Skip to main content

Regardez bien l’image ci-dessus.

L’image de gauche est le scan d’un cerveau jeune et en bonne santé. À droite, vous avez un cerveau âgé… et rabougri.

Voyez comme le « vieux » cerveau a des sortes de trous, au milieu, en haut et en bas.

Les médecins parlent d’atrophie cérébrale : en vieillissant, nous perdons de plus en plus de neurones… et notre cerveau rétrécit !

En moyenne, nous perdons 1 % de cerveau chaque année, après 60 ans !!
Quand vous arrivez à 80 ans, vous avez perdu 25 % de votre cerveau de jeune adulte.

Rendez-vous compte : cela veut dire qu’un quart de cerveau s’est envolé !!

La région du cerveau la plus touchée par ce rabougrissement est l’hippocampe, qui s’occupe de former des nouveaux souvenirs.
Voilà pourquoi on cherche souvent ses clés ou ses lunettes après 60-70 ans.

Mais le rétrécissement du cerveau a aussi des conséquences beaucoup plus graves.
Le cerveau des malades d’Alzheimer rétrécit davantage et plus tôt que les autres !

C’est l’étonnante découverte d’une équipe de l’Hôpital du Massachusetts : 10 ans avant le diagnostic d’Alzheimer, le cerveau des malades avait déjà anormalement rétréci[1] !

Heureusement, cette dégénérescence n’a rien d’une fatalité.

Des personnes âgées de 80, 90 et même 100 ans parviennent à conserver un cerveau de jeune adulte[2] !

Que font-ils différemment des autres ?

Quel est leur secret pour éviter d’avoir des « trous dans le cerveau » en vieillissant ?

Voici ce que l’on sait avec certitude, aujourd’hui en 2019 :

Consommer des oméga-3, le geste simple qui empêche votre cerveau de rétrécir :

L’activité reine pour conserver un cerveau jeune toute sa vie, c’est l’activité physique[3].

Même une simple marche de 30 minutes, 3 à 4 fois par semaine contribue à inverser le rétrécissement du cerveau.

Un bon sommeil est également capital pour protéger votre cerveau : quand vous dormez suffisamment, votre cerveau a le temps de s’auto-réparer !

De même, bien gérer votre stress est vital pour empêcher votre cerveau de vieillir trop vite – on sait aujourd’hui que l’anxiété et le stress chronique grignotent votre cerveau[4] !

Il faut aussi éviter soigneusement les substances toxiques pour votre cerveau.

Tout le monde sait que le tabac[5] et l’excès d’alcool accélèrent gravement la dégénérescence du cerveau.

Mais ce qu’on dit moins, c’est que le surpoids et l’excès de sucre ont des effets au moins aussi dramatiques !

Comme le résume bien le Dr Perlmutter : « quand le corps prend un kilo, le cerveau rétrécit… plus le corps grossit, plus le cerveau rétrécit ! »[6].

Mais tout cela, vous le savez sans doute déjà.

Oui, faire du sport, gérer son stress, choyer son sommeil, éviter de fumer, boire raisonnablement et manger sainement sont les meilleurs gardiens d’un cerveau en pleine santé, jusqu’à 100 ans.

Mais il y a aussi une substance précieuse qui peut vous donner un énorme coup de pouce : Les oméga-3

Si vous en prenez suffisamment, c’est LE geste le plus simple et le plus efficace pour votre cerveau… et cela ne vous demande aucun effort !

C’est prouvé : les oméga-3 empêchent votre cerveau de rétrécir !

C’est ce qu’a montré une étude spectaculaire de l’Université de Californie (UCLA), publiée dans le journal Neurology[7].

Ils ont analysé le cerveau d’hommes et de femmes de 67 ans en moyenne. 

Les résultats sont sans appel : ceux qui avalaient le moins d’oméga-3 avaient aussi des cerveaux plus petits… plus de problèmes de mémoire… et moins de vivacité intellectuelle !

Bref, faute d’oméga-3, ils avaient un cerveau lent, en plus d’être rabougri.

Une autre étude, publiée dans The Journal of Alzheimer’s Disease a enfoncé le clou.

Des chercheurs ont donné des oméga-3 à des personnes de plus de 65 ans, souffrant de légers problèmes cognitifs…

…et au bout d’un an seulement (!), leur cerveau avait nettement moins rétréci que le groupe de contrôle qui avait reçu un simple placebo[8] !

Cela paraît presque « prodigieux », pour une simple gélule à avaler tous les jours !

Mais cette efficacité n’a rien de surprenant, quand on sait que 30 % de votre « matière grise » est constituée d’oméga-3 !

30 %, c’est considérable !

Et c’est ainsi que les oméga-3 :

  • favorisent la création et la croissance de nouveaux neurones ;
  • protègent vos neurones existants de la dégénérescence ;
  • et améliorent la neuroplasticité cérébrale en facilitant la connexion entre vos neurones !

Pas étonnant qu’ils soient aussi efficaces pour l’intelligence et la mémoire !

De la naissance à 100 ans, quels sont les bienfaits des oméga-3 sur votre cerveau  ?

En fait, leur efficacité commence même dès avant votre naissance !

Les femmes enceintes et allaitantes qui avalent suffisamment d’oméga-3 ont des enfants plus intelligents[9], moins souvent prématurés[10], et globalement en meilleure santé[11].

De plus, les enfants ayant une alimentation riche en oméga-3 ont aussi de meilleurs bulletins scolaires.

Grâce à une étude suédoise[12], on sait qu’il suffit de donner des oméga-3 à des enfants pendant quelques semaines pour observer une amélioration de leurs capacités de lecture !

