Ce matin, je suis choqué, consterné.
Sandrine Lizaga est une jeune éleveuse de brebis bio. Elle élève une soixantaine de brebis dans une petite ferme de la Drôme provençale, en agriculture biologique. Elle produit des fromages et des yaourts au lait de brebis bios et vend de la viande d’agneaux.
Le 16 août 2013, deux inspectrices des services de la préfecture viennent la contrôler.
Un contrôle de routine, comme il y en a dans tous les élevages.
Tout se passe bien… jusqu’à ce qu’elles tombent sur l’armoire à pharmacie que Sandrine utilise pour ses bêtes.
« A la vue de mes produits, elles se sont littéralement décomposées, raconte Sandrine. Elles m’ont expliqué que je n’avais pas le droit de ramasser des plantes pour faire des décoctions, et que les huiles essentielles étaient dangereuses pour les consommateurs mangeant la viande de mes agneaux et le lait de mes brebis. J’étais tellement abasourdie que je suis restée sans voix ». [1]
Puis, les inspectrices exigent de voir « l’ordonnance » du vétérinaire.
Sandrine n’a évidemment pas d’ordonnance : elle fait ses décoctions elle-même… et les flacons d’huiles essentielles sont en vente libre.
Et de toute façon, elle connaît ces remèdes beaucoup mieux que son vétérinaire, qui ne prescrit que des médicaments chimiques.
Un mois plus tard, Sandrine reçoit un courrier officiel. On lui explique qu’elle a violé la réglementation. On la menace de lui retirer les aides financières de l’Union européenne (PAC) !
Pourquoi ?
La réponse est à peine croyable.
Des plantes qui soignent retirées du marché !
D’abord, un nouveau règlement européen (UE 230-2013) a imposé le retrait du marché d’environ 600 plantes sous forme d’extraits végétaux ou huiles essentielles.
Bien sûr, dans le lot de 600 plantes, il y en a certaines qui sont dangereuses (cela dit, croyez-vous vraiment que des éleveurs donneraient de la ciguë à leurs bêtes ??).
Mais on en a profité pour empêcher les éleveurs de donner à leurs bêtes des compléments alimentaires à base de prêle des champs, d’ortie, de trèfle d’orange ou de luzerne.
C’est d’autant plus absurde que la prêle, la fougère et le buis… sont des plantes que les brebis mangent naturellement !
« Elles se nourrissent et se soignent en même temps, s’insurge Jean-Louis Meurot, de la Confédération paysanne. Faut-il détruire les plantes que les bêtes mangent ? » [2]
C’est tout simplement absurde.
Mais le vrai scandale vient d’une décision franco-française :
Haro sur les huiles essentielles !
En août 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) a publié une note retentissante.
Elle interdit aux éleveurs d’utiliser des remèdes qui n’ont pas « d’autorisation de mise sur le marché » (AMM) ou qui n’ont pas été prescrits par un vétérinaire.
Inutile de dire que les plantes et les huiles essentielles n’ont pas d’AMM (une procédure réservée aux médicaments) et sont rarement prescrites par les vétérinaires.
Cette note signe donc la mort des remèdes par les plantes ! Et cela laisse le champ libre à l’utilisation massive des antibiotiques.
Et savez-vous pourquoi cette décision invraisemblable a été prise ?
Parce que l’administration s’est rendue compte que les huiles essentielles sont :
- Plus efficaces que les antibiotiques ;
- Bien meilleures pour les bêtes et ceux qui les mangent (nous) ;
- Et beaucoup moins chères !!
Je n’exagère pas, hélas.
C’est le directeur de l’agence du médicament vétérinaire (qui appartient à l’ANSES), Jean-Pierre Orand, qui a vendu la mèche.
Il a reconnu que cette note a été rédigée « après la publication dans la presse professionnelle d’une étude expérimentale pour soigner les mammites – des inflammations des mamelles – avec des huiles essentielles ». [3]
Cette étude montrait-elle un danger ou une inefficacité ? Non, c’est tout le contraire !!!
