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Saviez-vous qu’une certaine habitude de vie, en apparence inoffensive, est aussi nuisible pour votre santé que de fumer 15 cigarettes par jour ?

Son importance est souvent sous-estimée, notamment par rapport à ces quatre piliers fondamentaux de la santé :

1. Une bonne alimentation, riche en légumes et pauvre en sucres rapides ;

2. Une activité physique régulière, qui stimule votre cœur et maintient votre masse musculaire ;

3. Une gestion efficace de votre stress, avec un sommeil réparateur ;

4. Une protection contre les poisons de la vie moderne (pesticides, perturbateurs endocriniens, médicaments toxiques etc.)

Bien sûr, si vous suivez ces 4 règles, vous diminuez drastiquement le risque d’être touché par la maladie et la dégénérescence liée à l’âge.

Mais ces efforts peuvent être réduits à néant si vous négligez le 5ème pilier de la santé et de la longévité.

Pour vous le faire découvrir, je vous invite à un petit voyage dans les « zones bleues », ces fascinantes régions du monde où l’on compte le plus de centenaires.

L’île mystérieuse où les hommes vivent aussi longtemps que les femmes

Notre parcours commence par la Sardaigne centrale. Ici, dans les villages de montagne, la longévité des habitants est impressionnante, comparable à celles des habitants d’Icarie en Grèce, l’autre île des centenaires de la Méditerranée.

Mais le plus frappant, c’est que cette région de Sardaigne est l’un des seuls endroits au monde où les hommes vivent quasiment aussi vieux que les femmes ! On compte 10 fois plus d’hommes de plus de 100 ans qu’ailleurs.

Pourquoi ? L’explication la plus vraisemblable risque de vous étonner : parce que ces hommes ont des relations particulièrement riches et étroites avec autrui.

Partout ailleurs dans le monde, on observe que les femmes, comparé aux hommes, ont des contacts beaucoup plus fréquents avec les membres de leurs familles, leurs amies ou leur voisinage. Et c’est sans doute ce qui explique en partie pourquoi elles vivent plus longtemps.

Car dans les villages sardes, où les hommes vivent si vieux, ils ont des relations humaines tout aussi intenses que les femmes.

Quand la chercheuse Susan Pinker s’est rendue sur place pour connaître le secret de leur longévité, elle s’est heurtée à un petit problème logistique : les centenaires qu’elle voulait interroger n’étaient jamais seuls !

Déjà, ils vivaient souvent sous le même toit que leurs enfants.

Là-bas, les maisons de retraite n’existent pas. Et pour cause : voici ce qu’a répondu une femme de 60 ans à Susan Pinker, lorsqu’elle lui a demandé si cela ne lui pesait pas trop d’héberger son oncle de 102 ans, presque sourd et un peu bourru :

« Non, non ! Vous, les Américains ne comprenez pas cela. C’est un plaisir que de m’occuper de lui. Il représente mes racines. Les seniors de ce village sont notre trésor » [1]

Et même lorsqu’ils vivent seuls, ils ne sont jamais isolés.

Prenez l’exemple d’un de ces anciens, Salvatore Pina (94 ans). Lui et ses 3 amis, âgés de 88 à 90 ans, passent presque toute la journée ensemble. Ils se voient le matin pour prendre le café. Puis l’après-midi pour jouer aux dominos. Et enfin, ils se retrouvent à nouveau le soir, pour boire le vin local, le Cannonau. [2]

On retrouve cette intense proximité sociale dans toutes les « zones bleues », à commencer par la fameuse « île des centenaires » à Okinawa (Japon).

D’Okinawa à Abkazhan, une même solidarité humaine

A Okinawa aussi, les liens familiaux sont primordiaux, et les personnes âgées sont respectées et honorées.

Mais là-bas, la vie sociale est aussi enrichie par une institution typique, le « moai ». C’est une sorte de « club » dans lequel on est inscrit pour toute la vie, dès le plus jeune âge.

Les membres se rencontrent chaque semaine pour être ensemble, rigoler, chanter ou partager le thé. L’objectif, à l’origine, était de régler des problèmes pratiques de la vie en communauté. Mais rapidement, les « moai » sont devenus des familles étendues, dans lesquelles chaque membre sait qu’il pourra s’appuyer sur les autres en cas de difficulté.

Le chercheur Dan Buettner mentionne le cas de deux femmes qui faisaient partie du même « moai » depuis 98 ans. A 102 ans, elles continuent à se voir, à boire du saké. Il leur arrive de se disputer, comme un vieux couple, mais elles savent qu’à la moindre difficulté, elles pourront compter l’une sur l’autre.

