Skip to main content

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont certainement le prochain scandale sanitaire, les dangers des IPP sont nombreux

Depuis 2009, il est en vente libre. Des centaines de milliers de Français en prennent quotidiennement. Les médecins le prescrivent à tour de bras.

Vous avez probablement déjà eu affaire à eux si vous souffrez de brûlures d’estomac ou de régurgitations acides (reflux), ou si vous prenez régulièrement des médicaments anti-inflammatoires.

Mais nous sommes tous concernés par cette affaire.

Car c’est un véritable cas d’école des dérives de la médecine moderne, sous l’influence des puissantes industries pharmaceutiques. C’est l’exemple type des produits chimiques nocifs prescrits sans modération alors qu’il existe des approches naturelles plus efficaces.

Les IPP causent Alzheimer, crise cardiaque et insuffisance rénales graves !

Le nom est un peu barbare, mais leur fonctionnement est très simple : ces médicaments réduisent drastiquement l’acidité de l’estomac, en interférant avec la protéine responsable de cette acidité (la « pompe à protons »).

La marque la plus connue est Inexium. Mais il en existe d’autres : Nexium (esoméprazole), Lanzor, Ogast, Ogastoro (lanzoprazole) ainsi que Mopral et Zoltum (omeprazole).

En France, les IPP « pèsent » au moins 1,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 900 millions sont remboursés par la sécurité sociale. Cela représente environ 60 millions de boîtes de médicaments vendues chaque année !

Comme beaucoup de médicaments, ils peuvent être utiles dans des cas précis, sur courte période – quelques semaines maximum.

Mais quand ils sont pris pendant des mois, voire des années, on se retrouve avec une catastrophe sanitaire.

Les Principaux effets nocifs répertoriés des IPP :

Les IPP augmentent d’au moins 44 % le risque d’Alzheimer et de démence !

On le sait grâce à l’étude de chercheurs allemands qui ont suivi 73 000 personnes de plus de 75 ans pendant 7 ans. Ils ont constaté que ceux qui avaient pris des IPP pendant plus de 4 mois avaient un risque de démence augmenté de 44 à 66 % !

A lire aussi :  ces médicaments qui causent Alzheimer

Ces résultats effarants ont été publiés dans le prestigieux Journal of the American Médical Association (JAMA) en février 2016.

Les IPP Augmentent le risque d’infarctus de 20 %

Les chercheurs de l’Université de Stanford ont épluché les dossiers cliniques de 2,9 millions de patients, et les résultats font froid dans le dos : à tout âge, les IPP augmentent de 16 à 21 % le risque de crise cardiaque.

La même étude a montré qu’ils augmentent aussi de 122 % le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire.

Les IPP Augmentent le risque de maladie grave des reins de 20 à 50 %

Cette fois, ce sont plus de 10 000 personnes qui ont été suivies pendant 15 ans. Elles n’avaient au départ aucun problème particulier aux reins. Mais à l’arrivée, celles qui prenaient des IPP avaient été davantage touchées par une maladie grave des reins.

Ces résultats, publiés dans le JAMA en 2016 , ont été confirmés par une autre étude récente qui a suivi 240 00 personnes pendant 17 ans. Et cette étude a en plus trouvé que celles qui prenaient des IPP avaient un risque de mourir prématurément augmenté de 76 % ! [3] [4]

Cela fait beaucoup, non ?

Surtout que ces résultats s’ajoutent aux effets que l’on connaissait déjà : un risque accru de fracture de la hanche , de pneumonie ou encore d’infection par la bactérie Clostridium difficile. [5]

L’absurdité de la situation au sujet des IPP

Bien sûr, tout médicament a potentiellement des effets secondaires. C’est toujours un risque qu’il faut peser soigneusement par rapport aux bienfaits attendus.

Mais la situation actuelle est absurde à tous points de vue.

