Skip to main content

En 1993, au cours d’une banale consultation, le Dr Jean-Jacques Melet manque de tomber de sa chaise.

Une patiente lui raconte qu’un dentiste lui a retiré un amalgame dentaire (« plombage ») … et depuis, c’est comme si un voile s’était levé dans sa tête !

Elle avait dû mal à comprendre, à mémoriser, à trouver ses mots. Elle se sentait toujours nerveuse et fatiguée. Désormais, tout lui paraît plus simple. Et elle est absolument certaine que c’est directement lié au retrait de son amalgame.

Le Dr Melet aurait pu se contenter d’un sourire en coin… ou de l’envoyer voir un « psy ». Mais c’est un médecin curieux, courageux et d’une intelligence singulière.

Il sait que ces amalgames sont composés à 50 % de mercure… un des poisons les plus toxiques au monde. Mais comme tout le monde, à son époque, il n’imagine pas que ce mercure emprisonné dans la dent puisse provoquer le moindre problème de santé.

Pour en avoir le cœur net, il se précipite à la bibliothèque de médecine… et fait une découverte stupéfiante : les amalgames dentaires dégagent des vapeurs de mercure en permanence, 24h sur 24.

Et lors des repas, ou en cas de mastication d’un chewing-gum, la dose de ces vapeurs peut être multipliée par 10 ! [1]

Voilà une piste intéressante, se dit notre médecin.

Peut-être y a-t-il là un espoir pour toutes ces maladies que la médecine ne parvient pas à expliquer… et encore moins à guérir ? Comme le syndrome de fatigue chronique, la fibromyalgie, la sclérose en plaques, voire même Alzheimer ou Parkinson.

Et c’est ainsi que le Dr Melet met au point un protocole original pour tous ses patients qui souffrent de symptômes inexpliqués (fatigue, douleurs, vertiges, etc.).

Il les invite à faire retirer leurs amalgames et à se « détoxifier » des métaux lourds contenus dans leur organisme.

Ce protocole est sans danger lorsqu’il est encadré médicalement. Ses patients qui souffrent n’ont donc rien à perdre à l’essayer, sachant qu’aucun autre médecin n’avait pu les aider.

Cela paraît de bon sens… sauf pour les autorités, qui n’apprécient guère ce type d’initiative, hors des sentiers battus.

Le Dr Melet le sait, mais il s’en moque. Comme un autre médecin visionnaire de sa région montpelliéraine, le Dr Seignalet, il est plus attaché à la vérité et au bien-être de ses patients qu’à sa carrière ou à sa réputation.

Incroyables témoignages de guérison

C’est alors que l’extraordinaire se produit : de très nombreux patients voient leur état s’améliorer après avoir suivi son protocole.

Très vite, des malades viennent de toute la France pour bénéficier de son traitement.

Beaucoup lui voueront une reconnaissance éternelle, comme Marie-Thérèse :

« J’ai souffert durant presque vingt ans : fatigue chronique intense que rien ne justifiait, dépression, angoisses, malaise indéfinissable et continuel, très invalidant.

Tous les examens médicaux possibles et imaginables entrepris ne révélaient aucune anomalie. Les recherches effectuées personnellement, les essais de thérapie psychique ou les traitements de médecine parallèle ne m’apportaient aucune amélioration ! Un calvaire qui durera 17 ans …

Mais en 2003, par l’intermédiaire d’un journal de santé naturelle, j’ai réussi à entrer en contact avec le docteur Melet qui aussitôt m’a prise en charge. Il était temps ! J’ai effectué les tests nécessaires, lesquels ont effectivement révélé une intoxication importante au mercure due à la présence de 6 amalgames dentaires dans ma bouche. Le Dr Melet avait raison. J’ai donc entrepris le traitement sous son contrôle.

Mon taux de mercure diminue, mon état s’améliore progressivement, je fais alors assainir ma bouche en ôtant les plombages et retrouve une forme excellente. A bientôt 77 ans, je puis dire que je me sens rajeunie et ne me suis pas aussi bien portée depuis plusieurs décennies. » [2]

Si ce « prodige » vous laisse un peu sceptique, c’est tout à fait normal… mais vous devez savoir que ce type de témoignage est loin d’être isolé.