Le « yuimaru », la solidarité, est une valeur clé à Okinawa. Lorsque vous construisez une maison, tout le village est là pour vous apporter de l’aide. Chacun sait qu’il peut compter sur son voisin s’il a besoin d’un coup de main ou s’il tombe malade.

Un bel exemple est cette femme âgée qui tenait une petite boutique familiale. Lorsque son mari est mort et qu’elle n’avait plus grand chose à vendre, les habitants du quartier continuaient à passer la voir, pour faire quelques achats et surtout lui tenir compagnie.

On retrouve la même convivialité et solidarité dans toutes les « zones bleues » où vivent le plus de centenaires. Dans la république d’Abkazhie, dans le Caucase, on trouve souvent 3 ou 4 générations sous le même toit. La vieillesse est perçue comme source de respect et de sagesse, et non comme un fardeau. Même chose à Vilcabamba, au Pérou.

Et quand on regarde ce qui se passe dans nos pays occidentaux, on s’aperçoit que la richesse des relations sociales y est aussi un facteur clé de santé et de longévité.

Les relations humaines, le vrai secret de la longévité

C’est notamment la conclusion de l’extraordinaire « étude d’Harvard », commencée en 1938 et encore poursuivie aujourd’hui.

Depuis près de 80 ans, des chercheurs ont observé minutieusement le parcours de vie de centaines d’Américains. Sur les 724 du départ, 60 sont encore en vie.

Chaque année, ces hommes sont interrogés en détail sur leurs habitudes de vie. Les chercheurs ont aussi accès à leurs dossiers médicaux, leurs analyses sanguines. Ils savent à peu près tout de leur vie, depuis leur adolescence avant la seconde guerre mondiale !

Ils ont pu analyser les habitudes de vie protectrices : celles qui permettent de vieillir en bonne santé… et celles qui menaient à la maladie ou la mort prématurée.

Sans surprise, les chercheurs ont observé que l’alcoolisme, le tabac et l’absence d’activité physique étaient délétères pour la santé.

Mais lorsque le directeur actuel, le Dr Waldinger, a cherché à synthétiser les innombrables enseignements de cette étude, il a eu cette phrase :

« La conclusion la plus nette que nous pouvons tirer de cette étude de 75 ans est celle-ci : de bonnes relations nous maintiennent heureux et en bonne santé. C’est tout. » [3]

La qualité compte au moins autant que la quantité

S’il est aussi affirmatif, c’est que les données qu’il a recueillies vont toutes dans le même sens.

Les hommes qui étaient davantage liés socialement à leur famille, à leurs amis et à leur voisinage étaient plus heureux et vivaient plus longtemps que les autres. Avoir un cercle élargi de relations sociales est bénéfique, alors que l’isolement tue.

Mais la quantité ne fait pas tout. Les chercheurs ont aussi constaté qu’il était aussi primordial d’avoir dans sa vie une ou plusieurs personnes très proches, sur qui vous savez que vous pouvez compter.

De fait, on peut se sentir seul et isolé affectivement au milieu d’une foule… voire au sein de son propre couple. Dans l’étude d’Harvard, par exemple, les mariages très conflictuels avaient des conséquences désastreuses pour la santé mentale et la longévité des conjoints.

En revanche, il apparaît clairement que les mariages stables sont l’un des meilleurs gardiens de la santé qui existe. Plus la relation qui unissait les conjoints était étroite, moins ils subissaient de maladies chroniques, de maladies mentales ou de déclin cognitif.

Cela ne veut pas dire qu’une bonne relation de couple doit être un long fleuve tranquille. Selon le Dr Waldinger, les disputes n’avaient pas d’impact majeur sur la santé, du moment que les époux sentaient qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre en cas de difficulté.

Sceptique ? Une rafale d’études qui le confirment

Depuis l’étude d’Harvard, l’impact des relations sociales sur la santé suscite la passion des scientifiques.

En 2010, les chercheurs de l’Université de Birmingham ont étudié statistiquement le mode de vie de 309 000 britanniques. Ils ont découvert que ceux qui avaient de fortes attaches familiales et amicales avaient presque deux fois moins de chance de mourir prématurément que les personnes isolées.[4]

Avoir de bonnes relations humaines était nettement plus protecteur que de faire de l’activité physique ou de ne pas être en hypertension.

Plus étonnant encore : d’après cette étude, être isolé était plus délétère pour la santé que de fumer 15 cigarettes par jour !

