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Il y a les médicaments toxiques – Mediator, statines, etc…

Il y a les aliments toxiques – frites, sodas, etc.

Et il y a les personnes toxiques.

Et croyez-moi, si vous voulez une bonne santé…

…il est tout aussi crucial d’éviter les gens toxiques que les médicaments et aliments dangereux !

Le stress, la rancœur et les ruminations qu’ils provoquent peuvent vous rendre malade !

Je ne parle pas seulement de « burn-out », de dépression ou de crises d’angoisse.

Je veux aussi parler de maladies très « physiques », comme des troubles digestifs sévères ou des déséquilibres hormonaux.

Sans oublier le cancer et ses causes en partie émotionnelles.

Voilà pourquoi je voudrais vous parler aujourd’hui du profil de la personne « toxique » par excellence :  le « pervers narcissique »

C’est très important : s’il y en a un dans votre entourage (famille, travail, ami), il est urgent de vous en rendre compte.

Car si vous ne vous méfiez pas, les dégâts peuvent être irréparables.

Voici comment démasquer le pervers narcissique

Alors voici les principales caractéristiques, répertoriées officiellement, du pervers narcissique[1] :

  • Il est profondément narcissique. Il parvient généralement à le dissimuler sous une fausse modestie, mais il a généralement une vision grandiose de sa propre importance – il se croit un individu à part, au-dessus des autres. Il estime donc que « tout lui est dû », puisqu’il est exceptionnel. Et en même temps, comme tous les narcissiques, il est hypersensible : il oscille entre l’extrême confiance en lui et l’extrême sentiment d’insécurité – ce que le psychiatre Christophe André appelle la « haute estime de soi fragile ».
  • Il est charismatique – à sa manière. Il n’a peut-être pas un physique d’Apollon, mais il a une certaine « aura ». C’est un beau parleur, et il parvient à exercer une emprise psychologique sur son entourage ;
  • Il n’a aucune empathie – il est incapable de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, mais il s’efforce de se faire passer pour une personne sensible, avec un cœur « grand comme ça ».
  • C’est un manipulateur hors pair : il essaie souvent de vous culpabiliser, en évoquant des contraintes familiales ou professionnelles. Souvent aussi, il prend un ton « docte », comme celui qui est dépositaire d’un savoir absolu. Il change d’opinion facilement et adore tenir des propos ambigus : cela lui évite de se « mouiller » !
  • Il ment un peu sur tout, avec un aplomb invraisemblable. Il fait de grandes promesses, fait miroiter monts et merveilles à son entourage… mais ne concédera jamais rien.
  • Il gère parfaitement son image : il se comporte totalement différemment selon les gens à qui il a affaire – c’est Dr Jekyll et Mr Hyde. Il excelle à manipuler la vérité pour essayer de se donner une image très flatteuse, en permanence.
  • Il souffre d’une « labilité logique » : cela veut dire qu’il a un esprit d’analyse très sélectif, qui ne retient que ce qui l’arrange. Il commet des lapsus, interprète mal des situations… tout cela pour manipuler – et il dit après coup qu’il s’agit d’un « malentendu ».
  • Il a aussi un goût du risque, parce qu’il a tendance à s’ennuyer profondément. Voilà pourquoi il aime enfreindre la loi et adore les conflits, bien qu’il s’en défende : c’est comme cela qu’il se sent « en vie » !
  • Absence de remords : il n’a aucun remord et n’assume jamais la moindre responsabilité : c’est un grand spécialiste pour s’ériger en victime – c’est toujours la faute des autres, jamais la sienne !
  • Agressivité : la vie est selon lui une succession de combats, avec forcément un vainqueur et un vaincu – il passe donc son temps à dénigrer, critiquer, dévaloriser pour alimenter son soi grandiose. Tout ce qu’il fait est exceptionnel… ce que font les autres est banal.
  • Paranoïa : évidemment, il est persuadé que tout le monde est capable de la pire ignominie… puisque c’est comme cela qu’il se comporte lui-même ! Il adore se dire « persécuté » : si un cambriolage a lieu à côté de chez lui, il vous dira que c’est lui qui était visé !
  • Conséquence de sa paranoïa, il a un besoin pathologique de contrôle : il s’efforce de s’entourer de petits lieutenants aux ordres, et traque tous ceux qui font preuve d’indépendance d’esprit.
  • Les émotions qu’il exprime sonnent « faux » : les psychopathes apprennent toute leur vie à simuler des émotions qu’ils ne ressentent pas… ce qui les conduit souvent à « en faire trop », avec un style grandiloquent, ou parfois adolescent.