Lorsque le Sénat publie un grand rapport sur les métaux lourds en 2001, son auteur déclare : « il n’y a guère eu de semaines où je n’ai été alerté par des personnes décrivant les dommages causés par les amalgames et l’amélioration constatée après la dépose. » [3]

Un lanceur d’alerte harcelé, humilié, poussé au suicide

Mais ses bons résultats ne suffisent pas au Dr Melet. Il veut aussi agir pour que les nouvelles générations ne se fassent plus poser le moindre plombage dans la bouche.

Dès 1996, il prend publiquement position contre les amalgames dentaires dans Sciences et Avenir.  Puis il fonde l’association « Non au mercure dentaire » (NAMD) pour essayer de les faire interdire définitivement.

Évidemment, son action dérange… et la riposte ne tarde pas à se faire attendre.

En 1997, le Dr Melet est convoqué par l’Ordre des Médecins pour « charlatanisme, médecine foraine, ordonnances non conformes et méthodes dangereuses non éprouvées ».

Dans la foulée, le Conseil régional de l’Ordre des Médecins le condamne lourdement à un an de radiation.

Lors de son « procès » en appel, à Paris, le Dr Melet n’a aucun mal à démontrer l’absurdité des reproches qui lui sont faits… et obtient l’annulation de tous ces chefs d’accusations infamants.

Mais le harcèlement ne cesse pas.

En 2003, suite à l’étrange plainte d’un patient (qui exigeait d’être remboursé parce que son état ne s’est pas amélioré), il est brutalement placé en garde à vue. Les gendarmes lui font subir un interrogatoire serré, comme s’ils avaient affaire au pire des escrocs !

Calomnié, harcelé, vivant en permanence dans la crainte d’une interdiction d’exercer son métier, il tombe dans le désespoir.

En août 2005, il met fin à ses jours, dans un bois. Peu avant sa mort, il dira « L’ordre des médecins est une machine à broyer les hommes ».

Une hallucination collective ?

Le traitement qu’a subi ce bon médecin est indigne, inexcusable.

Mais la question médicale et scientifique demeure : le Dr Melet avait-il vu juste… ou s’est-il égaré sur une fausse piste ?

Les patients qu’il a « guéri » l’ont-ils vraiment été grâce à son protocole… ou bien simplement grâce à un puissant effet placebo ?

Et vous, mes fidèles lecteurs, devez-vous vous inquiétez d’une bombe à retardement dans votre bouche si, comme 95 % des Français, votre dentiste vous y a placé des amalgames au mercure ?

J’ai mené l’enquête sans le moindre a priori… et je suis allé de surprises en surprises.

Car si vous regardez bien, vous verrez que, malgré les discours officiels qui se veulent rassurants, beaucoup d’Etats ont veillé à limiter drastiquement l’utilisation des amalgames.

Dès la fin des années 1990, la Norvège et la Suède les ont progressivement retirés de la circulation, avant de les interdire définitivement il y a près de 10 ans.

En Allemagne et au Canada, les autorités recommandent aux dentistes d’éviter à tout prix d’en poser sur les enfants et les femmes enceintes. En Italie, on ne trouve presque plus de dentistes qui posent encore des amalgames.

La France isolée dans son maintien des amalgames

La France, elle, est à la traîne. Comme ailleurs, le nombre d’amalgames déposés diminue – d’après l’Agence nationale du médicament, 25 % des caries sont encore traitées par amalgame, contre 50 % en 2003.

Mais la France continue de détenir le record d’utilisation du mercure dentaire, avec environ 17 tonnes de mercure placées dans la bouche des Français chaque année, presque un tiers du volume total européen ! [4]

Peut-être que, comme pour le nuage de Tchernobyl, la France s’imagine-t-elle que les vapeurs du mercure ne parviennent pas jusqu’au cerveau des Français ?

C’est d’autant plus étonnant que les autorités françaises déconseillent désormais aux femmes enceintes de manger les poissons les plus contaminés par le mercure. Elles reconnaissent donc les effets désastreux que ce métal produit sur le développement du fœtus.

Ne serait-il pas logique de se préoccuper aussi du mercure dégagé par les amalgames ?

