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Cher(e) ami(e) de la santé,

L’avenir du petit Leandro Gonzáles, 6 ans, était bien sombre[1].

Il souffre d’un des cancers pédiatriques les plus agressifs, dont le taux de mortalité frôle les 80 %.

Depuis ses 4 ans, une vilaine tumeur s’est logée dans son tronc cérébral.

Et on ne peut pas lui retirer.

Il y a tout juste 1 an, Leandro était incapable de bouger ni de parler.

Mais, dans son malheur, ce petit garçon a eu la chance de naître à Cuba, un pays où d’extraordinaires remèdes sont autorisés.

Et c’est un d’entre eux qui a permis à la tumeur de Leandro de régresser de 15 % en 18 mois.

La cancérologue qui le suit est catégorique : « Il est impossible qu’une tumeur se résorbe d’elle-même.C’est forcément le résultat d’une intervention extérieure. »

Et le pire, c’est que ce traitement n’a pas du tout été contraignant : pas d’injections quotidiennes ou de montagnes de pilules à avaler.

Non, le petit Leandro s’est contenté de boire 3 fois par jour quelques gorgées d’une ‘’boisson’’ pas comme les autres, sans aucune saveur.

Et seulement cela…

Oseriez-vous boire… du venin de scorpion contre votre tumeur ?

Lorsque la spécialiste a commencé à suivre Leandro, il avait le poids d’un enfant de 2 ans. 

Elle a alors commencé à lui prescrire de boire de l’eau, mélangée au venin d’un scorpion bien connu des Cubains : le scorpion bleu (Rhopalurusjunceus ou escorpión azul).

Ce scorpion de taille moyenne est utilisé depuis une vingtaine d’années par les médecins contre certains cancers, mais aussi les douleurs.

Et pour cause, après seulement 4 mois de ce traitement, le petit Leandro avait repris du poids, pouvait à nouveau marcher, parler, et même du vélo tous les jours !

Bien sûr, l’histoire du petit Leandro tiendrait presque du miracle…

… si les chercheurs n’avaient pas depuis confirmé son puissant potentiel antitumoral, à tel point qu’une récente étude conclut :

« Les preuves indiquent que le venin de scorpion peut être un produit naturel attrayant pour des recherches approfondies et le développement d’un nouvel agent thérapeutique pour le traitement du cancer du sein[2]. »

Mais le pire, c’est que ce n’est pas le seul venin qui pourrait être intéressant contre le cancer…

Vous mangez de leur miel et de leur pollen… et bientôt leur venin ?

Direction l’Australie cette fois, où des chercheurs ont publié une remarquable étude en 2020[3].

La mellitine, le principe actif contenu dans le venin d’abeille, serait capable de détruire des cellules cancéreuses, y compris en cas de cancer du sein triple négatif !

Et les résultats vont même au-delà de leurs espérances[4] !

Car c’est 100 % des cellules cancéreuses qui ont été détruites sous l’effet du venin d’abeille ! Et en moins d’1 heure !

En prime, le venin limiterait la propagation des cellules cancéreuses, en préservant les saines.

Mais certains n’ont pas attendu les preuves scientifiques pour reconnaître les preuves expérimentales !

Préférez-vous faire piquer directement par une abeille ?

Hadrien est un apiculteur retraité de 87 ans.

Depuis près de 15 ans, il souffre d’un cancer de la prostate résistant aux traitements[5].

Opération, chimio, rayons, essais thérapeutiques, rien n’y fait.

À tel point qu’il a décidé de tout arrêter… sauf l’apithérapie.

Il mixe donc propolis et piqûres d’abeille à même la peau.

Hasard ou non, le PSA d’Hadrien avait baissé[6]

Les chercheurs sont encore bien en peine d’expliquer tous les mécanismes des venins.

Selon eux, leur efficacité viendrait des peptides, de courtes chaînes d’acides aminés, qui sont capables de ‘’manipuler’’ certains signaux cellulaires en ciblant des récepteurs spécifiques du cancer.

Quant à la propolis, elle contiendrait elle aussi des composés phénoliques, donc antioxydants, qui auraient un impact significatif sur la mort cellulaire et le blocage du cycle des cellules, notamment cancéreuses.