Bien sûr, il n’est pas toujours facile de démêler les causes et les effets. Être heureux et en bonne santé facilite les relations avec les autres, alors que la maladie peut conduire mécaniquement à se couper d’autrui.

Mais les recherches récentes sont unanimes à conclure qu’il y a bien un lien direct de cause à effet entre l’isolement et la santé :

– En 2014, des psychologues de l’Université de Michigan ont découvert que les personnes ayant peu de relations humaines avaient plus de risques de faire une crise cardiaque que celles qui sont bien entourées ; [5]

– En 2015, une revue d’étude a montré que l’isolement social augmentait le risque de mortalité de 30 %, un chiffre comparable aux autres grands facteurs connus de mortalité ; [6]

– En 2016, des chercheurs de l’Université de Caroline du Nord ont montré que les personnes bien entourées avaient une meilleure tension artérielle que les autres, ainsi qu’un niveau moins élevé d’inflammation.

Une dernière étude américaine a montré que les personnes âgées isolées souffrent deux fois plus de déclin cognitif que celles qui ont des liens étroits avec leur famille, leurs amis et leur voisinage. [7]

La puissance thérapeutique des relations humaines ne fait plus de doute. Ce qui reste à comprendre, c’est la façon dont cette magie opère.

Mais d’où vient ce prodige ?

Une des raisons de cet effet thérapeutique n’a rien de mystérieux : lorsque vous êtes entouré, vous avez tout simplement plus tendance à faire attention à vous, à votre alimentation et à votre activité physique.

Ma tante de 88 ans vit seule et a perdu la vue il y a quelques années. Les jours où personne ne vient la voir, elle se nourrit à peine… alors qu’elle mange de bon cœur lorsqu’elle est entourée.

Mais l’isolement impacte aussi directement le fonctionnement même de nos cellules.

Subir un déficit affectif a les mêmes effets sur l’organisme qu’un stress chronique : notre tension est plus élevée, nos hormones sont aux aguets, notre cœur est sur le qui-vive… toutes choses qui épuisent nos cellules et nous rendent plus vulnérables aux maladies chroniques.

A l’inverse, lorsque nous sommes aimés et entourés, nos fonctions physiologiques sont harmonisées… et notre santé est protégée.

Le seul fait de prendre quelqu’un dans ses bras déclenche les hormones d’ocytocine et de vasopressine qui réduisent le stress, la douleur et favorisent la guérison des cellules.

Des chercheurs de l’Université de Californie vont plus loin encore. Ils pensent que les contacts sociaux ont un effet direct sur nos gènes, et en particulier ceux qui régulent notre système immunitaire… et combattent le cancer. [8]

Et le fait est que, parmi des femmes touchées par un cancer du sein, celles qui ont un réseau social actif et de nombreuses interactions avec autrui ont quatre fois plus de chances de survivre que les femmes les moins entourées. [9]

Alors quelle que soit la raison exacte de ce petit prodige, ce qui compte, c’est de s’y mettre !

Et si l’on faisait des efforts ?

Le problème est qu’il est plus facile de mettre des brocolis dans son assiette que d’entretenir des relations riches et agréables avec sa famille, ses amis et son voisinage.

C’est un travail de toute une vie, qui ne s’arrête jamais. Et il est vrai que ce qui est facile et inné pour certaines personnes est beaucoup plus compliqué pour ceux qui sont moins à l’aise socialement.

Mais la vérité, dans ce domaine comme dans d’autres, c’est qu’avoir de bonnes relations demande d’abord des efforts, tout simplement.

Et il serait temps d’attacher au moins autant d’importance à ces efforts-là qu’à ceux visant à arrêter de fumer ou se mettre au jogging.

Voici quelques pistes pour élargir votre cercle social. Vous les connaissez aussi bien de moi, mais une piqûre de rappel ne fait pas de mal :

– Rejoignez ou créez un groupe autour d’une même passion. Que ce soit pour faire de la randonnée, jouer aux cartes ou faire de la photo, essayez d’imiter les anciens d’Okinawa en vous créant votre « moai » bien soudé.

– Essayez des activités qui vous feront rencontrer de nouvelles personnes. Si vous vous mettez à des activités bénéfiques comme le yoga, la danse ou le tai chi, vous ferez même d’une pierre deux coups pour votre santé !

– Résistez à l’envie de dire « non » aux invitations : on a toujours une bonne raison de rester tranquillement chez soi, mais cela vaut la peine de faire l’effort de sortir de son petit confort !

