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Il est aujourd’hui bien établi que, pour 90 % des dépressions (légères et modérées), les antidépresseurs chimiques n’ont pas plus d’effet qu’un simple placebo (une pilule contenant du sucre).

Certes, il arrive fréquemment que des patients aillent mieux après avoir pris ce traitement. Mais on sait désormais qu’ils auraient ressenti la même amélioration avec une gélule vide.

Cela peut paraître surprenant, quand on sait que des millions de Français continuent de se voir prescrire ces médicaments… mais les preuves scientifiques sont très solides.

En 2008, des chercheurs ont passé en revue les 47 études scientifiques portant sur la classe la plus populaire d’antidépresseurs : les « inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine » (ISRS) – les fameux Prozac, Plaxil et Zoloft… et Seroplex.

Leur conclusion, publiée dans le prestigieux journal médical PLoS (Public Library of Science) est sans appel : [1]

« Les antidépresseurs de nouvelle génération ne fonctionnent pas mieux qu’un placebo (produit inactif donné à l’insu du patient) pour la majorité de patients souffrant d’une dépression légère ou modérée (…) Il semble y avoir très peu de raisons de prescrire des antidépresseurs à qui que ce soit sauf aux personnes les plus sévèrement déprimées ».

Deux ans plus tard, c’est le très reconnu journal JAMA (Journal of the American Medical Association) qui enfonce le clou. [2]

Leur conclusion est exactement la même : « l’intérêt d’un traitement antidépresseur comparé au placebo semble être minime ou inexistant chez les patients avec des symptômes légers ou modérés » (c’est à dire 90 % des patients [3]).

Un autre essai clinique publié par le JAMA en 2015 a même conclu que le Prozac pouvait être moins efficace qu’un simple placebo! [4]

Pas mieux qu’un placebo…mais beaucoup plus dangereux !

Et tout récemment, en 2016, le Lancet a enfoncé le clou en confirmant l’inefficacité des antidépresseurs chez les enfants (car figurez-vous qu’on en est venu à en prescrire à des enfants !). [5]

Après avoir examiné 34 études réalisées sur 14 médicaments antidépresseurs différents, ils ont conclu que 13 sur 14 d’entre eux n’avaient pas plus d’effet qu’un placebo, y compris sur les dépressions sévères.

Encore une fois, cela ne veut pas dire que les antidépresseurs ne « marchent » jamais. L’effet placebo contribue à guérir de nombreuses maladies… et il est particulièrement puissant dans le cas de la dépression.

La raison est simple : la dépression est souvent synonyme de désespoir… et c’est une réelle lueur d’espoir pour les patients que de se voir proposer un médicament.

Si les antidépresseurs étaient inoffensifs, je ne verrais donc aucun inconvénient majeur à ce qu’ils soient prescrits.

Le « hic », évidemment, c’est que ce n’est pas le cas. Loin de là.

Je ne vous ferai pas ici la longue liste de leurs effets secondaires : nausées, vomissements, insomnie, perte de libido. Je ne détaillerai pas non plus les graves dégâts qu’ils peuvent causer sur le long terme : risque accru de crise cardiaque [6], ostéoporose [7], saignements de l’estomac. [8]

Tout ceci est connu et bien établi scientifiquement.

Ce dont je veux vous parler aujourd’hui, c’est d’un fait trop souvent passé sous silence : ces pilules ont plus de chances de détruire votre cerveau que de le réparer… et de vous enfermer dans la dépression plutôt que de vous en sortir !

Si vous êtes sceptique, c’est normal – moi-même je n’imaginais pas que cela pouvait être possible.

Mais les faits sont là :

Les antidépresseurs n’ont PAS été inventés pour soigner la dépression

Tout commence pendant la seconde guerre mondiale. Croyez-le ou non, le premier « antidépresseur » est né… des recherches de l’Allemagne nazie pour propulser ses missiles V-2 !

Les Allemands cherchaient une alternative à l’essence et à l’oxygène liquide, dont ils manquaient cruellement. Et c’est ainsi qu’ils sont tombés sur une nouvelle molécule intéressante, l’hydrazine.