Surtout, la propolis agit comme un puissant anti-androgène, d’où son intérêt en cas de cancer de la prostate résistant[7].

Mais une chose est sûre, ces venins représentent

De formidables remèdes pour vous soigner dès maintenant !

Si vous avez de l’hypertension, votre médecin vous a peut-être prescrit du captropile. 

Figurez-vous qu’il s’agit en réalité du premier médicament issu du venin d’un serpent brésilien appelé Bothrops jararaca.  

Une morsure de ce redoutable serpent affecte vos vaisseaux sanguins et fait immédiatement baisser votre tension jusqu’à ce que mort s’en suive.

C’est l’un des serpents les plus meurtriers au monde.

Mais dosé de façon infinitésimale, le médicament chimique a le même effet… et traite l’hypertension artérielle !

Voilà qui n’est pas sans rappeler le principe fondamental de l’homéopathie, pourtant aujourd’hui âprement dénigrée…

Ce n’est pas pour rien que le grand remède Lachesis, découvert par Constantine Hering en Guyane, est si efficace ! 

En 1828, il recueille quelques gouttes du venin d’un impressionnant serpent, le lachesis mutus (crotale muet). Il les dilue et les ingère.

Son venin étant si puissant (1 milligramme tue 1 homme de 100 kg !), qu’on raconte qu’Hering serait même tombé dans le coma plusieurs jours, rien qu’avec les vapeurs !

Comme son maître Hahnemann, Hering ‘’éprouve’’ les remèdes homéopathiques d’abord sur lui-même.

Grâce à cette remarquable expérimentation, ce remède est aujourd’hui validé pour plus de 6000 symptômes !

Pensez-y tout particulièrement si vous avez :

🔶 une ménopause difficile (en 15 CH) ;
🔶 des troubles nerveux comme les signes de dépression le matin, une tendance à l’alcoolisme, une hypersensibilité au contact, tendance à la méfiance et à la jalousie (en 9 CH) ;
🔶 une loquacité exagérée, avec l’envie de tout le temps parler ;
​​​​​​​🔶 des troubles du sommeil, notamment si vous vous sentez moins bien après avoir beaucoup dormi ;
​​​​​​​🔶 des angines à répétition, notamment rouges ou violacées (soulagées par le froid) ;
​​​​​​​🔶 des troubles veineux avec des hématomes ou des hémorroïdes…

Et je pourrais encore continuer en vous parlant du venin d’escargot de mer, le Conus episcopatus, dont les propriétés anti-douleur seraient 100 fois plus puissantes que la morphine[8] !

Ou encore de l’arbre le plus venimeux du monde, le Dendrocnide excelsa, qui pourrait aider à combattre les effets secondaires des chimiothérapies[9] (notamment l’allodynie thermique, c’est-à-dire, la réaction de la douleur au contact d’objets froids).

J’en suis convaincue, l’espoir contre le cancer viendra de la nature !

Si tant est que les lobbys n’interdisent pas un jour le droit de s’y intéresser…

Prenez soin de vous,

Catherine Lesage

Sources :

1] https://www.courrierinternational.com/article/2013/05/30/quand-le-scorpion-pique-le-cancer

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32373297/

[3] https://www.nature.com/articles/s41698-020-00129-0

[4] https://perkins.org.au/honeybee-venom-kills-breast-cancer-cells/

[5] https://www.ladepeche.fr/article/2015/10/01/2188628-il-soigne-son-cancer-avec-les-abeilles.html

[6] https://www.ladepeche.fr/article/2015/10/01/2188628-il-soigne-son-cancer-avec-les-abeilles.html

[7]https://www.uca.fr/recherche/sciences-et-societe/la-minute-recherche/et-si-les-abeilles-participaient-a-la-lutte-contre-le-cancer-de-la-prostate

[8]https://www.tf1info.fr/sante/decouverte-du-venin-descargot-de-mer-pour-soigner-le-cancer-1527172.html

[9] https://www.nationalgeographic.fr/sciences/les-pouvoirs-du-venin-au-secours-de-la-medecine

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