Car non seulement les effets secondaires graves de ces médicaments étaient largement prévisibles, mais :

  • Les IPP ne guérissent jamais le patient : ils soulagent le symptôme – la douleur – sans jamais s’attaquer à la racine du problème ;
  • Les IPP aggravent même le problème initial : ce qui piège le patient dans un cercle vicieux où il ne peut plus se passer de ses médicaments, qui pourtant lui font du tort ;

Ceci, alors que pour lutter contre les brûlures d’estomac, il existe quantité de remèdes naturels, efficaces et sans le moindre effet secondaire.

Cela vous paraît fou ? C’est normal, personne n’explique jamais clairement aux patients ce que je vais vous révéler :

Les brûlures d’estomac ne sont pas dues à un excès d’acidité

A première vue, le raisonnement des labos se tient : l’acidité cause les brûlures d’estomac, donc il suffit de supprimer cette acidité pour résoudre le problème.

Et sur ce point, les IPP sont efficaces : ils réduisent la sécrétion d’acidité dans l’estomac de 90 à 95 %.

Ils sont si puissants qu’ils ont largement éclipsé les médicaments plus anciens, comme les anti-H2, ou les simples pansements gastriques occasionnels type Gaviscon.

Mais il y a un problème.

Les brûlures d’estomac ne sont presque jamais causées par un excès d’acidité de l’estomac.

Car l’estomac est naturellement très acide – afin de bien digérer les aliments. Et comme la nature fait bien les choses, les parois de l’estomac sont protégées de cette acidité par une barrière efficace, la muqueuse gastrique.

Les brûlures d’estomac ne se produisent donc que dans des situations bien particulières :

– Lorsque la muqueuse protectrice de votre estomac est endommagée : on parle de gastrite si elle est irritée, et d’ulcère en cas de lésion sérieuse ;

– Lorsque le liquide acide de l’estomac remonte et brûle les tissus de l’œsophage : c’est le reflux gastro-œsophagien qui touche près de 5 millions de Français ;

Dans les deux cas, il faut bien comprendre que le problème ne vient pas d’un estomac « trop acide ».

Si la paroi de votre estomac est intacte, vous n’aurez jamais de gastrite, même si vous mangez des aliments très acides.

Les véritables coupables des gastrites sont ailleurs. Le consensus médical pointe la responsabilité des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), type ibuprofène ou aspirine, l’excès d’alcool, ainsi qu’une bactérie, Helicobacter Pylori.

Pour le reflux gastro-œsophagien, c’est encore plus évident : le problème n’est pas que l’estomac soit acide – le problème est qu’une partie de ce liquide acide remonte là où il n’est pas censé aller – dans l’œsophage.

Bien sûr, ce qui vous brûle, c’est bien l’acide au contact d’une muqueuse irritée, ou au contact de l’œsophage.

C’est pourquoi les IPP sont si efficaces pour soulager la douleur. C’est pourquoi, également, ils peuvent être utiles temporairement pour permettre aux tissus endommagés de guérir.

Mais réduire l’acidité de votre estomac ne suffira jamais à résoudre durablement votre problème de fond, que ce soit l’inflammation de la muqueuse ou le reflux gastrique.

Pire : c’est tout simplement dangereux.

Réduire l’acidité : une manœuvre d’apprenti-sorcier !

Car si notre estomac est acide, ce n’est pas pour rien. C’est parce que cela a une fonction, une utilité.

Donc si vous réduisez artificiellement cette acidité de façon prolongée, cela doit forcément poser des problèmes, non ?

Cela devrait paraître évident… sauf aux apprentis-sorciers de la médecine moderne.

Si l’estomac est acide, c’est d’abord parce que c’est indispensable à la digestion.

L’acidité de l’estomac est nécessaire pour absorber correctement les vitamines et minéraux des aliments. Si vous la contrecarrez, vous risquez fortement d’être carencé en nutriments essentiels.

Par exemple, l’absorption de vitamine B12 est insuffisante lorsque l’estomac manque d’acidité. Or une carence durable en vitamine B12 est très mauvaise pour le cerveau… et est associée à une hausse du risque de démence et d’Alzheimer.