Quel rapport avec la santé ? Aucun, au départ. Mais à la fin de la guerre, les laboratoires pharmaceutiques se mirent à tester toutes les molécules chimiques qu’ils avaient sous la main, au cas où elles pourraient guérir des maladies.

Et c’est ainsi qu’ils ont découvert qu’un composé de l’hydrazine avait des effets positifs… sur la tuberculose !

Très vite, des patients l’ont essayé… et ce médicament produisit chez eux un « effet secondaire » inattendu : celui d’être un stimulant. La presse à sensation rapporta même le récit de tuberculeux en train de « danser dans les jardins de l’hôpital ».

Inévitablement, des psychiatres ont voulu essayer cette étrange pilule sur leurs patients dépressifs. Et rapidement, une autre molécule aux effets comparables est arrivée sur le marché : l’imipramine.

Notez bien qu’aucune étude probante n’avait encore prouvé leur quelconque efficacité pour sortir des patients de la dépression. Les seules études prometteuses avaient été réalisées… sur des animaux !

Mais cela suffit au New York Times pour qualifier en 1959 ces nouveaux médicaments « d’antidépresseurs », comme si ces simples « stimulants » pouvaient guérir une maladie aussi complexe que la dépression !

La théorie « chimique » qui arrange tout le monde

La vérité est que les psychiatres voulaient eux aussi avoir leur « pilule miracle », comparable aux antibiotiques. Eux aussi voulaient se prévaloir d’une médecine « scientifique ».

Le problème, c’est qu’ils n’avaient pas la moindre idée des causes biologiques de la dépression.

Ils étaient donc dans l’impasse… jusqu’à ce qu’ils constatent que leurs deux nouvelles molécules soit-disant « antidépressantes » avaient un point commun : elles augmentaient toutes les deux la sérotonine et la noradrénaline dans le cerveau.

Et cela leur suffit pour lancer une théorie grandiose, promise à un bel avenir marketing : la dépression serait causée par un « déséquilibre chimique » dans le cerveau.

Pour la soigner, il suffirait donc de prendre des médicaments ayant pour effet d’inverser ce déséquilibre et d’augmenter la sérotonine dans le cerveau.

Cette théorie, simple et compréhensible par tous, avait tout pour plaire.

Pour les patients déprimés, c’était souvent une véritable libération que d’apprendre que leur calvaire était dû à un « déséquilibre chimique » qui allait bientôt être réparé par les médicaments.

Les psychiatres y gagnèrent un prestige incontestable : eux aussi étaient désormais capables de « guérir » des maladies par des médicaments – plutôt que par la parole !

Et bien sûr, les laboratoires pharmaceutiques tenaient leur poule aux œufs d’or avec des perspectives de recettes sonnantes et trébuchantes.

Sauf que… si l’on examine tout ça la tête froide, on se rend compte de la dangerosité inouïe de cette « expérimentation ».

Une expérimentation digne d’apprentis sorciers

Sur la simple observation qu’une molécule semblait avoir un effet stimulant… on en a conclu sans preuve sérieuse qu’elle pouvait soigner la dépression… et sur cette base déjà fragile, on a construit de toutes pièces une nouvelle « théorie chimique » de la dépression.

Tout cela, en balayant au passage des siècles d’observations, qui liaient la dépression à une tristesse généralisée, généralement causée par des épreuves de la vie.

Mais ce n’est même pas le plus grave.

Le vrai problème est que l’on savait dès le départ que ces médicaments interfèrent violemment avec le fonctionnement normal du cerveau.

Cela, personne ne le dit aux millions de patients sous antidépresseurs. Alors qu’ils devraient être les premiers informés de la façon dont ces médicaments agissent !

Laissez-moi vous expliquer un peu plus précisément leur mécanisme d’action. Cela demande un minimum d’attention, mais croyez-moi, vous ne serez pas déçus du voyage.

Comment les antidépresseurs détraquent votre cerveau

Pour que votre cerveau fonctionne, vous avez besoin que vos neurones se « connectent ».