Une étude qui dérange
D’après l’étude, un mélange d’huiles essentielles de Listea citrata (anti-inflammatoires), de Thymus vulgaris à thymol (contre le germe), de Leptospermum scoparium (contre le risque de toxémie), entre autres, fait des merveilles pour guérir les vaches de leurs mammites. [4]
Car contrairement aux antibiotiques, les huiles essentielles ne se contentent pas de tuer le « germe » qui cause la maladie :
« Les huiles essentielles agissent sur trois aspects : contre le germe, sur la toxémie et en plus sur le terrain de chaque vache, c’est-à-dire sur ses équilibres immunitaires, métaboliques, etc… »
Quant aux prix de ces remèdes naturels, ils défient toute concurrence : le traitement de 10 jours coûte seulement 2,22 euros en moyenne… sans passer par le vétérinaire !
On comprend que cela puisse faire peur aux lobbys !
Pour Jean-Louis Meurot, de la confédération paysanne, cela ne fait d’ailleurs aucun doute :
« On est dans la défense des intérêts des industries pharmaceutiques et de la corporation des vétérinaires qui défend becs et ongles le monopole de la prescription. »
Et si vous avez besoin d’une preuve du « deux poids, deux mesures », voyez plutôt avec quelle bienveillance on traite les laboratoires.
Les « vermifuges » qu’ils commercialisent ont récemment obtenu la mention « zéro jour d’attente ». Cela veut dire qu’un éleveur peut donner un vermifuge à une brebis… et vendre son lait le jour même.
Faut-il rappeler que les vermifuges sont des pesticides et des biocides, ce qui veut dire qu’ils « tuent la vie » ?
Les huiles essentielles, elles, sont fabriquées par les plantes et « favorisent la vie »… mais ce sont elles qui sont farouchement interdites par les autorités !
Et le pire dans tout ça, c’est que ces huiles sont sans doute LA solution pour éviter la plus grande catastrophe sanitaire du 21ème siècle !
Tout était perdu… et les huiles essentielles sont arrivées
Je vous rappelle que la résistance aux antibiotiques est considérée par l’Organisation mondiale de la Santé comme « une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale » [5]
Il y a quelques temps, je vous écrivais que les antibiotiques ne marcheront plus d’ici quelques décennies, si nous ne faisons rien.
La faute à la consommation abusive d’antibiotiques, par les humains bien sûr… mais aussi et surtout par leur utilisation insensée dans les élevages agricoles intensifs.
En France, 780 tonnes d’antibiotiques sont données chaque année aux animaux d’élevage… et nous les retrouvons dans notre assiette, sans nous en rendre compte.
La situation est suffisamment grave pour que le Ministère de l’agriculture décide de faire quelque chose. En 2012, il s’est engagé à essayer de réduire ce chiffre de 25 % en 2017.
Mais ça, ce ne sont que les promesses « officielles ». Car vous le voyez, dans les coulisses, l’administration persécute au contraire les éleveurs qui utilisent des alternatives naturelles et efficaces !
Les huiles essentielles permettent pourtant de réduire drastiquement l’utilisation des antibiotiques, à la fois chez l’homme (j’y reviendrai dans une autre lettre)… et chez les animaux !
Par exemple, une étude publiée en octobre 2014 a montré que les poulets ayant pris de l’huile essentielle d’origan ont eu un taux de mortalité de 59 % inférieur à ceux qui n’avaient pas été traités. [6]
Une autre étude publiée en 2011 a montré que des extraits aromatiques de plantes protégeaient efficacement les poulets contre les infections intestinales. [7]
En ce moment même, le Département américain de l’agriculture étudie l’utilisation de zestes de citron et d’huiles essentielles comme alternatives aux médicaments chimiques. [8]
Et ces études viennent rejoindre la masse incroyable de recherches in vitro qui prouvent que les huiles essentielles ont une puissance antibactérienne similaire à celle des antibiotiques.