Maintenant, je vous invite à vous poser cette question :

Y a-t-il une personne comme celle que je viens de décrire dans votre entourage – famille, ami ou travail ?

Étant précisé que le pervers narcissique peut aussi bien être un homme qu’une femme.

Détecter le pervers narcissique : 14 questions qui peuvent changer votre vie

Si vous avez un doute, je vous propose de prendre une minute pour répondre au petit questionnaire ci-dessous, par « oui » ou par « non »[2] :

  • Êtes-vous mal à l’aise, sous pression, quand vous êtes en présence de cette personne ?
  • Est-ce que cette personne essaie régulièrement de vous culpabiliser – de vous faire penser que les problèmes qui se produisent sont de votre faute ?
  • Y a-t-il des gens qui étaient proches de vous qui vous ont tourné le dos (ou qui ont changé d’attitude avec vous) depuis que vous êtes en contact avec cette personne ?
  • Est-ce que cette personne ne se remet jamais en question (c’est toujours de la faute des autres, jamais la sienne) ?
  • Est-ce que cette personne présente du mépris pour les autres, et est souvent en train de rabaisser autrui ?
  • Est-ce que vous avez des symptômes depuis que vous côtoyez cette personne (anxiété, douleurs, fatigue anormale, troubles alimentaires, somatisations diverses) ?
  • Est-ce que les gens qui le connaissent parlent souvent de cette personne – comme s’ils étaient sous emprise et ne pouvaient pas s’empêcher d’en parler ?
  • Est-ce que c’est une personne instable dans ses envies, ses projets, ses relations… coupe-t-elle brutalement les ponts avec des personnes dont elle a été très proche ?
  • Avez-vous l’impression que cette personne n’a jamais de remords, ne se remet jamais en cause ?
  • Est-ce que cette personne vous paraît insensible aux tristesses des autres (deuils, etc.) ?
  • Est-ce que cette personne se fait souvent passer pour une victime, une « pauvre petite chose fragile », à qui il faudrait tout pardonner ?
  • Est-ce que c’est une personne qui a la rancune tenace, qui ne pardonne jamais ?
  • Est-ce que c’est quelqu’un qui a la critique facile (a tendance à critiquer tout, tout le temps) ?
  • Est-ce que cette personne s’attribue tous les mérites, et ne reconnaît jamais la réussite des autres (ou la capacité des autres à réussir sans elle) ?

Attention : comme l’explique le thérapeute Cyrille Novou, il ne suffit pas de répondre « oui » à quelques questions pour être en présence d’un pervers narcissique.

Personne n’est parfait, et avoir quelques défauts n’est évidemment pas une maladie !

Mais une chose est sûre : plus vous répondez de « oui », plus vous avez de risque d’être en présence d’un vrai pervers narcissique.

Le seul conseil que je peux vous donner si vous êtes en présence d’un pervers narcissique

Réfléchissez bien… et ne vous laissez pas abuser par ce que vous « croyez connaître » de cette personne.

Car il est très fréquent de se voiler la face, parfois pendant des années !

Voici par exemple ce que m’a dit une victime d’un pervers narcissique de « haut vol » :

J’ai toujours su qu’il y avait une dualité chez « mon » pervers – on perçoit assez vite qu’il est instable, cyclothymique.