Et lorsqu’ils se connectent, ils se transmettent des « messagers chimiques », comme la sérotonine, impliquée dans la gestion de l’humeur, ou la noradrénaline, impliquée dans la gestion du stress.

Notez bien que j’utilise volontairement ce terme flou « impliqué dans la gestion de l’humeur », parce qu’on n’a aucune idée, encore aujourd’hui, de la façon dont tout cela fonctionne précisément.

Donc, les neurones se transmettent des substances chimiques. Par quel mécanisme ?

C’est très simple : il y a un neurone qui émet la sérotonine, un autre qui reçoit cette sérotonine.

Là où il y a une petite subtilité – c’est que le neurone qui émet de la sérotonine, en récupère une petite partie après coup.

C’est ce que l’on l’appelle la recapture de la sérotonine émise.

Si vous avez compris ça, vous avez tout compris au fonctionnement des antidépresseurs modernes.

Car ce qu’ils font, c’est qu’ils bloquent la « récupération » de la sérotonine par le neurone qui vient de l’émettre. Ils l’empêchent de reprendre « sa part ». Conséquence : le neurone « récepteur » va recevoir davantage de sérotonine !

Et voilà pourquoi on appelle les antidépresseurs des « inhibiteurs de la recapture de la sérotonine ».

Le problème, c’est que tout ceci soulève des questions très gênantes pour la psychiatrie.

Et maintenant, les questions qui fâchent

Première question : admettons un instant que la dépression soit bien causée par un manque de sérotonine dans le cerveau (ce qui n’est pas démontré). Si c’est le cas, d’où vient ce manque ? Comment en arrive-t-on à « manquer » de sérotonine ?

On ne sait pas vraiment. Personne n’a d’explication probante.

Ce que l’on sait avec certitude, en revanche, c’est que ce manque de sérotonine dans le cerveau n’est en aucun cas lié à une « recapture excessive » de la sérotonine par les neurones émetteurs.

Ce qui signifie que les médicaments n’agissent pas du tout sur la cause du problème.

Ce ne serait pas forcément un problème si, comme pour Alzheimer ou Parkinson, la dépression était irréversible et qu’on n’avait aucune autre solution pour soulager les patients.

Mais ce n’est pas le cas, évidemment. Non seulement ces médicaments sont globalement inefficaces, comme on l’a vu… mais cela fait des siècles qu’on dispose d’excellents outils pour guérir la dépression naturellement : psychothérapie, activité sportive et acuponcture, pour ne mentionner que ceux qui ont été validés scientifiquement. [9]

Deuxième question : pourquoi diable la nature a-t-elle prévu que nos neurones « recapturent » une partie de la sérotonine qu’ils émettent ?

Là non plus, on ne sait pas vraiment.

Et c’est là que cela devient franchement inquiétant. Car il est évident que cela sert à quelque chose. Ce n’est certainement pas pour rien que nous avons des récepteurs spécialisés sur nos neurones, dont la seule mission est de récupérer une partie de la sérotonine émise.

Mais si cela sert à quelque chose, n’est-il pas inquiétant de bloquer chimiquement ce processus naturel ? N’est-ce pas la définition même de l’apprenti-sorcier que d’interférer brutalement de la sorte avec un organe aussi sensible et mal compris que le cerveau ?

Qui sait si ce blocage ne pourrait pas être un début d’explication aux effets très inquiétants que les antidépresseurs produisent sur la personnalité des patients ?

Apathie émotionnelle, agitation maniaque [10], pensées suicidaires [11] : voilà quelques uns des effets secondaires fréquents des antidépresseurs… et dont on ignore encore totalement les causes !

Troisième question, sans doute la plus explosive : l’augmentation artificielle de la sérotonine dans la synapse ne risque-t-elle pas de produire des conséquences problématiques à long terme… comme une forme d’accoutumance ou d’addiction ?

On n’en n’est pas encore sûr… mais c’est très probable !