– N’hésitez pas à participer à une activité associative d’aide aux autres. Non seulement vous y rencontrerez d’autres personnes, mais le simple fait de « donner » de son temps pour d’autres a des effets bénéfiques pour la santé.

– Essayez d’enrichir votre relation avec les personnes que vous croisez régulièrement (voisins, commerçants, etc.). Apprenez à mieux les connaître.

– Passez du temps avec les membres de votre famille. Organisez des repas ou des sorties pour les rassembler. Contactez ceux avec qui vous n’avez pas parlé depuis des années. Faites la paix, oubliez les vieilles rancunes.

– Ne laissez pas vos amis s’éloigner. Montrez-leur qu’ils peuvent compter sur vous. Et n’hésitez pas à montrer vos points de vulnérabilité ou à partager vos secrets : c’est une des clés pour cimenter une relation de confiance réciproque.

Et bien sûr, si vous êtes en couple, prenez le plus grand soin de votre relation. Efforcez-vous de faire davantage de choses ensemble au quotidien (marcher, manger, parler, etc.). Essayez de nouvelles activités à deux. Et ne passez pas une seule journée sans contact physique affectueux.

Le (regretté) Dr David Servan-Schreiber le résumait à sa façon :

« Ce qui importe, c’est le sentiment de pouvoir être soi, complètement, avec quelqu’un d’autre. De pouvoir se montrer faible et vulnérable autant que fort et radieux. De pouvoir rire mais aussi pleurer. De se sentir compris dans ses émotions. De se savoir utile et important pour quelqu’un. Et d’avoir un minimum de contact physique chaleureux. D’être aimé, tout simplement. » [10]

Le paradis, c’est les autres.

Sources :

[1] Susan Pinker, The Village Effect, Atlantic Book, 2015

[2] Want great longevity and health ? It takes a village by Dan Buettner, The Wall Street Journal

[3] Qu’est ce qui fait une vie réussie ? Leçons de la plus longue étude sur le bonheur, par Robert Waldinger. Conférence TED à visionner sur ce lien.

[4] Social relationships and mortality risk : a meta analytic review by Julianne Holt-Lunstad et al. PLOS Medicine

[5] Perceived neighbourhood social cohesion and myocardial infarction, Eric S Kim, Armani M Hawes, Jacqui Smith, J Epidemiol Community Health, 2014

[6] Loneliness and Social Isolation as Risk Factors for Mortality, Julianne Holt-Lunstad et al., Sage Journals

[7] Effects of Social Integration on Preserving Memory Function in a Nationally Representative US Elderly Population, Karen A. Ertel et al. Am J Public Health. 2008 July;

[8] Social regulation of gene expression in human leukocytes, Steve W Cole et it, Genone Biology 2007

[9] Social networks, social support, and survival after breast cancer diagnosis, Kroenke CH et al. J Clin Oncol. 2006 Mar

[10] L’amour médecin, David Servan-Schreiber – Psychologies Magazine – Mai 2002

955 Comments

  • Chanal dit :

    Merci pour cette lettre, comme toujours très instructive. Moi qui suis en train de prendre une nouvelle voie et qui cherche des pistes, c’est une piste très importante qui m’est donnée là. Bonne journée

  • pieracci-prat dit :

    Le fait de vivre ensemble, accompagné, d’être en relation avec autrui, pas relégué dans une maison de retraite…, peut vraisemblablement aider à mieux vivre, OK ! Très bien…, mais le Créateur de l’univers, notre Créateur, dans tout cela, vous ne l’évoquez pas me semble-t-il, pourquoi ?
    Cordialement,
    gmpp

  • THOMELIN dit :

    Bonjour,
    Les exemples du Japon, Iles grecques, Sardaigne, etc… existent en France et se développent avantageusement.
    Ces modèles de vie, favorisant les contacts, les échanges, se trouvent dans les habitats participatifs autrement appelés habitats partagés ou encore éco-lieux.
    Je vous donne comme référence la plateforme Regain.org. Vous pourrez mesurer l’ampleur de ce mouvement éco-citoyen.
    Il serait intéressant que les scientifiques qui collaborent à votre revue étudient, sur le long terme, l’état de santé des groupes qui partagent, depuis leur création, les projets et expérimentent le vivre-ensemble dans ces lieux nouvellement conçus pour favoriser les relations humaines et l’action commune en réaction contre une société ayant fait éclaté tous les repères traditionnels.
    Pour ceux qui ont déjà fait le choix de l’économie sociale et solidaire, ce seraient aussi des arguments scientifiques de poids pour interpeller les responsables, décideurs, défenseurs de l’économie de marché classique sur des modèles combien plus satisfaisants : Diversité de compétences, de techniques, de richesses et de confiance redonnée à l’homme, et surtout reconquête de ses choix de vie face à la toute puissance dictatoriale de la numérisation.

