Cher(e) ami(e),
Stéphane[1] l’a échappé belle.
Lors d’un banal rhume, il prend 2 médicaments en vente libre, pour accélérer sa guérison.
Rapidement, il ressent une vive douleur dans la poitrine – qu’il ignore.
Mais le lendemain, il ne peut plus faire comme si de rien n’était : la douleur le terrasse.
Il ne peut plus parler.
Son bras gauche s’engourdit.
Aux urgences, le diagnostic est clair : Stéphane est en train de faire un infarctus !
Pourtant, il n’a aucun souci de santé ni risque particulier.
Son seul « tort » ? C’est d’avoir pris des médicaments anti-rhume…
Bras-de-fer ‘’business contre santé’’ : êtes-vous une victime collatérale ?
Il y a encore peu de temps, les publicités abondaient pour ces blockbusters des pharmacies…
Humex, Actifed, Dolirhume, Nurofen rhume, Rhinadvil… à l’arrivée des virus, ils caracolent en tête de gondoles.
Et pour cause : « Ils rapportent ! »
Et ce n’est pas moi qui le dis…
Regardez ce que confie cette pharmacienne : « Ça fait partie des médicaments qui nous permettent de gagner notre vie actuellement[1]! »
Business pour les pharmaciens qui pratiquent des prix libres…
… et des laboratoires pour qui le marché de l’anti-rhume se chiffrerait à plus de 70 millions d’euros par an[2] !
Alors autant dire que personne n’a intérêt à les voir interdits.
Pourtant, le 23 octobre, l’Agence de sécurité sanitaire a tapé du poing sur la table[3].
Après en avoir interdit la publicité en 2018, et avoir lancé plusieurs alertes, elle vient de réitérer sa mise en garde.
Mais sans pour autant… interdire ces molécules fort dangereuses.
Rien qu’en 6 ans, entre 2012 et 2018, près de 310 cas graves ont été attribués à ces médicaments[4], dont près de 30 AVC et 5 morts[5] directement imputables !
Le point commun de ces produits ? La pseudoéphédrine[6]…
Une amphétamine pour vous déboucher le nez ?
L’action ‘’décongestionnante’’ de la pseudoéphédrine est due au fait qu’elle est vasoconstrictrice, c’est-à-dire qu’elle resserre les vaisseaux sanguins.
Elle réduit également la quantité de mucus, ce qui vous donne la sensation d’avoir le nez moins pris.
Problème : la molécule ne limite pas son action à votre nez ! Mais circule partout dans votre corps.
Voilà pourquoi elle peut diminuer l’apport sanguin dans le cerveau (ischémie et AVC) ou vers le cœur (infarctus du myocarde) ou encore provoquer des poussées d’hypertension artérielle.
Mais ce ne sont là que les symptômes les plus graves, parmi la cinquantaine répertoriée par l’Agence européenne du Médicament (EMA)[7]..
Un risque inacceptable que les médias découvrent aujourd’hui (et vous ?) !
En tant que fidèle lecteur de mes lettres, je n’ai aucun doute de votre méfiance (parfaitement justifiée !) vis-à-vis de ces pseudo-médicaments.
(Je dis “pseudo” parce que je ne vois pas d’autres justifications sur leur mise sur le marché que d’alimenter un business nocif et lucratif, plutôt que de soigner des malades !)
Loin de moi l’idée de me gargariser de vous avoir alerté depuis des années sur le danger de ces médicaments.
Je ne suis pas la seule… même le Dr Éric Ménat le dénonçait déjà en novembre 2017 dans sa revue Guérir et bien vieillir :
Au contraire, je voudrais simplement vous féliciter d’avoir eu raison avant tout le monde de prendre un autre chemin !
Celui de la santé naturelle, loin des risques d’une chimie aux allures de roulette russe…
Alors, si votre nez vous chatouille, voici le mieux que vous pouvez lui offrir, en toute sécurité…
Votre protocole anti-rhume (garanti zéro risque !) : qui pour vous parler d’irrigation nasale ?
C’est presque une lapalissade mais les virus du rhume doivent être attaqués… directement dans VOTRE nez !
Et ce, avant qu’ils ne se multiplient et se répandent dans la gorge ou dans la trachée (pharyngite, sinusite, bronchite, toux) ! Agissez donc dans les 24-48h après les premiers symptômes.
C’est pourquoi les lavages de nez sont le premier réflexe en cas de rhume. Avec un spray d’eau salée ou du sérum physiologique, c’est la base.
Si possible, choisissez-en un avec un agent anti-infectieux, comme l’algue rouge (carregelose), de la propolis, des plantes (eucalyptus, romarin, thym) ou encore de bétadine verte (povidone-iodée).
Pour désinfecter vos fosses nasales, optez pour un spray contenant des sels d’argent, particulièrement antiseptiques.
Mais il y a encore mieux : l’irrigation nasale, grâce à cette petite merveille des Indiens : le lota.
Et son efficacité est redoutable, même contre la Covid-19 – mon ami Xavier Bazin l’avait très bien expliqué dans une de ses lettres.
Votre immunité est en berne : relancez-la vite !
En parallèle des lavages, il vous faut relancer d’urgence votre immunité et attaquer les virus avec :
? Oscillococcinum (1 dose matin et soir, pendant 3 jours) ;
? de la vitamine C à hautes doses (3 à 5 g pendant 3 jours, puis 1 g) ;
? de l’extrait de pépins de pamplemousse (EPP), très antiviral (30 à 40 gouttes par jour, 4 fois par jour, pendant 5 jours) ;
? HE arbre à thé : 1 goutte 4 fois par jour à la fin des repas sur du miel ou un demi-sucre ;
? HE Eucalyptus radié : 2 gouttes sur les poignets 2 à 3 fois par jour à faire pénétrer et à respirer + 1 goutte derrière les oreilles (mastoïdes) matin et soir.
Pour rééquilibrer votre terrain, pensez à prendre :
? de la vitamine D systématique : ZYMA D : 5 gouttes par jour.
? du magnésium à l’automne et au printemps. Par exemple DStress (pharmacie), 2 comprimés matin et soir ou Quantamag (PhytoQuant) : 1 gélule le matin et le soir en octobre et novembre puis en mars et avril.
? faire une cure de vitamines au cœur de l’hiver, qui comprend du zinc, du sélénium et du cuivre. Par exemple, BION 3 Senior défense : 1 comprimé le matin (Pharmacie) ou Quantavital (Phytoquant) : 2 gélules le matin, en décembre, janvier et février.
? Vérifiez aussi votre taux de fer : une anémie peut vous fragiliser face aux virus de l’hiver.
? Renforcez votre intestin avec un probiotique le matin et de la chlorophylle le soir.
? Et pensez à faire contrôler vos dents : des infections ORL chroniques peuvent être le signe d’une gingivite ou de foyers infectieux. Les amalgames dentaires peuvent également en causer.
? Enfin, mettez votre estomac à la diète (évitez les aliments gras et les laitages) et testez la soupe à l’ail !
Coupez 3 ou 4 belles gousses d’ail. Faites-les blondir dans de l’huile d’olive, ajoutez de l’eau et faites bouillir 10 à 15 minutes. En fin de cuisson, ajoutez un jaune d’œuf mélangé au préalable dans une cuillère à café de vinaigre de vin. Retirez du feu puis ajoutez le blanc d’œuf en fouettant vigoureusement. Salez et poivrez en fonction de votre goût.
Dans tous les cas, prenez votre mal en patience…
Bonne santé,
Catherine Lesage