On l’a vu, sous l’effet du médicament, le neurone « récepteur » reçoit plus de sérotonine qu’il n’en aurait reçu naturellement.

Le risque, évidemment, est que notre cerveau cherche à contre-carrer cette situation qu’il n’a pas voulue.

Face à cet « excès » de sérotonine, les récepteurs peuvent « s’émousser », se « désensibiliser ». Leur nombre peut même se réduire. Et si cela se produit, il faudra à l’avenir plus de sérotonine pour obtenir le même résultat. Comme une drogue.

Vous voyez où je veux en venir ?

Lorsque vous arrêtez de prendre vos médicaments, la sérotonine disponible dans votre cerveau se réduit mécaniquement. Mais si entre-temps, vos neurones récepteurs ont été désensibilisés, vous allez vous retrouver… en carence chronique de sérotonine !! Avec des effets désastreux et chroniques sur votre humeur !

N’est-il donc pas grand temps de se demander si ces médicaments ne sont pas en train de créer de toutes pièces le « déséquilibre chimique » qu’ils sont sensés « corriger » ?

L’hypothèse effrayante dont personne n’ose parler

Pour le Dr Peter Gotzsche, co-fondateur de la fondation Cochrane, reconnue dans le monde entier, cela ne fait plus de doute :

« La théorie selon laquelle les patients dépressifs manquent de sérotonine a été réfutée depuis longtemps. Il n’y a pas de déséquilibre chimique au départ, mais en donnant des médicaments, on crée un déséquilibre chimique ». [12]

De plus en plus de médecins et psychiatres se posent aujourd’hui cette terrible question : et si l’épidémie de dépression chronique que l’on connaît depuis 30 ans était en partie causée… par les médicaments sensés la soigner ? [13] [14]

De fait, si vous ouvrez un manuel de psychiatrie datant d’avant les années 1970, vous verrez que la dépression d’hier ressemble peu à celle d’aujourd’hui. [15]

Le nombre de patients touchés par un épisode dépressif était beaucoup plus rare. La « maladie » n’apparaissait qu’à partir de 40 ans… et la plupart de ceux qui étaient touchés en guérissaient définitivement, sans rechute, au bout de quelques mois.

Aujourd’hui, la dépression a totalement changé de visage : elle frappe désormais une personne sur dix (5 millions de Français !!), y compris des adolescents… et les chances de s’en sortir sont beaucoup plus faibles qu’avant !

Prenez l’une des plus larges études réalisées dans les années 2000, l’essai «STAR*D » : sur 4 041 patients atteints de dépression et traités par des médicaments, seuls 3 % s’en sont sortis et se sont sentis bien pendant une année complète. [16]

3 % seulement !! Alors que la plupart d’entre eux ne souffraient que d’une dépression « modérée » !

Et ce n’est pas tout : avant l’explosion de la consommation de Prozac, au début des années 1990, seuls 10 à 15 % des patients ayant connu une dépression majeure étaient considérés comme « résistants au traitement » (on ne parvenait pas à la guérir).

Au milieu des années 2000, ce sont désormais 40 % des patients qui tombent dans un état de dépression chronique, sans réel espoir de s’en sortir! [17]

Ce ne sont pas des preuves définitives, mais c’est un faisceau d’indices plus que troublants [18] [19] : tout se passe comme si les antidépresseurs rendait les patients plus vulnérables… et davantage à risque de rechuter !

N’arrêtez SURTOUT PAS vos médicaments d’un coup

J’ai bien conscience du caractère extrêmement inquiétant de ce que je vous écris.

Mais je vous en prie, si vous prenez en ce moment des antidépresseurs, il ne faut en aucun cas les arrêter d’un seul coup.

La plupart des suicides attribués aux antidépresseurs se produisent à deux moments :  celui où le patient commence à prendre ses médicaments… et celui où il arrête de les prendre !

C’est précisément parce que ces médicaments altèrent la chimie de votre cerveau qu’il est très dangereux de les arrêter d’un coup : faites-vous accompagner par un spécialiste !