Car plus personne ne conteste aujourd’hui que les amalgames dégagent des vapeurs de mercure élémentaire… qui sont inhalées par les poumons, passent dans le sang et se déposent dans tous les organes, à commencer par le cerveau.

En outre, avec le temps, et sous l’effet de la salive et de la mastication, les amalgames finissent aussi par s’éroder… et libérer des ions mercuriques, qui peuvent traverser la paroi de l’intestin et s’accumuler dans des organes sensibles comme les reins.

Toute la question, bien sûr, est de savoir si ces doses sont suffisantes pour créer des problèmes de santé. A ce jour, aucun consensus scientifique ne se dégage sur cette question sensible.

Des positions officielles en nette évolution

Mais pour certains (dont je fais partie !), on en sait largement assez pour agir.

C’est ainsi qu’en 2011, l’Assemblée du Conseil de l’Europe a « instamment appelé les États membres » à :

« Interdire ou restreindre, lorsque cela est possible et approprié, l’utilisation des métaux lourds par l’industrie, l’agriculture et le secteur médical, et, en ce qui concerne ce dernier notamment, par la restriction, voire l’interdiction, des amalgames comme matériaux d’obturation dentaire. »

En 2014, un comité scientifique européen lié à la Commission européenne (le SCENIHR) a réalisé un rapport complet sur les amalgames dentaires. [5]

Soucieux de se montrer rassurants, les auteurs concluent que les amalgames ne posent pas de « dangerosité systémique ».

Mais ils reconnaissent toutefois plusieurs points cruciaux :

  • Que les amalgames dentaires sont bien la première source d’exposition au mercure des Européens, loin devant leur consommation de poissons ;
  • Que les femmes enceintes porteuses d’amalgames transmettent bien le mercure qu’ils contiennent à leur bébé à naître – plusieurs études prouvent que le taux de mercure dans le cordon ombilical est directement lié au nombre d’amalgames de la mère ; [6]
  • Que l’état de certains patients s’améliore nettement après le retrait de leurs amalgames – de nombreuses études en témoignent, dont une étude norvégienne contrôlée publiée en 2011, qui observe que l’amélioration se maintient 3 ans après la dépose, ce qui semble exclure l’effet placebo ; [7]
  • Que, si la science n’a pas encore tranché, la question reste posée de l’impact des amalgames sur l’autisme, Alzheimer, Parkinson ou la sclérose en plaques ;
  • Et que les amalgames devraient être contre-indiqués pour les enfants, les femmes enceintes, les patients allergiques au mercure ainsi que ceux souffrant d’une maladie rénale – l’impact délétère des amalgames sur les reins étant bien documenté scientifiquement. [8, 9, 10]

Voilà un progrès non négligeable sur le chemin de la vérité.

Mais pour ma part, je suis convaincu que les experts du SCENIHR auraient dû aller au bout du raisonnement et recommander l’interdiction pure et simple des amalgames.

Car voici ce que vous devez absolument savoir :

Une alternative saine et sans risque

D’abord, les amalgames ne sont pas la « seule solution » contre les caries.

Il existe depuis des décennies une alternative beaucoup plus sûre, et que tout le monde connaît, les « composites », réalisés à base de résine.

Et contrairement à ce qu’on a longtemps pensé, les amalgames au mercure ne sont pas plus efficaces ou durables que les composites. [11]

Alors pourquoi tant de résistances, notamment en France ?

Le rapport du Sénat de 2001 nous met sur la piste. Il révèle que l’encyclopédie médico-chirurgicale de l’époque présente les amalgames comme « mieux indiqués pour le praticien pressé » (sic), contrairement aux composites qui exigent un « travail exigeant » et sont donc plus adaptés au « praticien motivé ».

Et le rapport conclut :

« Il n’est pas exclu que l’habitude, la recherche de la facilité et de l’avantage financier immédiat aient conduit à la pose d’amalgames et écarté certains praticiens du désir de proposer au patient le meilleur choix thérapeutique. »

Que de dégâts causés par la « recherche de la facilité » ! Voici ce qu’expliquait à l’époque le Pr Collomb :

« Il ne faut pas nier que plusieurs praticiens anciens n’ont guère été formés à la pose des composites ou manquent de pratique. Un éventuel basculement imposerait des actions de formation ou de (re)formation de grande envergure. »

Ce brave professeur en concluait qu’il ne fallait donc surtout pas « embêter » nos pauvres dentistes avec des formations complémentaires… Alors que les dentistes norvégiens, suédois ou danois l’ont fait sans problème en quelques années !