Mais comme la plupart des victimes, j’ai fait l’erreur de croire qu’il avait un bon fond.

Du fait de ses talents de manipulateur, je pensais que c’était quelqu’un de torturé intérieurement… mais fondamentalement bienveillant.

Il a fallu qu’il finisse par m’attaquer frontalement pour que je réalise mon erreur épouvantable !

Si j’ai un conseil à donner, c’est celui-ci : ne faites pas comme moi, n’attendez pas qu’il « tombe le masque ».

Aujourd’hui, je suis sorti de son emprise et je revis, après des années de souffrance !

A présent, il peut continuer à essayer de me faire du mal, cela m’indiffère profondément. Ses attaques ne me touchent plus, car j’ai compris qui il est. Il ne peut plus rien contre moi.

Je sais que c’est sa nature, qu’il ne changera pas. Et si j’ai réussi à m’en sortir, tout le monde peut le faire.

Alors si vous êtes persuadé qu’un proche est bien un « pervers narcissique », il n’y a qu’une chose à faire : démasquez-le, et fuyez !

En effet, c’est le meilleur conseil qu’on puisse donner, même si ce n’est pas toujours facile à faire.

La priorité est de vous en libérer, et le plus tôt est toujours le mieux.

Ce n’est pas seulement votre bien-être qui est en jeu, mais votre santé mentale et physique !

Heureusement, ces personnes toxiques ne sont pas nombreuses, mais si vous avez le malheur de « mal tomber », il faut ouvrir grand les yeux, dès que possible, et agir en conséquence.

Témoignages : vous avez vécu une expérience avec un pervers narcissique ?

Si vous avez vous aussi été victime, n’hésitez pas à témoigner, en commentaire de ce message !

Libérons la parole et serrons-nous les coudes contre les manipulateurs !

PS2 : pour ceux que le sujet intéresse particulièrement, voici des extraits très intéressants d’un article de Marie-Jeanne Huguet, spécialiste en PNL :

« Nous sommes tous les auteurs de petits mensonges. La plupart sont nommés mensonges de confort car ils nous aident à rendre le quotidien et la vie moins cruels. Pourtant, il existe quelqu’un qui va beaucoup plus loin que quelques simples exagérations, afin de donner du poids à son existence : c’est le manipulateur.

Une première caractéristique : son instabilité. Le manipulateur ne tient pas en place. Il change fréquemment de lieu de résidence, de ville ou de pays selon le degré de sa pathologie. Il ne parvient pas à se fixer dans un emploi (sauf s’il a le pouvoir et impose sa volonté aux autres).

Il ne dissimule pas seulement ses actes mais aussi ses pensées profondes, car il sait bien en quoi elles peuvent choquer ceux qui l’entourent, ce qui fait qu’elles ne sont pas dicibles. Le manipulateur enfouit ses émotions (ou une partie de ses émotions, celles qui n’apitoient pas les autres) afin de ne pas se retrouver seul.

Ainsi, sa psyché est une véritable cocotte-minute, source de brusques sautes d’humeurs ressemblant à des élans de schizophrénie. On peut parfois lui découvrir plusieurs personnalités selon les situations dans lesquelles on le place.

Le manipulateur est une éternelle victime, non qu’il ne voie pas sa part de responsabilité dans les événements, mais qu’il la nie afin de préserver le regard des autres sur lui. De plus, ce statut de victime lui attire toutes les sympathies. On le prend en pitié avant de vouloir l’aimer.

Le manipulateur recherche avant tout des alliances, des personnes prêtent à le défendre en cas de besoin. Mais ces personnes ne pourront pas compter sur lui, il les lâchera dès que son intérêt sera ailleurs. Pire, il est capable de monter les autres personnes contre son ou ses anciens complices, il joue au jeu : « battez-vous, moi, je tire mon épingle du jeu ». D’autre part s’il a besoin d’alliance (besoin d’être aimé, d’être valorisé, d’être consolé car s’il est une victime, il se sent une victime grandiose), il a aussi toujours besoin d’une proie, de personnes dont il absorbe la vitalité, les valeurs, l’innocence.