Faut-il vraiment s’étonner que l’étude du JAMA ait montré un lien entre IPP et démence ?

En outre, les IPP réduisent l’absorption de la vitamine B9. Or on sait qu’un manque de vitamines B12 et B9 augmentent le taux d’homocystéine, un des principaux marqueurs… des maladies cardiaques !

Ne pouvait-on donc pas s’attendre à ce que les IPP les favorisent ?

Pareil pour le risque de fracture, augmenté car les IPP nuisent à la bonne absorption du calcium, pareil pour la vitamine C, le fer, le zinc et le magnésium, des nutriments impliqués dans des centaines de processus métaboliques qui concourent à notre santé et notre longévité !

Et le pire, c’est que l’acidité de l’estomac ne sert pas « uniquement » à digérer. Elle est aussi notre principal rempart contre les mauvaises bactéries.

Un estomac insuffisamment acide ne vous protège plus contre les bactéries

La plupart des bactéries ne peuvent pas survivre dans un milieu trop acide.

C’est pourquoi notre estomac est notre première ligne de défense : il empêche les bactéries que nous avalons d’atteindre notre intestin – et il empêche également les bactéries de notre intestin de remonter dans l’œsophage.

Si vous abaissez l’acidité de votre estomac, vous vous rendez donc plus vulnérable aux infections. D’où les études ayant montré un lien entre IPP et pneumonies ou Clostridium difficile.

Plus grave encore, une faible acidité peut provoquer une prolifération bactérienne dans l’intestin.

Car si l’estomac n’est pas suffisamment acide, il laissera passer des aliments non digérés dans l’intestin. Avec, à la clé, des ballonnements, des gaz et surtout un risque de fermentation et de déséquilibre de la flore intestinale.

Or l’intestin – notre « deuxième cerveau » – est un organe absolument déterminant pour rester en bonne santé.

Un simple déséquilibre de la flore intestinale et c’est la porte ouverte à l’obésité, au diabète, aux maladies inflammatoires de l’intestin (Crohn) et même à certains cancers.

Les chercheurs commencent même à faire le lien avec des maladies comme l’autisme, Alzheimer ou la dépression !

Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre sur cet organe passionnant… mais nous en savons suffisamment pour savoir qu’il faut se méfier des médicaments qui l’endommagent.

Les IPP aggravent les problèmes gastriques

Les IPP ne se contentent pas d’avoir des effets indésirables ; ils sont en eux-mêmes un obstacle à la résolution du problème qu’ils sont censés guérir.

D’abord pour des raisons psychologiques : comment remettre en cause son hygiène de vie quand il existe à portée de main un médicament aussi efficace pour éteindre le feu ?

En plus, ces médicaments sont addictifs. Une fois que vous les avez essayés, il est très difficile de s’en passer, car lorsque vous les arrêtez brutalement, les brûlures repartent de plus belle – on appelle cela « l’effet rebond ».

Et c’est ainsi qu’un médicament prévu au départ pour être pris pendant 2 mois maximum est désormais avalé par des millions de personnes pendant des années !

Plus problématique encore : loin de soigner votre problème de gastrite ou de reflux, ils l’aggravent.

Pour les gastrites, c’est évident. On a vu qu’une des causes principales des gastrites et des ulcères était la prolifération d’une bactérie, Helicobacter Pylori.

On a vu également que les bactéries n’aiment pas l’acide. Or Helicobacter Pylori a beau être beaucoup plus résistante que ses « collègues », elle n’échappe pas à la règle : si vous abaissez l’acidité de votre estomac, vous lui facilitez la tâche !

Vous mesurez l’absurdité de la situation : des patients prennent des IPP pour soulager leurs brûlures d’estomac… et aggravent du même coup leur risque de souffrir de gastrites et d’ulcères !

C’est un cercle vicieux… et il n’est pas fini.

Car une des causes directes du reflux est le mauvais fonctionnement du clapet qui sépare l’estomac de l’œsophage. En temps normal, ce clapet laisse passer la nourriture qui descend dans l’estomac, et empêche le liquide gastrique de remonter.