Et pourtant, l’ironie tragique de cette histoire est que ce sont les dentistes eux-mêmes qui en auraient été les premiers bénéficiaires !

Car la pose (et la dépose) des amalgames libère dans leur cabinet des vapeurs de mercure particulièrement fortes – et potentiellement dangereuses !

C’est probablement la raison pour laquelle les professions dentaires sont davantage touchées par des problèmes de santé ! Plusieurs études ont en effet montré que :

  • Les dentistes ont plus de problèmes rénaux que des professionnels comparables ; [12]
  • Les assistants dentaires, qui manipulent le mercure, ont des taux plus élevés de symptômes neurologiques, de problèmes de mémoire, concentration, fatigue et troubles du sommeil que des professionnels comparables. [13, 14]

Il n’en reste pas moins que la dangerosité des amalgames n’est pas encore admise par 100 % des scientifiques… et il est important de comprendre pourquoi :

Une intoxication difficile à détecter et à objectiver

Le problème est qu’il est très difficile de mesurer scientifiquement l’intoxication au mercure.

Bien sûr, plus vous avez d’amalgame, plus on trouvera du mercure dans votre urine et votre sang. [15] De même, le taux de mercure dans votre sang et vos urines diminue de façon significative lorsque vous retirez vos amalgames. [16]

Cela confirme que les amalgames rejettent bien du mercure dans votre organisme… mais cela ne prouve pas que vous soyez intoxiqué, fort heureusement. Tant que vous parvenez à l’expulser de votre corps par les voies naturelles, vous ne risquez pas grand-chose !

Les analyses de sang et d’urine ont un intérêt limité car elles ne vous disent pas si vous accumulez du mercure dans vos organes, et en particulier dans votre cerveau.

Pour cela, il n’y a qu’un seul test fiable à 100 %, c’est l’autopsie, réalisée après la mort du patient… ce qui complique sérieusement la tâche des chercheurs.

Notez toutefois qu’en 2006, des scientifiques ont montré que les niveaux de mercure dans le cerveau de 18 cadavres étaient dix fois plus élevés chez les sujets ayant plus de 12 amalgames par rapport à ceux qui en avaient moins de 3. [17]

Pour les patients encore vivants, le seul moyen convenable de mesurer leur intoxication au mercure est de leur faire faire une analyse d’urine après la prise d’un médicament qui déloge le mercure de leurs organes (comme le DMPS ou le DMSA). [18]

C’est d’ailleurs ce que faisait le visionnaire Dr Melet, bien avant que ce type de protocoles ne soient repris aux quatre coins du monde par les médecins les plus en pointe[19].

Mais ce sont des tests beaucoup plus lourds à réaliser que de simples prises de sang ou analyses d’urine. Et c’est une raison pour laquelle il est si difficile d’apporter la preuve absolue d’un lien entre amalgames et maladies chroniques.

La seconde raison, encore plus importante, est que les amalgames ne deviennent franchement toxiques que dans des situations bien particulières.

Nous ne sommes pas tous égaux face au mercure

D’abord, les dégâts du mercure dépendent beaucoup des autres poisons que vous ingérez par ailleurs.

Il y a quelques années, des scientifiques ont mesuré précisément quelle dose de mercure était nécessaire pour tuer 1 % des rats. Ils ont aussi calculé la dose nécessaire de plomb pour parvenir au même résultat, la mort d’1 % des rats.

Eh bien savez-vous combien de rats sont morts lorsqu’on leur a donné en même temps ces doses de mercure et de plomb ?

2 % ?

Non, 100 %.  Tous les rats sont morts, simplement parce que le cumul de plusieurs poisons peut avoir des effets « synergiques » désastreux. [20]

Un patient très exposé au plomb a donc plus à risque d’une intoxication au mercure qu’un autre patient qui ne l’est pas. Et il est possible qu’il existe autour de nous d’autres substances toxiques qui décuplent les effets délétères du mercure, ce qui n’est pas rassurant !