(Dans mon cas, c’était inutile car je les ai arrêtés au bout d’un mois, en accord avec le Professeur C. dès qu’il a été apparent qu’ils ne changeaient rien à mon problème)

Autre précision d’importance : ce n’est pas parce que la dépression n’est pas due au départ à un « déséquilibre chimique » qu’elle n’a rien à voir avec la biologie.

On sait au contraire que des états inflammatoires aggravent le risque de dépression – et c’est pourquoi une alimentation anti-inflammatoire, riche en fruits et légumes et en oméga-3, a une réelle efficacité anti-dépressive.

Je ferai une lettre complète sur toutes solutions qui existent pour voir à nouveau la vie en rose (retenez déjà que l’activité physique, la nutrithérapie, la luminothérapie et la gestion du stress sont des clés majeures pour s’en sortir).

Mais je suis convaincu qu’un malaise psychologique profond n’est presque jamais une simple affaire de « biologie ». Aucune pilule ne suffit à redonner du sens à la vie ou à recréer des liens affectifs.

Si vous êtes dépressif, vous avez tout intérêt à faire un travail d’introspection et de vous faire accompagner par un spécialiste formé aux TCC (thérapies cognitives et comportementales).

Certains chercheurs pensent même que la dépression serait une réaction « normale » de notre organisme : notre corps nous forcerait à tout arrêter pour nous obliger à réévaluer notre existence – et à faire les changements nécessaires pour retrouver la joie de vivre.

C’est sans doute moins facile que d’avaler une « pilule miracle », mais c’est tellement plus réaliste !

PS : 5 millions de Français consomment des antidépresseurs et eux aussi ont le droit de savoir. Alors s’il vous plaît, prenez 10 secondes pour transférer et partager cette information partout autour de vous, par Facebook (ci-dessous) en priorité.

Sources :

[1] Initial Severity and Antidepressant Benefits: A Meta-Analysis of Data Submitted to the Food and Drug Administration, Irving Kirsch and al. (2008). Public Library of Science.

[2] Antidepressant Drug Effects and Depression Severity : A Patient-Level Meta-analysis, Jay C. Fournier, Robert J. DeRubeis, Steven D. Hollon and al. (2010). Journal of the American Medical Association.

[3] Pour les 10 % restant, qui souffrent d’une dépression sévère, l’inefficacité de ces médicaments est un peu moins flagrante : ils réduiraient le « score » des dépressifs de 4,4 points sur une échelle 53. Ce n’est pas énorme mais ce serait toujours ça de pris… si l’on était sûr que ce résultat était bien dû à la molécule. Car il est tout à fait possible qu’il soit explicable par l’effet placebo : dans les essais cliniques, la plupart des patients savent qu’on leur a donné le « vrai médicament » car ils ressentent des effets secondaires… ce qui booste l’effet placebo par rapport au « faux médicament » qui lui, n’a pas d’effet indésirable.

[4] Efficacy of Bright Light Treatment, Fluoxetine, and the Combination in Patients With Nonseasonal Major Depressive Disorder : A Randomized Clinical Trial, Raymond W. Lam and al. (2016). Journal of the American Medical Association.

[5] Comparative efficacy and tolerability of antidepressants for major depressive disorder in children and adolescents : a network meta-analysis, Cipriani A and al. (2016). The Lancet.

[6] Antidepressant Use and Risk of Incident Cardiovascular Morbidity and Mortality Among Postmenopausal Women in the Women’s Health Initiative Study, Jordan W. Smoller and al. (2009). Journal of the American Medical Association.

[7] Use of Antidepressants and Rates of Hip Bone Loss in Older Women : The Study of Osteoporotic Fractures, Susan J. Diem and al. (2007). Journal of the American Medical Association.

[8] Side-effect profile of fluoxetine in comparison with other SSRIs, tricyclic and newer antidepressants: a meta-analysis of clinical trial data, Brambilla P, Cipriani A, Hotopf M, Barbui C (2005). Pharmacopsychiatry.

[9] A Systematic Review of Comparative Efficacy of Treatments and Controls for Depression, Arif Khan, James Faucett and al. (2012). Public Library of Science One.

