre depuis déjà une trentaine d’années et j’ai eu des hauts et des bas qui s’est manifesté dans une période de ma vie là où j’avais vraiment besoin d’être aidée mais je savais que rien de ses médicaments pouvais m’aider il se passait dans ma vie beaucoup de pertes humaines, maladie, perte d’emploi à cause de mon état d’esprit et physique et autres tout m’arriva en même temps je n’arrivais plus à me concentrer sur les choses courantes de la vie, j’avais besoin d’aide mais je n’étais plus capable de rien, je fesais que pleurer et de dormir et j’ai pris la façon la plus simple et en me disant il faut que ça arrête alors j’ai passé à l’acte de la lâcheté et j’ai presque réussi, ils m’ont retrouvé après une journée et demie inconsciente et lorsque je suis revenue à moi ils m’ont informé que j’avais besoin d’une greffe du foie et que mes reins ne fonctionnaient plus j’ai répondu au médecin que je ne voulais pas la greffe mais ils m’ont informé que j’en n’avais plus pour longtemps le sang coulait de ma lèvre et ça sans arrêt et je repartais dans le brouillard mais il avait plusieurs personnes qui venaient me dire Nathalie dit leurs ouï au docteur mais je ne répondais pas un psychologue m’a fait comprendre que si je n’avais pas cette greffe je mourrais dans pas longtemps mais il m’a dit pensez vous refaire le même geste après la greffe alors c’était fini pour moi il y a d’autres personnes qui veulent vivre et il est parti quelques temps plus tard il y a quelqu’un qui m’a réveillé et m’a vraiment dit quelque chose qui m’a fait réagir alors j’ai répondu avec un signe de la tête et là j’ai vu toute autour de moi plusieurs blouses blanches ils m’ont préparé pour aller à l’hôpital où ils font les greffes d’organes nous étions à 2hors de cette hôpital. Pour faire court je suis restée inconsciente pendant une grosse semaine, j’ai eu des traitements de dialyse pendant un mois et demi sans avoir reçu la greffe du foie car c’est le seul organe qui se régénère par lui-même et mon bras gauche à été très endommagé par le poids de mon corps j’ai été restée couché trop longtemps dessus et j’ai dû passer plus d’un an à réussir à récupére récupérer la pleine capacité entière de ces fonctions mais j’ai beaucoup souffert durant très longtemps et lorsque je suis sorti de cette hôpital j’ai dû être suivi de très près par le médecin de l’une de mes amies et après avoir reçu le résultat de mon bilan sanguin elle était bouche bée, elle m’a demandé comment je fesais pour me tenir debout ils m’ont sorti de l’hôpital mon urine n’était pas parfaite et je n’avais plus de fer et que je fessais de l’anémie. Je tiens à vous avertir que nous au Québec les membres des hôpitaux vous néglige et ils nous disent j’ai des patients à voir vous ça ne presse pas vous ne tenez pas à la vie j’étais gravement blessée et très très maladie j’avais besoin vraiment besoin d’aide autant que les autres qui étaient opérés parce qu’il ne fesait pas attention à leurs alimentations et étaient opérés pour ce faire déboucher les artères alors c’est guère mieux. Ça ça c’est passé en 2000 et j’ai commencé à aller mieux en 2006 et j’ai arrêté en diminuant mes anti-depresseurs et en date aujourd’hui je sais que je devais en reprendre car j’ai perdu mon conjoint en en juin 2016 et sa mort à été très très soudaine que même don médecin n’a rien vu sur ses examens et je n’avais pas prévu de devenir veuve à l’âge de 49 ans. Nous nous aimions tellement nous pouvons dire que nous vivons une belle et magnifique histoire d’Amour depuis plus de 24 ans.
    Je sais que je devais aller demandé à mon médecin pour lui dire que j’ai besoin de ces fameux anti-dépresseurs mais attend et je fais plein de choses pour m’aider à m’en passer c’est un choix respectable mais j’ai vraiment peur de tomber là par où je me suis enfargée, c’est un combat de tous les jours pour moi je me sens comme un alcoolique. Je dois me motivée à tous les jours pour ne pas sombrer là je dois voir mon médecin et je vais lui en parler et nous avons une décision sur cette question. . Merci de m’avoir lu et je vous souhaite une excellente vie et prenez bien soin de vous.

  • Pierre dit :

    Bonjour,

    J’aimerais connaitre votre avis sur l’Orap et l’atarax.Leur efficience et leur dangerosité.Une lettre sur ces sujets peut-être.Merci.Bien à vous.

  • nadine dit :

    J’ai été soignée pour dépression par des phytothérapeutes excellents avec du lithium en oligosol et d’autres choses homéopathiques et phyto cela a demandé plus de temps que les anti dépresseurs mais quelle qualité de soins !

  • bodet roger dit :

    après deux intervention sur hernies discales qui se sont mal passées, je souffre de lombalgies chronique et l’on m’as dirigé vers un centre anti-douleurs,où l’on m’as proposé un anti dépresseur. Efficace, oui, mais à quel prix ! j’ai stoppé le traitement au bout de trois jours ,croyant devenir fou. J’ai proposé au médecin du centre un traitement plus doux, a base de plantes, millepertuis et curcuma. je souffre toujours, mais je suis encore là, sain de corps et d’esprit.

  • alessandro pendesini dit :

    Philippe Simoni:
    La dépression résulte d’une incapacité à donner une réponse adaptative appropriée au stress.
    Beaucoup de thérapeutes actuels combinent thérapie cognitive et comportementale, pratiquant la thérapie comportementale et cognitive, un processus au cours duquel les mauvaises habitudes (du comportement et du mental) maintenues par des processus cognitifs défaillants sont modifiées. Cette dernière thérapie utilisée seule ou avec médication (anxiolytiques) s’est montrée assez efficace comme traitement d’une grande variété d’états non psychotiques, y compris les différents troubles de l’anxiété et la dépression.
    A.P.

  • alessandro pendesini dit :

    Catherine:
    Etes-vous intolérante au gluten ? Car il existe un lien direct entre les fibromyalgiques et l’intolérance au gluten !
    On ignore les causes de cette maladie (étiologie).
    Je la considère psychosomatique ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les examens ne donnent aucun résultat….
    Un traitement psychologique-cognitive-comportementale (pas classique !) donne souvent des bons résultats.
    Evitez, autant que possible, les psychotropes !!!
    A.P.

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