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Cher(e) ami(e),

Scandale des algues vertes en Bretagne, microalgues toxiques, pollution des eaux…

À première vue, c’est vrai que les algues n’ont pas vraiment bonne presse !

Et pourtant, sur ce même territoire breton réside un tout autre type d’algues.

Bien loin d’être toxique ou dangereuse pour votre santé, cette catégorie d’algues est au contraire une plongée vers la pleine santé, même après 60 ans.

Ce n’est que mon humble avis, mais ces algues-là mériteraient au moins la même couverture médiatique que leurs voisines !

Manger des algues pour s’assurer la pleine santé ? C’est un grand OUI !

Si elles sont aussi incroyables pour notre santé, c’est parce qu’elles concentrent toute la richesse des océans, et notamment la plupart des vitamines dont nous avons besoin : iode, phosphore, potassium, magnésium, fer, calcium…

Mais ce n’est pas tout !

En plus d’être remplies de bons acides gras, de bonnes vitamines et minéraux, les algues ont une biodisponibilité parfois supérieure à celles des plantes médicinales.

Concrètement, cela signifie que ses nutriments s’assimilent mieux, et plus rapidement dans votre organisme (vous profitez donc de leurs bienfaits de manière optimale).

Si vous souffrez de problèmes digestifs ou articulaires, ou que votre immunité est un peu en berne, les algues ont un super-pouvoir très particulier, que vous devez absolument connaître :

Elles normalisent et régulent le pH, c’est-à-dire le taux d’acidité que vous avez dans l’organisme.

Cela est très important, car quand votre corps est trop acide, il devient une porte d’entrée aux maladies de civilisation.

Les déchets et les acides s’accumulent alors dans vos tissus. Vous entrez dans une acidose tissulaire[1], qui favorise à terme :

  • reflux gastro-œsophagiens (RGO),
  • douleurs articulaires et musculaires,
  • mycoses à répétition,
  • digestion difficile et déséquilibre de votre flore intestinale,
  • fatigue,
  • problèmes de peau,
  • inflammations (sinusite, tendinite, polyarthrite…)[2][3]

Et donc potentiellement, le déclenchement de maladies chroniques, dont les maladies auto-immunes !

Vous commencez donc à entrevoir la puissance des plus anciens végétaux sur Terre ? Bravo !

Je vous propose maintenant d’aller un cran plus loin, et d’observer les propriétés thérapeutiques des algues en fonction de leur… couleur !

Algues bleues, rouges ou brunes : faites votre marché sous-marin !

Ce qui a de bien avec les algues, c’est qu’il en existe des dizaines :

  • Les algues bleues (comme la chlorelle ou la spiruline) sont vos alliées pour réguler votre cholestérol[1] ! Tandis que la spiruline favorise la baisse du taux de triglycérides dans le sang[2], plusieurs études ont montré qu’une consommation régulière de chlorelle dans votre alimentation abaisserait le taux de LDL[3] (ce que certaines personnes appellent le « mauvais cholestérol »).
  • Les algues rouges comme le lithotamne : le meilleur ami des fractures, des tendinites… et des reflux acides ! C’est aussi l’un des maîtres pour rétablir votre équilibre acido-basique (le pH du lithotamne est à 8)[1]. Mais c’est aussi un puissant reminéralisant, qui prend soin de votre ossature, notamment si vous êtes à risque d’ostéoporose, ou si vous faites souvent des entorses ou tendinites[2].
  • Les algues brunes (laminaires, varech) : idéal pour les troubles de la thyroïde ! Si toutes les algues contiennent une quantité importante d’iode, celles à privilégier pour prendre soin de votre thyroïde, ce sont les laminaires et le varech (ce dernier limiterait d’ailleurs la prise de poids[1], en régulant le métabolisme de votre thyroïde).

Le secret-santé de ces algues brunes ? Un composant (un polysaccharide) très précieux : le fucoïdane.

Plusieurs études ont montré que consommer régulièrement des algues brunes permettait non seulement de prévenir le risque de cancers, en particulier les cancers hormono-dépendants (prostate, sein…)[1] .

Mais aussi de limiter le développement de tumeurs, tout en favorisant la mort de certaines cellules cancéreuses[2].

Autant d’arguments pour vous inviter à consommer régulièrement ces algues, surtout si vous faites partie des personnes à risque et avec des antécédents familiaux.

Enfin, l’un des secrets de santé des algues, c’est qu’elles ont une capacité assez étonnante à détoxifier les métaux lourds dans l’organisme… à tel point qu’on peut imaginer

Algues + plantes médicinales = le combo de choc anti-métaux lourds 

L’un des plus brillants experts qui s’est intéressé à ce phénomène, c’est le Dr Klinghardt, un médecin allemand, exerçant aux Etats-Unis.

Il a notamment mis au point un protocole à réaliser sur 3 mois, si vous avez été exposé à des substances toxiques (par l’alimentation, la pollution, des soins dentaires…)[3].

Parmi ses recommandations, on retrouve l’ail des ours, la coriandre… mais aussi la chlorelle.