[10] Antidepressant-associated mania and psychosis resulting in psychiatric admissions, Preda A and al. (2001). Journal of Clinical Psychiatry.

[11] Antidepressant drug use & the risk of suicide, Healy D and Aldred G (2005). International Review of Psychiatry.

[12] Psychiatry Gone Astray, Dr David Healy, (January 2014). davidhealy.org.

[13] Tardive dysphoria : The role of long term antidepressant use in-inducing chronic depression, Rif S. El-Mallakh, Yonglin Gao, R. Jeannie Roberts (2011). Elsevier.

[14] Primum Non Nocere: An Evolutionary Analysis of Whether Antidepressants Do More Harm than Good, Paul W. Andrews and al. (2012). Frontiers in Psychology.

[15] Par exemple, The Epidemiology of Depression, cité dans Anatomy of an epidemic.

[16] Efficacy and effectiveness of antidepressants : current status of research, Pigott HE and al. (2010). Psychotherapy and Psychosomatics.

[17] Tardive dysphoria : the role of long term antidepressant use in-inducing chronic depression, El-Mallakh RS, Gao Y and Jeannie Roberts R (2011). Medical Hypotheses.

[18] Outcome of anxiety and depressive disorders in primary care, Ronalds C and al. (1997). The British Journal of Psychiatry.

[19] Treatment of depression related to recurrence: 10-year follow-up in general practice, van Weel-Baumgarten EM and al. (2000). Journal of Clinical Pharmacy and Therapeutics.

213 commentaires

  • Giampieri dit :

    Bonjour Xavier,
    Oui, toutes ces questions que vous posez sur le fonctionnement du cerveau, je me les suis posées aussi, en me demandant à quoi ressemblent mes neurones après 21 ans d’anti dépresseurs ,oui, j’ai bien dit 21 ans….
    Que je m’enpoisonne , je le sais bien!
    Les difficultés auxquelles j’ai été confrontée n’ont rien d’exceptionnel si ce n’est le terrain fragile et bien trop émotif que je présente.
    J’aurais aimé que mes angoisses, mes CRISES d’angoisse très perturbantes soient provoquées par un manque d’hormones, un déficit thyroïdien, un problème à l’intestin, …..Mais mon médecin et les différents psychiatres que j’ai consultés m’ont fait comprendre que ça venait de mon esprit.et m’ont prescrit ,bien sûr
    Des antidépresseurs: anafranil 20 mg pendant 13 ans et seroplex 20 puis 10 mg (tres rapidement)
    J’ai fait de gros efforts pour lutter contre ces angoisses : sport, bien sûr , sophrologie, relaxation, idées positives, etc….
    Et si aujourd’hui je n’ai plus de crises d’angoisse , je souffre d’un mal mélancolique et quelquefois suicidaire lorsque j’essaie de diminuer seroplex.Cet étrange mal me semble extérieur à ma vraie nature qui est d’être gaie, sociable, enjouée .
    Je suis prisonnière de ce traitement qui m’a d’ailleurs valu un grave problème cardiaque il y a 4 ans .
    Je partage entièrement vos idées et je remets d’abord en cause la facilité pour les médecins à prescrire ces saletés , sans se poser les vraies questions , sans essayer de trouverez cause: d’où vient la perturbation, le dérèglement ( parce que les analyses coûtent cher à la sécurité sociale )
    J’ai eu des chocs à la tête en faisant du sport, j’ai eu mes premières angoisses après mon second accouchement à 35ans mais jamais on ne m’a prescrit un encéphalogramme ou des analyses hormonales approfondies.
    C’est vrai que ma vie ne vaut pas plus que celle d’une autre personne mais c’est la mienne et je sais que chaque matin je m’empoisonne un peu plus sans pouvoir m’arrêter.
    Pouvez vous m’aider?
    Merci

    • Moriot dit :