Autre facteur problématique si vous avez des amalgames : le fait d’être hypersensible au mercure (allergie de type 4).

Des chercheurs ont étudié de nombreux patients allergiques au mercure (identifiés par le test MELISA) et ont observé que leur état s’améliorait nettement, après le retrait de leurs amalgames, dans des cas de syndrome de fatigue chronique [21], de fibromyalgie [22] et même de thyroïdite auto-immune. [23]

Enfin, la plus grande des inégalités face au mercure vient directement de nos gènes.

C’est une étude contrôlée en double aveugle qui a permis de l’observer : sur un groupe d’enfants exposés pendant 7 ans aux amalgames dentaires, seuls les garçons ayant de rares mutations génétiques ont subi des déficits neurologiques et comportementaux. [24]

Au total, le risque de voir sa santé sérieusement affectée par les amalgames est heureusement limité. C’est peut-être une chance sur 50, sur 500 ou sur 5 000, personne ne le sait.

Mais pourquoi jouerait-on à la loterie, quand il existe des alternatives saines et sans dangers ?

Et pour ceux qui souffrent, pourquoi n’essaieraient-ils pas d’essayer de retirer leurs amalgames, comme le recommandait le Dr Melet ?

Surtout, ne vous ruez pas chez votre dentiste !

De fait, si vous souffrez de fatigue chronique, de fibromyalgie ou de symptômes inexpliqués, la question du retrait des amalgames se pose légitimement.

Je souffre moi-même de ce type de symptômes depuis des années. Et mon enquête m’a convaincu de passer à l’acte et de retirer dès que possible les amalgames qui sont dans ma bouche.

En revanche, si vous êtes en pleine santé, je vous conseille vraiment de ne pas vous tracasser pour vos amalgames. Le jeu n’en vaut pas la chandelle, car il y a de très fortes probabilités qu’ils soient parfaitement inoffensifs pour vous, et que votre organisme les supporte bien.

En plus, vous devez savoir que la dépose des amalgames n’est pas sans risque. Au contraire : c’est au moment où l’on vous retire les amalgames de la bouche que la libération de mercure est la plus forte.

Il faut donc impérativement passer par des dentistes ayant la formation et l’équipement nécessaires pour vous protéger (et se protéger eux-mêmes) des vapeurs qui seront dégagées.

Or ces dentistes sont hélas rares et difficiles à trouver (n’hésitez pas à les signaler en commentaire si vous en connaissez) … d’autant qu’ils sont généralement mal vus des autorités.

Je vous invite donc à réfléchir à deux fois avant de vous lancer dans ce genre d’aventure médicale.

En revanche, un point ne fait aucun doute : pour l’avenir, évitez à tout prix de vous faire poser le moindre amalgame. Il n’y a vraiment aucune raison de prendre le moindre risque !

Faites bien circuler cette information à vos enfants et petits-enfants : cela ne leur coûtera pas un centime de plus de se faire poser un composite plutôt qu’un amalgame… et cela pourrait changer leur vie !

Sources :

[1] Rapport sur les effets des métaux lourds sur l’environnement et la santé. Gérard Miquel. 2001. p 33.

[2] Témoignage publié sur le site de Françoise Cambayrac, elle-même patiente reconnaissante du Dr Melet.

[3] Rapport sur les effets des métaux lourds sur l’environnement et la santé. Gérard Miquel. 2001.

[4] Study on the potential for reducing mercury pollution from dental amalgam and batteries. Final Report. European Commission. 2012

[5] Final Opinion on The safety of dental amalgam and alternative dental restoration materials for patients and users. Health and Food Safety. Scientific committees. 2014

[6] Maternal amalgam dental fillings as the source of mercury exposure in developing fetus and newborn. Palkovicova L, Ursinyova M, Masanova V, Yu Z, Hertz-Picciotto I. J Expo Sci Environ Epidemiol. 2008

[7] Sjursen TT, Lygre GB, Dalen K, et al. Changes in health complaints after removal of amalgam fillings. Journal of Oral Rehabilitation. 2011;38(11):835–848