Associée à la klamath, cette algue bleue récoltée dans le lac Klamath aux États-Unis, la chlorelle améliorerait nettement le fonctionnement de votre système immunitaire, notamment en nettoyant les toxiques présents dans vos intestins.

Pour effectuer cette chélation (la détoxification qui permettra à votre organisme de se libérer des métaux lourds), le Dr Klinghardt recommande notamment[4] :

  • D’adopter une alimentation la plus pure possible, contenant des vitamines, des minéraux, des antioxydants, des oméga-3 et des protéines (ces dernières sont impératives pour bien éliminer les métaux lourds) ;
  • D’utiliser la chlorelle pour nettoyer les toxiques présents dans les intestins (il faudrait prendre 3 g par jour pendant 1 semaine, puis entre 6 et 21 g par jour, selon les jours et en suivant rigoureusement la méthode avec un professionnel de santé) ;
  • D’associer la chlorelle à l’ail des ours et à la coriandre lors de la dernière étape, afin de terminer la détoxification des intestins, des cellules et des liquides.

A ce stade de la lecture, vous êtes probablement prêt à aller acheter de la spiruline, du varech ou de la chlorelle dans le magasin bio le plus proche de chez vous.

Mais savez-vous vraiment sous quelle forme les prendre, et comment bien les choisir ?

Sous quelle forme consommer des algues ?

Si la réponse est non, voici un petit guide qui devrait vous aider :

  • En phytothérapie :

La plupart des algues existent sous forme de gélules, en poudre, en tisane et en teinture mère.

Allez-y toutefois progressivement, en commençant par exemple par 500 mg par jour, si vous les prenez sous forme de gélules (forme la plus facile à trouver).

Et si vous les tolérez bien, vous pourrez bien sûr augmenter progressivement le dosage, en demandant toujours l’avis à un professionnel de santé pour ajuster en fonction de votre propre terrain, et/ou de vos pathologies existantes.

  • En usage alimentaire :

La plus connue est l’algue nori, qui entoure les makis des restaurants japonais.

Mais pour une alimentation 100 % santé, vous pouvez consommer 2 à 3 fois par semaine, de la laitue de mer pour sa richesse en magnésium, ou encore du wakamé, du kombu et du dulce pour leur apport en calcium[5].

Bonne nouvelle : ces algues sont très peu caloriques, et pauvres en lipides !

  • En cosmétique :

La plupart des algues sont riches en polysaccharides. Elles apportent donc une hydratation directe à votre peau (elles stockent, absorbent l’eau et se lient à la kératine de la peau).[6]

  • Les algues rouges ont des propriétés hydratantes et adoucissantes pour la peau (la plus connue et la plus utilisée est la mousse d’Irlande (Chondrus crispus) ;
  • Skeletonma marinoi, une microalgue disponible sur la Côte Atlantique, permettrait de lutter contre l’acné, en agissant directement sur les bactéries de la peau responsable de l’apparition des boutons (elle a été brevetée par l’Ifremer de Nantes en 2022)[7].
  • Les algues bleues sont quant à elles plutôt connues pour lutter contre le vieillissement cutané, et limiter les premiers signes de l’âge (la plus connue est Ulva lactuca, la laitue de mer).

Vous le voyez, les algues sont de véritables trésors aquatiques pour votre santé, capables d’agir en prévention et en accompagnement de plus de 30 maladies de civilisation !

Dites-moi quelles algues vous allez tester, et sous quelle forme vous allez les prendre (j’ai déjà hâte de vous lire !).

On se retrouve très vite pour une prochaine lettre de santé,

Prenez soin de vous,

Sources :

[1] https://www.lereca.com/blog/acidite-du-corps

[2] L’équilibre acido-basique – Clé essentielle de votre santé globale, Valérie Vidal, Anagramme Editions, 2012 (préface du Dr Eric Ménat)

[3] https://www.avogel.ca/fr/sante/digestion/ph-corporel/

[4] https://analyticalsciencejournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/bmc.316

[5] https://www.researchgate.net/publication/24212099_Effects_of_Dietary_Spirulina_on_Vascular_Reactivity

[6] https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/10408399109527556

[7] https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/HerbierMedicinal/Plante.aspx?doc=lithothamne-tous-les-bienfaits-de-cette-algue-sur-la-sante#:~:text=Il%20semble%20%C3%AAtre%20un%20bon,l’hiver%20comme%20la%20fatigue.

[8] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22054965/

[9]https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=varech_ps#:~:text=Parce%20que%20l’iode%20contenu,seule%2C%20sous%20forme%20de%20capsules.

[10] https://academic.oup.com/jn/article/135/2/296/4663644

[11] https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/mc.20654

[12] https://www.phytonut.com/blog/protocole-klinghardt-metaux-lourds/

[14] https://www.compagnie-des-sens.fr/algues-alimentaires/

[15] https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03597458/document

[16] https://www.francetvinfo.fr/france/ilsontlasolution/une-algue-efficace-contre-l-acne-decouverte-par-des-chercheurs-de-l-ifremer-de-nantes_4929363.html

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