      Bonsoir Madame,
      Je viens de vous lire , j’ai été un peu comme vous , et bien je vais vous dire se qui m’a sauvée des antidépresseurs et bien c’est un chien , j’ai décidé d’adopter un petit teckel de 9 ans à la SPA et depuis grâce à dieu et j’y crois fermement il m’a sauvé la vie , je refais tout se que je faisait avant .j’espere être guérie à jamais de cette salopperie de maladie , et je prie dieu de m’avoir rendu la Vie comme avant
      Cordialement
      Annie

  • Leygues dit :

    Très instructif !
    Quid de la prétendue neurogénèse apparue dans l’hypothalamus au bout de 3 semaines de traitement à la fluoxétine (Prozac), évoquée il y a une quinzaine d’années ?

    Et aussi : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=10465
    JPL

  • Cécile dit :

    Bonjour à tous,

    Bravo et merci pour cette lettre très intéressante, Monsieur BAZIN.

    Pour prendre un cas personnel, j’opterais pour celui de ma mère retraitée.
    Après un état maniaque diagnostiquée début 2013, on l’a mis sous neuroleptiques et thymo-régulateur durant une hospitalisation de 3 mois, traitement qu’elle prend donc depuis 4 ans.
    Or, depuis cette époque et jusqu’à fin décembre 2016, tout laissait à penser qu’elle était victime d’une profonde dépression (n’ayant plus goût à rien, elle restait toute la journée allongée sur le canapé, refusant de sortir de la maison, de participer aux activités quotidiennes, passant son temps à dormir ou avoir les yeux dans le vague, n’intervenant plus jamais dans les discussions, refusant de débuter une psyhothérapie, etc. Son état physique s’étant en outre considérablement aggravé (elle est en outre diabétique et a des pb cardiaques)
    L’unique plaisir qui lui restait étant la cigarette.

    Elle a été soignée par des antibiotiques à Noël 2016 pour une infection intestinale qui venait d’être détectée et a subi en outre une coloscopie.

    Depuis, ELLE REVIT !!!

    Toutes ses envies sont revenues, elle a envie de sortir, se promener, cuisiner, participer aux tâches routinières, faire du shopping, se maquiller, aller chez le kiné… Etc.

    Elle-même, le reste de ma famille, les médecins et moi-même étions pourtant persuadés que son état « dépressif » resterait jusqu’à sa mort.

    Nous nous sommes bien trompés, et nous sommes si heureux qu’un simple traitement ait pu la « sauver » que nous sommes partagés entre la stupéfaction et un indicible bonheur.

    Il semblait en effet que cette infection intestinale était présente depuis 4 ans (le seul symptôme dont elle souffrait étant de fréquentes diarrhées) et la rendait profondément dépressive.

    Il me semble donc important d’analyser toutes les causes avant de donner un traitement qui risque de faire plus de mal que de bien…

    Très bonne continuation à tous.

    Cordialement,

    Cécile

  • Lisart dit :

    Merci pour se bel exposé je garde en tête les 7piliers de la santė:l’alimentation l.oxigénation la puissance des pensées positives les exercices le sommeil les éliminations et …..la relaxation!!!!!bonne journée

  • Odile GERARD dit :

    J’ai pris pour la première fois un anti-dépresseur (trop déprimée) le prozac, il y a douze ans: cela m’a aidée et je me sentais « heureuse » et tellement bien que je n’éprouvais plus le besoin de fumer ! j’ai donc arrêté (je fumais depuis 30ans) ça c’est le positif ! mais 2 ans après la dépression est revenue (était elle vraiment partie?) et là les anti dep n’ont plus jamais eu aucun effet ! je pense qu’ils sont au moins inefficaces, et surement mauvais pour notre santé, alors que faut-il faire quand on est trop déprimé ??