  • ELISSALDE dit :

    Bonjour et merci Mr Bazin. Je viens de lire votre lettre et au fur et à mesure de ma lecture une sensation de légèreté et de douceur m’envahissaient de plus en plus jusqu’à ce que je me sente carrément joyeuse! C’est tout simplement le fait de voir que vous confirmez avec votre texte une vérité que j’ai mis longtemps à découvrir à mes dépends. Subissant des relations chaotiques, des expériences décevantes voire destructrices, j’ai entrepris une psychothérapie. Je ne comprenais pas mon mal être car j’étais pourtant très entourée et active. Après de longues années de psychanalyse et de tonnes de livres avalés j’ai trouvé mon équilibre. Avec mon commentaire j’ai juste envie d’apporter une précision : il ne suffit pas d’être entouré et actif, il faut oser quitter les relations nocives, destructrices, même si ce sont des proches envers lesquels on aurait des devoirs affectifs et autres. On peut tomber gravement malade si on reste en relation avec des êtres négatifs et destructeurs. Il faut du courage pour aller contre les idées reçues , la pression sociale. J’ai donc fait le tri dans mes relations, choisi les activités que j’aime vraiment. Aujourd’hui je m’entoure des gens sincères, authentiques qui savent aimer, d’amitié ou d’amour et le soleil est entré dans ma vie. A mon âge « assez » avancé j’ai une santé de fer,bien meilleure qu’étant jeune et je rayonne de joie de vivre! Oui, vous avez mille fois raison, l’ AMOUR est le vrai médicament à tous nos maux, qu’ils soient psychiques ou physiques. Encore merci pour votre lettre tellement bienfaisante.

  • delmotte dit :

    j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette lettre, je suis assez solitaire et cela ma donne l’envie de faire un effort en ce sens. merci

  • Anne-Marie dit :

    Grâce à Facebook, une amie que j’avais perdu de vue pendant 50 ans, nous étions à l’école ensemble à 10 ans, m’a retrouvé. Je vous prie de croire qu’on ne se quitte plus et on se voit le plus souvent, dès que nous le pouvons avec nos enfants et petits-enfants.

  • Anne-Marie dit :

    Merci Mr. Bazin de nous avoir rappelé quelques pistes pour élargir notre cercle social. On les oublie parfois. Il était important d’aborder ce sujet de l’AMOUR. Le drame de la société occidentale en général c’est qu’elle est trop individualiste, « chacun dans son coin » et le lien familial ou amical disparaît peu à peu, d’où beaucoup de gens vivent et meurent dans l’isolement et la solitude. C’est une bouffée d’oxygène que de nous rappeler tout ça.

  • Corinne Dude dit :

    Je suis tout à fait d accord je consacre beaucoup de temps à l amitié. Et j ai même retrouvé une ancienne amie récemment. L amour de mon mari et de ma fille est primordiale mais nous n oublions jamais de réunir nos familleset nous gardons nos amis qui sont proches de nous. Faire la fête régulierement avec eux nous rend heureux. Notre maison est ouverte à la famille, amis aux personnes qui nous aiment et que nous aimons.

  • Marguerite Baranger dit :

    Cette lettre me confirme dans mes pensées dans mon état actuel .Je vis seule , enfants et petits-enfants sont assez éloignés .Agée de 88 ans , correspondante de presse ,j’ai pris dix ans au moins d’un coup depuis quelques mois: perte de mémoire , de cheveux, arthrose qui m’oblige à prendre une canne etc;.et me trouve isolée , sans envie de vivre ainsi;dans la journée je pars avec mon appareil photo pour continuer a assurer les reportages sur le secteur et pendant un temps je retrouve l’envie de vivre ‘ »Comme AVANT »Alors merci pour votre lettre , je vais reprendre courage (peut-être).

  • depaulis dit :

    je suis tout à fait d’accord avec votre article, l’humain n’est pas fait pour vivre seul…..et beaucoup de gens imaginent la communication à travers les moyens modernes, certes utiles, mais qui ne doivent pas faire oublier les contacts physiques;
    merci pour vos articles toujours enrichissants!

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