Le manipulateur a un besoin vital de détruire, (il lui faut absorber la substance vitale de l’autre, ses capacités, son savoir, son innocence, car il se sent vide à l’intérieur).

Les manipulateurs ont un grand mal-être intérieur qu’ils cachent soigneusement par la manipulation, ils se mettent à l’abri derrière une carapace qu’ils se forgent mais lorsque cette carapace ne résiste plus, ils se trouvent confrontés au vide, à la souffrance qui est en eux, ils voient, avec horreur, leur réalité en face…

Les arguments d’un manipulateur semblent toujours, à première vue, logiques et moraux. Il ne tient pas compte d’autrui, tout en prétendant paradoxalement le contraire. Il peut mal supporter la critique. Certains manipulateurs à qui l’on tente de faire reconnaître un défaut ou une erreur, réussiront habilement à retourner les accusations contre leur accusateur.

Parfois menteur, souvent dominant, le manipulateur cherche souvent à mettre mal à l’aise son interlocuteur, par exemple en ne le regardant pas pendant une conversation, en faisant autre chose en même temps, en lui demandant des tâches impossibles… Souvent il fait passer ses désirs personnels pour quelque chose de bon pour tous ou de moralement acceptable.

Le livre « Les manipulateurs sont parmi nous » mentionne que tout le monde a la capacité de modifier, à son avantage, le comportement d’un autre. La légère capacité de manipuler ne fait pas nécessairement d’une personne une manipulatrice. De plus, les manipulateurs n’ont que très rarement toutes les caractéristiques des manipulateurs. Le vrai manipulateur est atteint d’un problème de personnalité constant : il veut obtenir à chaque fois qu’une occasion se présente le maximum des autres. »

217 commentaires

  • Haudiquet dit :

    Merci pour cet article. Même si on retrouve, dans toute lecture sur le pervers narcissique, les arguments fondamentaux, on en apprend toujours. Pour mon cas, c’est mon fils, la trentaine, qui est sous l’emprise d’une P.N. et depuis 4 ans, il s’est détourné de nous, sa famille, ses amis. On a tenté quelques “retrouvailles”, à la “plus grande joie” de sa compagne car un bébé est né de leur union car elle avait besoin de jouer le rôle de “maman” devant nous, les grands-parents, mais toutes ont tourné au fiasco dans les jours qui suivaient comme si notre fils ne souhaitait pas dans le fond nous impliquer dans sa vie de “souffrance”, que nous en soyons témoins. Aujourd’hui, aux lendemains de ces fêtes tant familiales passées sans lui, nous nous interrogeons : que faire pour faire “exploser” ce noyau de perversion ?

  • Meresse dit :

    Le père de mes trois enfants etait ainsi j en ai subit les frais vu que durant 7 ans il m a detruite juste a me faire croire que c etait a cause de moi . J ai fuis cet homme et je n ai aucun regret.

    • Steuf dit :

      Attention car les enfants héritent également en partie des gènes de leur père. Mon ex est un PN, son père avait également des troubles psychiatriques très sérieux. Après ce n’est pas systématique heureusement.

  • vergne dit :

    cela me fait penser à notre Président!!!!!
    dès que je le vois à la télé je change de chaine,
    a part lui, je n’en connait ,dieu merci ,pas d’autre
    Bien cordialement.

    • colllombet dit :

      Si vous participez à ce forum dans le seul but que l’on vous lise et porter en dérision un sujet grave et profond, garder vous d’intervenir.