Agissez avec moi, maintenant !
Le potentiel thérapeutique des huiles essentielles est tout simplement inouï… mais la priorité de l’administration française, c’est de les interdire !
Alors que tout le monde sait que l’utilisation massive des antibiotiques nous conduit à la catastrophe !
Alors s’il vous plaît, transmettez cette lettre à tout votre entourage. Tout le monde doit être au courant de ce scandale !
Et je voudrais faire un appel officiel à témoignages : si vous êtes un éleveur, que vous utilisez des plantes et des huiles essentielles pour soigner vos animaux et que vous voulez témoigner publiquement, contactez-moi !
Le plus simple est de laisser un commentaire en bas de cet article, avec votre adresse e-mail (qui n’apparaîtra pas publiquement).
Je vous donnerai la parole, dans cette lettre ou dans la revue Santé Corps Esprit. Si nous nous mettons tous ensemble, nous pourrons peut-être faire bouger cette réglementation invraisemblable !
Alors merci de transférer ce message autour de vous, par email ou sur Facebook.
Et j’en profite pour envoyer un message personnel à Sandrine Lizaga. Si vous me lisez, je voudrais vous féliciter pour votre courage et votre engagement !
PS : Si vous avez encore le moindre doute sur la puissance des huiles essentielles pour soigner les animaux, je vous invite à lire ce récit du grand médecin humanitaire, le Dr Jean-Pierre Willem :
« En 1977, j’ai pu procéder à une vaste étude comparative dans le domaine vétérinaire. Dans un immense camp de réfugiés regroupant plus de 120 000 Cambodgiens, on élevait des poules. Dans ce contexte concentrationnaire, une épidémie de grippe aviaire survint. Les vétérinaires locaux reconnurent leur impuissance avec les antibiotiques face à cette pathologie contagieuse.
En désespoir de cause, ces éleveurs de poules désemparés m’ont demandé si je n’avais pas une solution pour stopper l’hécatombe des gallinacés. Devant leur détresse, je me suis hasardé à proposer des Huiles Essentielles.
Ils me firent confiance et selon mes recommandations, ils mélangèrent de l’Huile Essentielle d’Eucalyptus aux grains de maïs, dans des baquets réservés à cet usage. Après une semaine, la mortalité des gallinacés chuta.
J’affinai la technique pour en faire une étude scientifique. Dans un même poulailler, on disposa deux baquets : l’un composé uniquement de maïs, l’autre de grains de maïs imprégnés d’Huiles Essentielles d’Eucalyptus. Les poules se dirigeaient « naturellement » vers le maïs imprégné d’huile essentielle, malgré l’odeur « capiteuse ».
Guidés par leur rhinencéphale, les petits cerveaux des gallinacés avaient trouvé leur salut.» [9]



Pourquoi ne pas lancer une pétition pour alerter
Oui les huiles essentielles nous guérissent et guérissent nos animaux j’ en ai fait personnellement l’ expérience. Oui, il faut être prudent pour les utiliser et se référer à un aroméopathe. Oui les huiles essentielles sont bienfaisantes dans les produits soins du visage, soins du corps faits maison. Oui les huiles essentielles sont bienfaisantes dans les produits ménagers faits maison. J’ en fait l’ expérience chaque jour. Mais il faut bien suivre les prescriptions et utiliser des huiles essentielles spécifiques pour chaque préparation que ce soit pour soigner ou améliorer un produit fait maison. en plus du bienfait des huiles essentielles, une préparation quelle qu’ elle soit revient à quelques centimes d’ euros, voir rarement plus qu’ à deux ou trois euros. Donc muselons les lobbys ces assassins qui nous empoisonnent et nous prennent pour des imbéciles avec toutes leurs panoplies d’ antibiotiques et de produits chimiques ! Qu’ ils les utilisent puisque d’ après eux c’ est si bien, mais je doute fort que ces messieurs-dames en consomment ?