    • Niger Catherine dit :

      Bonjour
      mon docteur ma fait une piqûre pour le cartilage ,trois en une semaine ,c’était pire ,je suis très déprimé je prend des antidépresseurs depuis 6 ans et de l’ éxomil et sa vas pas mieux ,il ma donné du dicodin ,alors la horrible sa fait un mois le 5 juin que le l’aie arrêter ,je lui aie dit je ne veux plus de drogue ,après la codéine ,8 jours ,et la je suis en manque ,sueur tremblement diarrhée ,il ma donné des comprimé à base de magnésium ,la diarrhée ,c’est arrêter mais je peux plus manger ,je prend de l’imodium et de l’ultra levure que faire et pour finir je suis en fauteuil roulant depuis les injections dans le genoux pour le cartilage ,je suis tout à fait d’accord avec vous , parfois je voudrais en finir avec la vie ,merci à vous

  • catherine henke dit :

    Merci pour cet article très intéressant. Je voudrais connaître votre opinion sur les antipsychotiques et quels moyens naturels pourraient les substituer. Merci

  • Hélène dit :

    Article vraiment très intéressant. Merci. Avant d’établir un diagnostic de dépression, il serait intéressant que de vérifier d’abord certains paramètres comme l’alimentation, le stress, le mode de vie… Apprendre à prendre soin de soi. Et vérifier les éventuelles carences en vitamines, minéraux… Les intolérances aussi. C’est sûr que tout ça prend du temps, mais ça vaut le coup, avant de se lancer dans une thérapie chimique. Le dérèglement chimique sans explication a bon dos je trouve. Et les antidépresseurs chimiques une solution trop facile. Quand aux antidépresseurs à base de plantes, ils peuvent être intéressants dans la mesure où ils apportent souvent d’autres bienfaits pour le corps.

    • Louise dit :

      bonsoir

      tout à fait d’accord, et faites également tester très sérieusement votre thyroïde.

    • patricia dit :

      Bjr concernant la thyroide moi la TSH varie terriblement tantot en hyper tanto en hypo et le médecin (endocrinologue) pense que le les anxio peuvent détraqués le taux de cette TSH ?

  • PER dit :

    Bonjour,
    Je viens de lire votre article très intéressant !
    Je subis depuis TRES LONGTEMPS une dépression sévère qui, à ce jour, n’a jamais été guérie et qui s’aggrave. Etant très réticente aux médicaments, j’en ai malgré tout essayé beaucoup. De plus, étant insulino dépendante, cela a toujours fait « mauvais ménages » avec les médicaments prescrits. J’ai testé beaucoup de médecines alternatives et thérapies. Rien ne fait effet.
    J’ai l’impression d’être un « cas désespéré ».
    Merci, bien cordialement

  • René dit :

    Bravo Mr Bazin voilà une bonne chose de ‘publiée’ …
    Moi-même j’ai ma ‘petite’ expérience sur la chose, ayant dû traverser des périodes très difficiles…
    Dans un premier temps, je prenais du Lexomil (benzodiazépines) , efficace, dans la SEULE mesure où, mes graves problèmes, je m’en f**tais totalement … pas vraiment une ‘bonne’ solution mais voilà il FAUT SAVOIR que ça agit comme ça …
    Plus tard j’ai été amené à prendre une autre molécule type loflazéppate d’éthyle qui apportait une certaine amélioration MAIS graves effets secondaires: dépendance très importante qui impose de continuer le traitement jusqu’à amélioration naturelle de la situation -dure plusieurs mois et plusieurs années pour moi- diminution de la dose (le comprimé étant déjà minuscule) de moitié, puis après une longue période diminution encore de moitié puis seulement là, arrêt du traitement après un ressenti d’amélioration…
    Vous AVEZ ABSOLUMENT RAISON DE LE DIRE : ne pas stopper brutalement ce genre de traitement !
    – Voilà, si ça peut aider les lecteurs –
    Le bon remède est sûrement DE FUIR la raison profonde de la dépression – je sais, facile à dire –
    Merci à vous, pour vos explications très intéressantes, Mr Bazin

  • grard dit :

    je suis bipolaireet maniacodepressive,selon mon medecin ,je prends des antidépresseurs depuis 30ans !j ai des petits trous par moments mais j ai la chance de ne pas perdre totalement la tete ,mais la depression ne part pas avec 2antidepresseurs par jour!!j aimerais etre aidee!!merci

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