[8] Renal effects of dental amalgam in children: the New England children’s amalgam trial. Barregard L, Trachtenberg F, McKinlay S. Environ Health Perspect. 2008

[9] Effect of mercury (Hg) dental amalgam fillings on renal and oxidative stress biomarkers in children. Al-Saleh I, Al-Sedairi Aa, Elkhatib R. Sci Total Environ. 2012

[10] A significant dose-dependent relationship between mercury exposure from dental amalgams and kidney integrity biomarkers: a further assessment of the Casa Pia children’s dental amalgam trial. Geier DA, Carmody T, Kern JK, King PG, Geier MR. Hum Exp Toxicol. 2013

[11] Clinical effectiveness of direct class II restorations – a meta-analysis. Heintze SD, Rousson V. J Adhes Dent. 2012

[12] Mercury vapour levels in dental practices and body mercury levels of dentists and controls. Ritchie KA, Burke FJ, Gilmour WH, Macdonald EB, Dale IM, Hamilton RM, McGowan DA, Binnie V, Collington D, Hammersley R. Br Dent J. 2004

[13] Neurological symptoms among dental assistants: a cross-sectional study. Moen B, Hollund B, Riise T. J Occup Med Toxicol. 2008

[14] Occurrence of cognitive symptoms in dental assistants with previous occupational exposure to metallic mercury. Hilt B, Svendsen K, Syversen T, Aas O, Qvenild T, Sletvold H, Melø I. Neurotoxicology. 2009

[15] Scalp Hair and Urine Mercury Content of Children in the Northeast United States: The New England Children’s Amalgam Trial. Julie E. Dunn. Environ Res. 2008

[16] Mercury in biological fluids after amalgam removal. Sandborgh-Englund G, Elinder CG, Langworth S, Schütz A, Ekstrand J. J Dent Res. 1998

[17] Evidence supporting a link between dental amalgams and chronic illness, fatigue, depression, anxiety, and suicide. Kern JK, Geier DA, Bjørklund G, King PG, Homme KG, Haley BE, Sykes LK, Geier MR. Neuro Endocrinol Lett. 2014

[18] Diagnostic value of a chelating agent in patients with symptoms allegedly caused by amalgam fillings. Vamnes JS, Eide R, Isrenn R, Höl PJ, Gjerdet NR. J Dent Res. 2000

[19] Soigner Lyme & les maladies chroniques inexpliquées – Richard Horowitz – Thierry Souccar Editions, 2014.

[20] Combined effects in toxicology–a rapid systematic testing procedure: cadmium, mercury, and lead. Schubert J, Riley EJ, Tyler SA. J Toxicol Environ Health. 197

[21] Metal-specific lymphocytes: biomarkers of sensitivity in man. Stejskal VD, Danersund A, Lindvall A, Hudecek R, Nordman V, Yaqob A, Mayer W, Bieger W, Lindh U. Neuro Endocrinol Lett. 1999

[22] Metal-induced inflammation triggers fibromyalgia in metal-allergic patients. Stejskal V, Ockert K, Bjørklund G. Neuro Endocrinol Lett. 2013

[23] Removal of dental amalgam decreases anti-TPO and anti-Tg autoantibodies in patients with autoimmune thyroiditis. Sterzl I, Prochazkova J, Hrda P, Matucha P, Bartova J, Stejskal V. Neuro Endocrinol Lett. 2006

[24] L’étude du JAMA est l’une des études les plus rigoureuses jamais réalisées sur les amalgames dentaires.  Les chercheurs ont sélectionné 507 enfants portugais en bonne santé, âgés de 8 à 10 ans.

Ils les ont séparés en deux groupes : les enfants du premier groupe ont vu leurs caries dentaires exclusivement soignées par des amalgames, tandis que ceux du second groupe ont reçu uniquement des composites.   Après 7 ans, les chercheurs ont fait passer à ces enfants une batterie de tests de mémoire, de concentration ou de fonctions motrices. Et fort heureusement, ils n’ont pas constaté de différence statistiquement significative entre les enfants portant des amalgames et ceux portant des composites.

C’est la preuve que, pour la grande majorité des gens, les amalgames ne causent pas de danger particulier, en tout cas pas à court terme. Ce serait rassurant… si l’histoire s’arrêtait là.