  • Stéphanie C. dit :

    Bonjour et merci de proposer cet espace d’expression pour témoigner, car lorsqu’on est victime d’un pervers narcissique on est souvent dépourvue de confiance en soi, on a peur d’en parler et comme il m’est arrivé de le vivre, une partie de l’entourage ne veut même pas entendre, ni considérer et encore moins reconnaître les graves conséquences que cela peut avoir sur la victime.
    Cela fait maintenant 3 ans que je me suis détachée du pervers narcissique. Comment ? Après 7 ans d’emprise, j’étais physiquement épuisée, ayant tout donné à cette personne, en temps, en énergie, en dévotion… C’est peut-être cet épuisement qui m’a sauvé… Car, un jour, pour une discussion que j’avais avec elle, anodine, mon corps m’a parlé, j’ai ressentie dans mes entrailles une douleur qui m’a aussitôt fait remonté l’information à mon cerveau : C’est trop, il y a quelque chose d’anormal, tu dois t’arrêter de donner autant. Et tout simplement j’ai exprimé à cette personne, mon besoin de me reposer, d’en faire moins, de la voir moins donc, de prendre du recul. Et là… Le masque est tombé ! J’ai reçu une réponse d’une violence inexplicable et indicible. J’ai alors été choquée de voir une partie d’elle qui n’était jamais apparue, j’ai alors pris encore plus de distance. Ce sont enchaîné des scènes où cette personne passait en une fraction de seconde de supplice d’accepter son pardon, à genoux, les larmes plein les yeux et la seconde d’après, lorsque je lui demandais du temps pour lui pardonner, des insultes et menaces d’une cruauté digne du diable. J’ai immédiatement pris conscience que j’étais face à une personne atteinte d’une pathologie, j’ai fait mes recherches, me suis fais accompagné par une psycho-praticienne, et en suis arrivée au pervers narcissique.
    J’ai subi des menaces, été torturée psychologiquement pendant 3 mois de manière continu, le temps que je la licencie, car oui c’était mon employée ! Puis faisant partie d’association où elle était également, je la croisais de temps en temps, elle a fait courir de graves calomnies à mon encontre, des personnes m’ont tourné le dos… Dans un 1er temps je tenais à ces associations et n’ai pas voulu en partir, pensant qu’avec le temps elle se calmerait. Elle ne s’est jamais arrêtée, allant de plus en plus loin dans les mensonges. J’ai fini au bout de 3ans par démissionner de ces associations, il est primordial pour sa santé mental et physique de couper tous les liens de loin ou de près avec ces personnes, quitte à avoir l’impression de la laisser gagner, le plus important est de couper les contacts physiques, visuels de loin ou de près. Il est également primoridial de ne répondre à aucune attaque, de constituer un dossier en notant tout ce qui se passe, date, heure, échange de texto, courrier, mails etc… De ne pas hésiter à aller voir la gendarmerie (dans mon cas je l’ai fait et le gendarme lui même m’a avoué que je n’étais pas la première !!). Il faut s’entourer, et il faut, le plus possible, s’écouter, écouter ce que le coeur nous dit, ce que le corps exprime. Ça permet de reprendre tout doucement, petit à petit confiance. Vitale de s’accorder beaucoup de douceur, de s’octroyer des plaisirs qui nous font du bien, n’importe quoi mais de le mettre dans ses journées impérativement. Personnellement ce qui m’a sauvé c’est d’une part l’entourage qui m’a beaucoup soutenu, la psycho-praticienne, la méditation mais surtout la foi, j’ai pris à ce moment là un chemin spirituel qui m’a nourrit, soigné et donné la force de me relever, sans cette foi je ne m’en serais jamais sortie ou j’aurais pu replonger. Cela m’a aidé à voir clair sur moi-même et sur ce qui m’avait mis dans une telle situation, car ça n’était pas la première fois que je me trouvais sous emprise ; ça m’a aidé à changer et révélé que l’on ne peut rien changer chez l’autre, que si nous souhaitons ne plus vivre certaine épreuve, qu’il faut les voir en expérience et transmuter celle-ci en se changeant soi-même, accompagné du Divin, du Soi, de l’Amour universelle qui commence par soi-même… Puissiez-vous avoir cette opportunité de chemin, qui libère et élève. Merci de m’avoir lu.