Mais il arrive que ce clapet se relâche. Cela se produit souvent lorsque votre ventre est soumis à une pression importante. C’est pourquoi les personnes en surpoids et les femmes enceintes sont davantage touchées par le reflux.

Mais la pression abdominale augmente dans un autre cas : lorsqu’on souffre de gaz et de ballonnements.

Or quelle est la cause première de ces désagréments qui aggravent le reflux ? Un déséquilibre de la flore intestinale… dont on a vu qu’il était amplifié par les IPP !

Les IPP sont de vrais pompiers pyromanes : sous couvert d’éteindre le feu, ils ne cessent de propager le brasier !

Et si vous avez le malheur de souffrir d’arthrose, ils risquent de créer un feu de toutes pièces.

Le danger des IPP préventifs :

Car de plus en plus de médecins prescrivent des IPP à toutes les personnes qui prennent des anti-inflammatoires au long cours. Qu’elles aient des brûlures d’estomac ou non !

La raison est simple : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’aspirine ou l’ibuprofène attaquent la muqueuse de l’estomac. Pris régulièrement pendant des années, ils provoquent des gastrites, ulcères, voire des perforations de l’estomac avec hémorragie.

L’objectif est donc d’éviter cette issue malheureuse.

Mais… ne serait-ce pas plutôt une raison d’éviter purement et simplement les AINS – plutôt que de les associer avec un autre médicament dangereux ?

Car les médicaments anti-inflammatoires peuvent être évités. Non seulement il existe dans la nature de puissants anti-inflammatoires naturels sans effets secondaires… Mais des douleurs chroniques comme celles de l’arthrose peuvent disparaître pour de bon avec la bonne stratégie alimentaire (je vous montrerai tout cela dans une prochaine lettre).

Sauf que… les médecins ne sont pas formés à ces méthodes, qui ont de surcroît le grand désavantage de ne rien rapporter aux laboratoires pharmaceutiques.

Résultat : si vous prenez des AINS, beaucoup de médecins vont vous prescrire des IPP en prévention de l’agression que les anti-douleurs vont faire subir à votre estomac !

Même la Haute Autorité de Santé s’est récemment inquiétée de cette dérive. Selon elle, les IPP « préventifs » ne devraient concerner que les patients les plus à risque – et non pas tous ceux qui prennent des AINS.

On aurait largement atteint le fond… si l’envol des prescriptions contraires aux recommandations officielles ne touchait pas aussi les nourrissons.

Des IPP dès le biberon !

C’est difficile à croire, mais c’est ainsi : plus de 10 % des nourrissons prennent désormais des médicaments anti-reflux. [7]

Et parmi ces médicaments, les IPP font partie des plus prescrits.

Inutile de préciser qu’ils ont les mêmes effets indésirables que pour les adultes – comme l’augmentation du risque de gastroentérites aiguës et de pneumonies. [8]

Chez l’adulte, les IPP ont au moins le mérite de soulager les douleurs. Mais chez le nourrisson, ils n’ont pas plus d’effet qu’un simple placébo ! C’est ce qu’a montré sans équivoque une récente synthèse incluant 5 études contrôlées chez des bébés. [9]

Donner ces médicaments à des bébés est d’autant plus invraisemblable que la plupart des reflux des nourrissons disparaissent spontanément. Et des méthodes simples et sans dangers règlent le problème dans l’immense majorité des cas (je les mentionne en note si vous êtes concerné). [10]

Où est passé le serment d’Hippocrate ?

Évidemment, il n’y a pas que du mauvais dans les IPP.

Ces médicaments sont utiles pour permettre à l’œsophage de cicatriser, lorsque les régurgitations acides à répétition ont endommagé sa paroi.

Ils sont précieux, également, pour augmenter l’efficacité des traitements antibiotiques contre Helicobacter Pylori. Ce sont des traitements de courte durée, là encore.