Dèjà je pense que nous devrions retrouver notre indépendance vis à vis de cette Europe qui ne sert qui les multinationales et les lobbies de tous ordres.Pour les subventions de l’Europe via la PAC c’est une arnaque car on donne 23 milliards à l’Europe et elle nous en rend 14 donc on perd 9 milliard en subvention en plus ils imposent ,via la PAC les normes qu’ils veulent.Perso je me soigne avec des huiles éssentielles et traitements naturels et j’ai décidé de voter pour l’UPR pour qu’on retrouve notre libre arbitre politique et économique et non suivre les GOPE (se renseigner sur upr.fr).Bonne journée à tous
Et une pétition dans le cul à ses connards ?????? bougeons nous et signons
L’argent mène le monde !!! Et tant pis si on en crève !!! Mais comment tous ces lobbies peuvent dormir sachant le mal qu’ils font ???
Bonjour ! Je viens de lire cette rubrique et je suis en colère contre tous ceux qui veulent nous empêcher de nous soigner nous et nos animaux, et même nos plantes d’ailleurs, de la façon la plus naturelle possible. J’ai fait l’expérience des huiles essentielles il y a deux ou trois ans maintenant, car étant atteinte de parodontite, j’ai vécu des moments très douloureux, pensant avoir des caries, etc. Lorsque je suis allée chez mon dentiste, il m’a soignée normalement sans jamais me parler de parodontite mais je savais déjà ce que j’avais. Donc il me donna des antibiotiques pour tuer l’inflammation bactérienne, ce qui fut le cas durant deux semaines environ, puis à nouveau de terribles douleurs donc à nouveau sous antibiotiques… J’ai donc cherché un antibiotique naturel et j’ai trouvé. Je prends de l’huile essentielle de thym à thymol, avec la plus grande prudence bien sûr car elle est très caustique, donc risque de brûlure des muqueuses de la bouche, mais elle est tellement efficace que je n’en changerai pour rien au monde. Depuis que j’ai cette huile sous la main, j’ai quand même des crises qui tentent de revenir mais je prends ce thym et ça ne dure pas. Je ne connais plus les douleurs d’avant et je me désinfecte naturellement. Le plus beau dans cette histoire, c’est que je l’ai avoué à mon dentiste, et il était ravi de cette solution naturelle, étant lui aussi porté par cette envie de naturel… mais il me voit bien moins souvent du coup… Récemment j’ai même soulagé ma fille d’une infection urinaire, avec cette même huile essentielle de thym à thymol. Comme elle tue les bactéries, cela a bien fonctionné… De plus mon chien faisant de l’eczéma tous les hivers à cause des coups de fusil des chasseurs alentours, je l’ai soigné lui aussi avec des plantes et du magnésium, je lui prépare une infusion d’ortie assez concentrée avec du sel nigari… Je fais tremper sa soupe à gonfler dans cette infusion, feuilles d’orties comprises, et il mange tout. Les crises d’eczéma sont calmées assez vite étant donné que je dope le système immunitaire de mon chien, de façon très naturelle… LEs orties, ça vaut aussi pour nous en infusion ou en cuisine. (au jardin aussi d’ailleurs!). Voilà pour mes témoignages. Bonne journée à vous tous. Françoise
C’est tout simplement scandaleux !!!!!!!! Par contre les médicaments allopathiques et bien chimiques , prescrit par la plupart des vétos, n’inquiètent pas plus que çà, sur les effets dangereux qu’ils pourraient avoir sur l’animal et les personnes qui mangeraient cette viande !!!!!!!
C’est la bande SANOFI, BAYER ETC… avec le VRP MARISOL TOURAINE qui dirige notre vie et leur bénéfices
Je suis outrée ! On nous empoisonne en bonne connaissance de cause et nous empêche d’utiliser des produits naturels et sains !!! Mais dans quel monde vivons-nous ?
Si quelqu’un connaît un vrai aromatherapeute à strasbourg ?????