  • Culotti dit :

    Bonjour à tous.
    Je voulais témoigner pour dire que le pervers narcissique est tellement manipulateur et malin qu’il est très difficile le démasquer.
    Ma mère était une perverse narcissique en puissance. Ces victimes étaient ma sœur et moi. Elle avait plus d’emprise sur ma sœur parce que plus fragile, plus faible. De plus j’ai eu la chance de rencontrer mon futur mari à l’age de 15 ans et pendant que ma mère tirait d’un côté mon futur mari me tirait de l’autre, ce qui m’a permise de garder un équilibre.
    Ma mère avait une emprise sur ma sœur telle que ma sœur lui vouait une fidélité sans faille et ceux, malgré la souffrance qu’elle endurait. Elle avait conscience que ma mère lui faisait du mal mais elle n’arrivait pas à se libérer parce ma mère la tenait. Ma mère l’a rendu dépendante d’elle par l’argent, par la culpabilité, etc…
    Ma sœur a vécu un tel enfer qu’elle a fini par mettre fin à ses jours. C’est le seul moyen qu’elle a trouvé pour sortir de l’emprise de ma mère. Quand à moi, j’ai rompu les liens avec ma mère le jour le l’enterrement de ma sœur. J’ai regardé ma mère droit dans les yeux ce jour là et je lui ai dit « c’est de mon devoir de protéger mes filles et le fils de ma sœur contre toi, tu es toxique. Par conséquent je ne veux plus te voir ni t’entendre. Tu ne te rend même pas compte que tu as poussé ta propre fille à la dépression, à l’alcoolisme et par conséquent au suicide »
    Pendant 10 ans j’ai coupé tout lien avec ma mère mais je ressentais une angoisse permanente parce que malgré ma mise à distance, elle arrivait quand même à me toucher à travers de tiers personnes. Aujourd’hui elle est décédée, je suis soulagée. Je sais qu’elle ne pourra plus m’atteindre.
    Mais voilà, je me suis remise dans les griffes d’un pervers narcissique en la personne de mon compagnon. Ayant un vécu, je m’en suis rendu compte beaucoup plus vite mais je lutte aujourd’hui à me sortir de son emprise. Je suis retombée dans mes angoisses et une grosse dépression parce qu’il me culpabilise sans cesse, il me manipule pour que je devienne son objet. Il me rabaisse sans arrêt de manière sournoise évidemment.
    Il y a un moyen de sortir de l’emprise d’un pervers narcissique, c’est de couper tous les liens avec lui. Ce n’est pas facile et cela mets du temps mais nous pouvons y arriver en reprenant notre vie en main!!

  • Herremans dit :

    Je ne sais pas si j’ai eu à faire à un pervers narcissique car malheureusement mon histoire n’a été que de très courte durée. Dans les descriptifs Annoncés i y a des similitudes.
    Une personne empathique sans affecte, quelqu’un qui joue avec les femmes et qui les jettent comme un jouet . Une personne qui vous lance des piques, qui se croit plus fort que tout le monde. Qui prend des nvelles pour se donner bonne conscience. Qui pense avoir raison dans ses propos. Bref .. certaines similitudes mais je ne suis pas psychologue donc impossible de savoir vraiment bref il m’a laisser tomber de façon violente sans mépris ni rancune.

  • Perret dit :

    Bonjour,
    Je vie avec plusieurs membres d’une famille narcissique, tous menteurs et manipulateur, cela fait trente ans, je les connais parfaitement , ils me reste quelques années à vivre avec eux, le noyau de ces quatre personnes se disloque peu à peu.