Plusieurs chercheurs ayant participé à l’étude ont décidé de faire des analyses complémentaires, pour obtenir des résultats plus précis. Ils ont alors découvert un résultat étonnant. Si les amalgames n’ont pas d’impact sur la moyenne des enfants, leur effet néfaste est en revanche avéré sur une petite catégorie d’entre eux : les garçons (mais pas les filles) ayant des mutations peu courantes de certains de leurs gènes.

Ainsi, les garçons portugais portant le gène CPOX4 ont subi des déficits neurologiques et comportementaux proportionnels au niveau de mercure auquel ils avaient été exposés.

De même, les garçons ayant une mutation de certains gènes impliqué dans la gestion des métaux toxiques ont également vu leurs fonctions neuro-comportementales diminuées à cause de leurs amalgames.

Mêmes résultats, enfin, pour les porteurs d’une troisième variante génétique (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24593143)

425 commentaires

  • Joy Sahnoune dit :

    Bonjour et merci pour cet article . Il y a environ 2 ans mon dentiste m’a proposé de me retirer mes 3 amalgames pour les remplacer par un autre composé de couleur blanche . Par manque de temps je ne l’ai toujours pas fait je me disais que cetait que « esthétique » et que je n’avais pas forcément besoin de le faire. Avec votre article je me pose la question ! Mais du coup j’ai peur de rencontrer des problèmes en étant exposée au mercure lors du retrait des amalgames … Que faire ? Je n’ai pas vraiment de symptômes (jai 30 ans et hormis des petits coups de fatigue et une mémoire pas très performante.. Je n’ai pas de problèmes de santé) . Merci

  • L.Tschanturia dit :

    Article absurde qui décrédibilise complètement votre mouvement!

  • CL. MESTIVIER dit :

    Bonjour
    bien sûr directement concernée par ce problème d’amalgame dentaire, j’ai cherché dans votre lettre le nom de : FRANCOISE CAMBEYRAC, qui a parfaitement bien connu le Docteur MELET et a recueilli ses confidences et dont les écrits découlent de ses échanges. Le sujet, largement développé par Madame CAMBAYRAC, est le premier des écrits concernant les propos du Dr MELET !!!! je vous recommande donc à tous de lire ses livres : « MALADIES EMERGENTES : COMMENT S’EN SORTIR ? » ET « VERITES SUR LES MALADIE EMERGENTES : Fibromyalgie-Fatigue chronique-Electro sensibilité-Maladies auto-immunes-Spasmophilie-Allergies-Autisme-Alzheimer » la lisant, vous découvrirez de multiples informations des plus importantes ! son site pour la contacter et obtenir ses livres également :
    http://francoise-cambayrac.org/
    BONNE LECTURE A TOUS

  • Isa dit :

    Bonjour
    Pouvez m’indiquez quel dentiste français retire les amalgames? Et quels tests faut il faire pour commencer à détecter le taux de mercure? Qui le prescrit? Est il remboursé?
    Merci
    Isa

    • CL. MESTIVIER dit :

      contactez Madame CAMBAYRAC pour cette info Isa ! elle m’a dirigée personnellement dans le sud de la France où je vis…

  • Dr Martine Lapouble-Barthou dit :

    Effectivement moi jeune dentiste, sortant de l’école dentaire dans les années 70 , pas avertie, ne portant pas de gands je manipulais le mercure
    Les effets ne se sont pas faits attendre.
    Partie aux USA pour une specialité , je suis hospitalisée pour douleur dans tous les membres, maux de tete, diarhées, J’en suis sortie avec une boite de fibres pour mes intestins.
    C’est moi méme qui par la suite ai compris l’origine de mon mal.
    Maintenant apres toute cette rétrospective, je pourrais dire que les composites aussi ne sont pas innocents. Ils contiennent du bisphenol A et des Phtalates eux aussi nocifs pour la sante.donc les reconstructions devraient etre en ceramique sous forme d onlay ou d’inlay ou de couronne sur dent vivante encore faut il que les tailles soient bien exécutée.
    Le probleme n’est pas simple car une dent devitalisee est friable.les traitements canalaires sont souvent difficiles et n’offrent pas toujours une barriere suffisante à des germes microscopiques.
    De plus les machoires peuvent developpees des forces tres importantes de l’ordre des deux cents kilos et les materiaux doivent etre à la fois biocompatibles et résistants. De plus ce qu’ignore en general le public c est que la bouche est le lieu de rencontre des chaines musculaires qu’elles soient verticales ou croisees et que ne pas reconstruire dans les regles de l’art, ce qui n’est pas peu dire, c’est à dire en conservant le rapport d’équilibre des chaines est source de profonds malaises ultérieurs pouvant aller jusqu’au suicide dans les cas extreme. Il faut savoir que cela est la premiere cause des douleurs cervicales qui, parce que la colone vertébrale marche en chaine , se deplacent jusqu’en zone lombaire.
    C’est toute une mécanique précieuse sur laquelle on devrait davantage se pencher. Le dentiste est souvent critiqué mais sachez que son métier n’est pas toujours facile.