Par ailleurs, je ne dis surtout pas qu’il ne faut rien faire en cas de reflux ou de gastrite.

Je dis simplement la chose suivante : vu les effets délétères des IPP, ils ne devraient être prescrits qu’en dernier recours. En commençant par les méthodes naturelles, que je vous détaillerai dans une prochaine lettre.

Mais la médecine moderne fait l’inverse. Elle commence par le médicament dangereux.

Les autorités de santé ont accepté d’autoriser les IPP en vente libre, comme s’il s’agissait de médicaments inoffensifs. Pourquoi ?

Et pourquoi les médecins font-ils donc du zèle : pourquoi prescrivent-ils ces IPP en dehors des recommandations officielles – ce qu’ils font dans plus de deux tiers des cas ?? [11]

Pourquoi les donnent-ils pour de simples brûlures d’estomac ? Pourquoi les pédiatres les donnent-ils à des nourrissons ?

Certes, les patients ne sont pas irréprochables : ils demandent le plus souvent un remède qui les soulage rapidement et sans effort.

Mais les médecins devraient leur résister. Et toujours se rappeler le serment d’Hippocrate :

« D’abord, ne pas nuire »

Voilà une valeur fondamentale, qui est au cœur du programme Santé Corps Esprit.

PS 1 : N’hésitez pas à me faire part part de votre sentiment, en commentaire de cet article. Êtes-vous d’accord avec moi pour dire que la médecine moderne joue parfois aux apprenti-sorciers ? Avez-vous d’autres exemples en tête ? D’après vous, pourquoi assiste-t-on à une telle dérive par rapport au serment d’Hippocrate ?

PS 2 : J’ai rédigé une lettre sur les solutions anti-reflux et anti-ballonnements.

Sources :

[1] Association of Proton Pump Inhibitors With Risk of Dementia – A Pharmacoepidemiological Claims Data Analysis JAMA Neurology February 15 2016 doi:10.1001/jamaneurol.2015.4791

[2] Proton Pump Inhibitor Usage and the Risk of Myocardial Infarction in the General Population, Shah NH, LePendu P, Bauer-Mehren A, Ghebremariam YT et al. PLoS ONE, 2015, 10(6): e0124653. DOI:10.1371/journal.pone.0124653 June 10, 2015

[3] Proton Pump Inhibitor Use and the Risk of Chronic Kidney Disease. JAMA Intern Med. 2016 Feb 1;176(2):238-46. doi: 10.1001/jamainternmed.2015.7193.

[4] Proton Pump Inhibitors Are Associated with Increased Risk of Development of Chronic Kidney Disease, Pradeep Arora, Mojgan Golzy, Anu Gupta, Rajiv Ranjan, Randy L. Carter, James W. Lohr. Nephrology, VA Medical Center, Buffalo, NY; Medicine, SUNY, Buffalo, NY; Dept of Biostatistics, UB, Buffalo, NY. – See more at: http://karenlangston.com/2015/11/what-are-proton-pump-inhibitors-ppis/#sthash.afeFmhBS.dpuf

[5] Use of proton pump inhibitors and risk of hip fracture in relation to dietary and lifestyle factors: a prospective cohort study. Khalili H, Huang ES, Jacobson BC, Camargo CA Jr, Feskanich D, Chan AT. BMJ. 2012 Jan 30;344:e372. doi: 10.1136/bmj.e372.

[6] Charybde et Scylla sont deux monstres marins de la mythologie grecque, situés de part et d’autre du détroit de Messine. D’où l’expression « tomber de Charybde en Scylla », qui veut dire « aller de mal en pis ».