  • Anonyme par obligation dit :

    Bonjour Hervé, j’ai été victime d’une pervers narcissique qui n’est autre que la maman de notre enfant. Malgré 4 années d’études en psychanalise, je me suis fais “avoir” comme certains et ma seule possibilité de sortir de cela a été de faire en sorte que ce soit cette personne qui “ouvre” la porte de notre séparation. C’est long et il faut avoir des nerfs d’acier d’autant plus si cette personne est “hystérique”… Je ne parle pas des verres et de la vaisselle qu’il a fallu remplacer ni d’objet qui passe pas loin de vous et que l’on vous dit “je ne t’ai pas visé”… Mais je voudrais insister sur un point que vous n’avez pas indiqué. Ces personnes vous isolent de votre environnement immédiat et de votre famille, pire ils peuvent prendre les membres importants de votre famille en témoin en devenant leur “meilleure amie”. C’est aussi un point caractéristique du “pervers narcissique” ! J’en parle en connaissance de cause !!!

  • Nadine dit :

    Merci d’en parler en expliquant vraiment bien ce qu’est un pervers narcissique “de tous les jours”.
    Il n’y a qu’une seule solution quand il s’agit du conjoint : il faut fuir absolument. Il n’y a aucune alternative puisque la communication, donc l’échange, sont impossibles. J’ai été mariée avec un pervers, ils ne sont pas tous agressifs ni colériques, il y en a qui détruisent tout calmement, à dose homéopathiques sur le long terme. Ils sont en général difficiles à être démasqués, ce serait trop simple autrement et ils feraient beaucoup moins de victimes.
    J’ai la malchance d’avoir une collègue de travail que j’assimile à mon ex mari pervers, n’ayant pas de lien affectif avec cette personne, j’ai pu m’en méfier et agir pour m’en préserver. Néanmoins, elle “gouverne” à elle seule tout le service car personne ne veut l’affronter, tout le monde en a très peur et marche sur des oeufs !! donc elle fait ce qu’elle veut bien qu’elle ne soit que secrétaire. Or c’est bien là que réside la difficulté avec ces personnes toxiques, c’est qu’elles ont comme un masque et sont très bien insérées socialement la plupart du temps. Ce sont les seules à ne pas souffrir de leur état car elles sont dépourvues de sentiments mais possède toutefois un “faux ego” qui les protègent en apparence. Comme les paranoïaques, elles n’iront jamais demander de l’aide puisque pour elles il n’y a pas de problème, ce sont les autres qui en ont !
    Il faut bien retenir que les victimes, elles, devront faire preuve de beaucoup de courage et de patience pour s’en sortir vraiment. Il ne faut pas oublier que les papas pervers s’en prennent souvent à l’un de leurs enfants et transmettent leur pathologie. alors, oui, quand on est une épouse,conjointe et une maman, on prend son courage à deux mains avec ses enfants et on fuit. il n’y a AUCUNE AUTRE ALTERNATIVE.

  • NOËL dit :

    Bonjour,
    J’ai été mariée à un pervers narcissique pendant 25 ans (le père de mes deux enfants).
    Manipulateur, il nous a surtout éloignés de ma famille prétextant que les réunions familiales l’ennuyaient. Nous étions toujours les premiers à partir !
    Il avait beaucoup d’emprise sur moi et m’amenait toujours à me faire douter de moi-même. Très souvent, comme il voulait avoir raison, je “laissais tomber” et le laissais faire.
    Sexuellement j’ai gardé beaucoup de “cicatrices” !!! Il me faisait culpabiliser en donnant pour exemple untel ou untel qui avait soit-disant une vie sexuelle très épanouie. Il allait jusqu’à noter dans son agenda …….
    L’ année dernière, divorcés depuis 11ans, il est venu à l’enterrement de chacun de mes parents et il m’a demandé si on pouvait rester en contact. Je ne lui ai pas répondu. J’ai surtout ignoré sa demande.
    Séparée, divorcée, je suis redevenue celle que j’étais et bien des personnes de mon entourage m’ont fait la remarque, “On te retrouve !! ”
    J’étais vraiment sous son emprise !!

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