  • beatriz flores silva dit :

    Bonjour: en Belgique il n’y a que 8 dentistes (sur 4000) qui savent retirer les amalgames dentaires avec les précautions nécessaires. J’ai scanné la liste mais je ne sais pas comment ajouter un fichier à ce commentaire. J’ai été moi même victime de la mauvaise dépose d’amalgames et de l’apparition immédiate de symptomes neuromusculaires qui ont disparu avec le traitement avec des chélateurs: En Belgique il y a seulement 2 médecins qui les font…En France c’est interdit. Info très importante qui n’apparait pas dans votre superarticle: le mercure se transmet par la placenta. Mon fils ainé vient de decouvrir que sa fatigue chronique qu’il traine depuis 15 ans est dûe à une intoxication au mercure alors que lui n’a jamais eu d’amalgames. il a presque autant de mercure que moi! Cela veut dire que vos informations touchent aussi tous ceux qui ont des mères et grand-mères avec des amalgames dentaires, même s’ils n’en ont eux jamais eues…. Lire svp le merveilleux livre de Francoise Cambayrac sur le sujet: « Vérités sur les maladies émergentes.  » Infos sur les medecins: site de http://www.ibcmt.com (international board of metal toxicology)

  • Caroline dit :

    Bonjour,
    votre article est vraiment très intéressant, mais au sujet des composites, n’apprendrons-nous pas un jour que l’un de ses composant est toxique pour notre santé? il serait intéressant de détailler la contenance des composites je pense…pour mieux comprendre. Merci. Caroline

    • Sarah dit :

      J’ai changé de dentiste il y a quelques années. Elle m’a proposé de remplacer mes plombs par une résine. Ca m’a plus était présenté comme un soucis d’esthétique que de santé… Retrait effectué sans précaution particulière à mon sens… :-/
      Je lui ai demandé ce qu’il en était de la toxicité de cette résine, sa réponse fut « on saura dans 10 ans » !!!

  • MAGENDIE dit :

    COMMENT CONNAÏTRE LES NOMS ET ADRESSES DE CES DENTISTES

  • MAGENDIE dit :

    message bien reçu,comment connaître les noms et adresses de ces dentistes?

    • drps dit :

      Vous pouvez prendre contact avec l’association ODENTH qui rassemble les dentistes sensibilisés aux conséquences des matériaux dentaires

  • Raymonde Ledent dit :

    Pouvez-vous me renseigner un dentiste en Belgique pouvant retirer les amalgames en plomb ou mercure,
    en France y en a-t-il ? ?
    Merci d’avance.
    Raymonde Ledent

    • DEGIOVANNI dit :

      En 1994 j’ai changé de dentiste. L’une de ses premières interventions a été de m’ôter les amalgames posés par ses confrères prédécesseurs et de les remplacer par de la résine. Pourtant, c’était une jeune praticienne qui n’avait que quelques années d’exercice.
      Bien qu’elle soit un peu rude dans ses gestes, je lui suis resté fidèle en raison de sa compétence visible et assurée, alors même qu’elle est à presque une heure de voiture de mon lieu de résidence. Il est vrai que je n’y vais pas tous les jours!
      Son cabinet est situé à Vence (Alpes-Maritimes) et elle a un nom alsacien. Je laisse à ceux qui seraient intéressés le soin de la rechercher.

Laisser un commentaire