[7] RGO : 1 enfant sur 2 est traité pour rien, Le Congrès Médical Congress, Le Nouvel Observateur

[8] Therapy with gastric acidity inhibitors increases the risk of acute gastroenteritis and community-acquired pneumonia in children, Canani RB, Cirillo P, Roggero P, Romano C, Malamisura B, Terrin G, et al. Pediatrics 2006;117(5):e817-20

[9] Efficacy of proton-pump inhibitors in children with gastroesophageal reflux disease: a systematic review, Van der Pol RJ, Smits MJ, van Wijk MP, Omari TI, Tabbers MM, Benninga MA. Pediatrics 2011;127(5):925-35 DOI: Cyberpub. du 4 avril 2011.10.1542/peds.2010-2719

[10] Imposer à l’enfant des pauses pendant la tétée au sein ou au biberon, le laisser respirer, et bien le positionner demi-assis dans les bras du parent ; Si le bébé est nourri au sein, la mère doit arrêter de consommer des produits laitiers ; si le bébé est nourri par du lait industriel, arrêter le lait de vache pour un lait végétal en poudre bio (mais pas de soja)

[11] Rapport sur l’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, Sauvaget L, Rolland L, Dabadie S, et al. Rev Med Interne. 2015 ; 36 : 651-7.

2 718 commentaires

  • Jérome f dit :

    ah mon cher Xavier , pourquoi ce serment est il si souvent bafoué ? la réponse qui me vient sans réfléchir : le fric pardi !!! et si je vous parle d’une plante dont 82 études scientifiques démontrent son efficacité contre le cancers, plus efficace dans 90% des cas que la morphine sans les effets secondaires indésirables.. Elle protège le système nerveuse centrale limitant , stoppant la progression de Parkinson ,la sclérose en plaques , Alzheimer, la maladie de Crohn et traite aussi l’épilepsie ,le psoriasis ,les douleurs chroniques ,l’asthme ,les syndromes de stress post traumatique ,le glaucome,…et oui comme tu le sens ,elle lie le corps et l’esprit.. on peu la consommer sèche ,en infusion , huile ,en cuisine et même fraiche en complément alimentaire pour diminuer les risques de diabète de 58% ,de cancers et risque cardiaque de 66% (à voir: les travaux du Docteur William Courtney et du canadien Rick Simpson, ainsi que alchimia blog en tapant médicinal dans la rubrique recherche, c’est très instructif avec les références pour les études qui confirment leurs sérieux ! )Et l’on peu aussi en faire des vêtements, et certains on même vue le potentiel d’être un concurrent direct des produits pétroliers et sans oublié son coté récréatif: 113 fois moins dangereuse que l’alcool..bref voyez vous pourquoi cette plante a été diabolisée et encore interdite aujourd’hui? On a même bourré le crane de nos médecins, le Dr Joyeux lui même, que j’estime, a surement des idées fausses sur le sujet ,sans parler des politiques français qui reste totalement fermer à la discussion ! pourquoi ? parce qu’ils savent tous que ça ferai un manque à gagner inévitable pour les industries pharmaceutiques et bien d’autre…malheureusement au détriment du bien être quelle pourrait apporter !! Donc le fric encore une fois !! pour moi les politiques et tous ceux qui touche au travail de la santé et du bien-être devrais (à mon sens) faire ce serment d’Hippocrate !! Merci Xavier pour ton travail et ton ouverture !! continu !!

    • okiluna dit :

      interdite pour cause de « réveil des consciences »(bien utilisée ) aussi , comment esclavagiser un peuple réveillé? haha! oui je suis d’accord avec votre article

    • Jérome f dit :

      oui ,merci, je n’osais aller sur ce terrain la !

  • THOLBECQ ERIC dit :

    J AI BU LITTERALEMENT VOS PAROLES , CELA FAIT 30 ANS QUE JE PRENDS DES MEDICAMENTS POUR L ESTOMAC , NOTAMMENT MALOX, ZANTAC, ANTI-REFLUX, (j ai une hernie hiatale), IPP, + J AI ESSAYE DES REMEDES PLUS NATURELS COMME LA CANNEBERGE, L ARGILE, LE JUS DE POMME DE TERRE , REGLISSE………… AVEC PEU DE SUCCES ET DES AMELIORATIONS QUI NE FURENT QUE PASSAGERES…..!?…..JUSQU AU JOUR OU J AI RENCONTRE UN MEDECIN ET NATUROPATHE A QUI J AI DEMANDE DES CONSEILS POUR MA PARKINSON QUI SUITE A DES ANALYSES A VU QUE J AVAIS L INTESTIN POREUX ET M A CONSEILLE UN REGIME S A N S G L U T E N ET S A N S P R O D U I T S L A I T I E R S :
    AU BOUT DE TROIS JOURS , J AI ABANDONNE TOUS MES MEDICAMENTS POUR L ESTOMAC , CELA VA FAIRE 5 MOIS MAINTENANT, ET JE BOIS CERTAINEMENT 3 VERRES DE VIN CHAQUE SOIR, ET 2 OU 3 CAFE PAR SEMAINE PAR CONVIVIALITE AVEC DES CLIENTS EN PLEINE JOURNEE (JAMAIS A JEUN) ET JE N AI PLU JAMAIS EU MAL L ESTOMAC MEME SI JE BOIS 2 CAFES D AFFILEE……………EVIDEMMENT AU PETIT DEJEUNER AU LIEU DE TREMPER DES TARTINES DE CONFITURE OU DE FROMAGE DANS DU CAFE AVEC DU SUCRE OU DE LA CASSONADE, JE PRENDS SELON MON HUMEUR UNE CAROTTE CRUE + DES FRUITS ET / OU UN MELANGE D OLEAGINEUX, ET / OU UN OU DEUX OEUFS A LA COQUE,
    OU UN A V O C A T J U G E Z- EN PAR VOUS MEME !
    J AJOUTERAI QUE J EVITE LES SUCRES ET LES SUCRERIES ( A PART UN PEU DE MIEL)
    JE PRIVELEGIE LES CUISSONS A LA VAPEUR DOUCE
    ET SI LORS D UNE SORTIE ,IL M ARRIVE MALGRE TOUT DE BOIRE DU CHAMPAGNE ET A 5 HEURES DU MAT 12 HUITRES ET UNE BOUTEILLE DE BOURGUEIL, (PAS TOUS LES JOURS) JE N AI PLUS MAL L ESTOMAC DU TOUT !!!
    j ai evidemment toujours la Parkinson ce qui fait que lorsque je vous dis que je bois 3 VERRES DE VINS , VOUS POUVEZ DIVISER PAR 2 CAR J EN RENVERSE LA MOITIE !
    (C EST CE QUE JE DIS A MA FEMME ,
    POUR QU ELLE M EN RESSERVE,
    MA CHERE MOITIE )
    mais comme je ne prends plus d IPP ca evoluera certainement moins vite. A CE SUJET JE VAIS BIENTOT ESSAYER LES POIS DE MASCATE , JE VOUS TIENDRAI INFORME.

    • Martine dit :

      Bravo, vous n’avez pas perdu votre sens de l’humour ! Continuez à profiter des petits bonheurs de la vie

  • Janette longpre dit :

    J’ai beaucoup apprécié recevoir ces précieuses informations.
    J’attends avec impatience vos autres lettres.

  • froissard dit :

    Monsieur BAZIN ,
    Vous parlez des >IPP ,j’en prends depuis des années après l’ogast maintenant je suis au Pariet que vous ne mentionnez pas dans les noms cités .J’attends que vous me disiez ce qu’il faut prendre en remplacement ,je suis assez adepte de produits naturels et ne demande pas mieux que de remplacer cet IPP ,mon problème est le reflux gastro oesophagien .
    Merci d’avance pour votre réponse

  • eOle dit :

    Merci c’est intéressant et raisonné. J’ai une intolérance aux produits laitiers en provenance des vaches, je les ai donc supprimés de mon alimentation et n’ai plus ni ballonnements , ni brûlures .
    Toutefois en dehors de chez moi , je mange ce qui est préparé et suis à nouveau souvent perturbée et brûlée Pour remède je bois un jus de citron sans eau ni sucre et tout s’apaise très rapidement
    C’est un remède efficace.

  • nelly dit :

    bonsoir,
    vous ne parlez pas nommément de la « hernie hiatale » est-ce volontaire?
    « Car une des causes directes du reflux est le mauvais fonctionnement du clapet qui sépare l’estomac de l’œsophage. En temps normal, ce clapet laisse passer la nourriture qui descend dans l’estomac, et empêche le liquide gastrique de remonter. » Est-ce la définition de cette maladie?
    Mon mari a une hernie hiatale et pour le moment ne peux pas ce passer de ce médicament (mopral) Plus question de réveillons, de dîners festifs tardifs car la nuit restante est un cauchemar pour lui!
    Y aura-t-il donc une solution alternative pour cette maladie?
    merci, nous attendons votre réponse….

  • Edy F. dit :

    Suite à une oesophagite stade II et une béance du cardia on m’a prescrit des IPP pendant une quinzaine d’années sans discontinuer. Quand, soucieux des possibles effets secondaires, j’ai décidé d’essayer de m’en passer, j’ai eu beaucoup de mal à me sevrer de cette molécule. Et quand enfin j’y suis parvenu j’ai commencé à avoir un tas de troubles digestifs qui ne sont toujours pas complètement réglés quasiment 2 ans après. Ces molécules sont une vraie galère et il faut beaucoup de volonté pour s’en sortir..

  • Damien dit :

    Bonjour,

    Tout d’abord, merci pour ces explications. Le contenu est intéressant. Mais c’est la seconde lettre que je reçois et j’ai vraiment du mal avec votre tournure d’article que je trouve trop virulente. À vous lire, on a l’impression que tous les médecins sont incompétents et cherchent à nous nuire (« absurdité, où est le serment d’Hippocrate ? « …)

    Je comprends la nécessité de faire prendre conscience aux gens que la parole d’un médecin n’est pas parole d’évangile et qu’il est nécessaire parfois de comprendre comment marche son corps pour ne pas traiter inutilement ses problèmes de façon médicamenteuse mais de façon naturelle (voir tout simplement prendre son mal en patience car on sait qu’on a malmené son corps et reprendre une alimentation saine).

    Mais la tournure de vos propos est trop virulente (comme la precédente lettre sur les mensonges alimentaires) et pousse les choses trop à l’extrême avant de nuancer que ce sont les abus qui sont nocifs…

    Qu’avez-vous à gagner ??? Le but de ces lettres est d’informer et éduquer. Donnez l’information, proposez des alternatives et des solutions, apprenez aux gens à prendre du recul sur la publicité et les lobbies mais ne crachez pas sur la médecine de manière générale (c’est en tout cas l’impression que j’en ai). Vos lecteurs ont un niveau d’éducation allant de néant à érudit. Tous n’auront pas le recul suffisant pour comprendre que la médecine doit évoluer mais qu’il n’y pas que du mauvais et que tous les médecins n’ont pas le même niveau de connaissance et d’engagement. Je trouve cela dangereux.

    En tous cas, si j’apprécie les lettres du professeur Joyeux qui sont instructives et plutôt neutres, la forme des votres est à faire évoluer svp, prenez exemple sur lui puisque vous nous avez été recommandé par ses soins.

    En espérant avoir été constructif comme vous le demandiez.

  • le moullec claudie dit :

    Il me tarde monsieur, de lire vos prochaines informations, sur l’arthrose, et comment se protéger des effets secondaires des anti-inflammatoires, souffrant d’arthrose qui se généralise partout je ne supporte plus du tout les médicaments ni pour se soigner ni pour se protéger l’estomac. Une information sur toutes les médecines naturelles qui pourraient me soulager et m’aider à vivre, serait pour moi et tant d’autres personnes qui ont des problèmes similaires une aide précieuse.

  • foued Yakhlef dit :

    Merci beaucoup pour cette lettre qui m’a apporté énormément d’informations moi qui souffre depuis longtemps de problèmes gastriques et qui utilisent des produits naturels maintenant

Laisser un commentaire