Et ce qui vaut pour les enfants est encore plus vrai pour les personnes âgées !

On l’a vu, les oméga-3 empêchent le rétrécissement du cerveau, et cela a d’énormes effets dans la vie de tous les jours, validés scientifiquement :

  • Les oméga-3 améliorent la mémoire et le fonctionnement général du cerveau, surtout chez les personnes à risque de démence sénile[13] ;
  • Ils réduisent nettement le déclin cognitif lié à l’âge[14] ;
  • Et lorsqu’ils sont associés à de l’acide alpha-lipoïque, ils ralentissent la maladie d’Alzheimer[15] ! (un excellent traitement naturel contre Alzheimer)

Et ce n’est pas tout :

Des myriades d’autres bienfaits des oméga-3

Les oméga-3 ne se contentent pas de vous faire réfléchir mieux et plus vite.

Ils protègent contre de très nombreuses maladies du cerveau !

La plus évidente, qui touche énormément de monde, c’est la dépression.

Eh bien les études scientifiques montrent que les oméga-3 sont efficaces contre la dépression[16], surtout après 60 ans[17].

Les oméga-3 ont aussi fait leurs preuves :

  • Contre les migraines, chez des patients qui en souffraient énormément[18] ;
  • Pour réduire les symptômes de l’autisme[19] ;
  • Pour calmer l’agressivité et l’impulsivité[20][21] ;
  • Et même pour lutter contre la schizophrénie[22] !

Et n’oublions pas que les oméga-3 n’agissent pas que sur le cerveau, mais aussi sur le COEUR !

Une étude récente a suivi plus de 25 000 personnes âgées de plus de 50 ans pendant 5 ans…

Bref, vous voyez que vous n’avez VRAIMENT PAS INTERÊT À MANQUER d’oméga-3 !!

…et ceux qui ont pris des oméga-3 ont eu 28 % de crise cardiaque en moins que les autres !

Selon une autre étude, les oméga-3 diminuent de 8 % votre risque de mortalité cardiaque… et même de 17 % si vos triglycérides sont élevés[23] !

Bref, vous voyez que vous n’avez VRAIMENT PAS INTERÊT À MANQUER d’oméga-3 !!

Et le drame de notre époque, c’est qu’il est très difficile d’en avaler suffisamment sans s’empoisonner… ou se faire arnaquer !

Bienfaits des oméga-3 : pièges à éviter et mes conseils.

Le GROS problème avec les oméga-3 du poisson

Les oméga-3 se trouvent principalement dans les poissons gras.

Je préfère le préciser, car la plupart des gens confondent les oméga-3 animaux et les oméga-3 végétaux.

Oui, l’huile de colza, l’huile de lin ou l’huile de noix contiennent des oméga-3 très intéressants pour votre santé.

Mais ces oméga-3 végétaux ne sont pas les mêmes que ceux dont votre cerveau a besoin.

Dans votre cerveau, 97 % des oméga-3 sont des DHA (acide docosahexaénoïque).

Or le lin, le colza ou les noix ne contiennent pas le moindre DHA – ils contiennent des ALA (acide alpha-linolénique).

Donc vous avez absolument besoin d’avaler des oméga-3 DHA contenus dans les poissons gras[24].

Mais là est bien le problème !

Car aujourd’hui en 2019, les poissons gras sont gravement pollués.

Les gros poissons gras comme le thon sont terriblement contaminés au mercure – il faut donc les éviter à tout prix.

Quant aux petits poissons gras, comme les sardines et les maquereaux, ils sont globalement épargnés par le mercure…

…mais ils sont bourrés de PCB, de dangereux perturbateurs endocriniens !

Voyez plutôt ce rapport très officiel de l’ANSES, qui l’écrit noir sur blanc :


 « Il convient de préciser que ces espèces, en particulier le saumon, la sardine et le maquereau, sont des poissons gras et si elles sont de bons vecteurs d’oméga 3, elles présentent également de fortes teneurs en polluants organiques persistants (POP) et sont les principaux contributeurs à ces expositions »[25].


Et pour couronner le tout, la plupart des poissons sont aujourd’hui infestés de microparticules de plastique !

Et plus votre poisson est gras, plus il risque de contenir des polluants, vu que les toxines s’accumulent et se conservent dans les tissus graisseux !

Au total, à chaque fois que vous mangez des poissons gras, vous prenez un vrai risque !

Ils ont aussi de vrais bienfaits, bien sûr, mais il est difficile de savoir s’ils en valent encore la peine !

Surtout qu’il y a une autre solution pour ne pas manquer d’oméga-3.

Personnellement, j’ai fait mon choix.

Je continue à manger des anchois une fois par semaine (le poisson gras le moins contaminé), mais pour faire le plein d’oméga-3, je prends aussi un complément alimentaire.

Mais là aussi, il y a un énorme piège à éviter :

Le dangereux PIÈGE des compléments alimentaires d’oméga-3

Le grand avantage des huiles de poisson en gélule, c’est qu’ils sont totalement purifiés. 

Les bons fabricants filtrent leurs oméga-3, ce qui fait qu’ils ne contiennent plus le moindre polluant : ni métaux lourds, ni plastique, ni PCB.

Le problème, c’est que beaucoup de compléments alimentaires d’oméga-3 sont déjà « oxydés » quand vous les achetez !

Vous ne vous en rendez pas compte, mais vous risquez d’avaler des gélules d’huile de poisson rance (comme du beurre périmé) !

Les tests réalisés aux États-Unis font froid dans le dos : sur 171 compléments d’oméga-3 examinés, plus de la moitié dépassent les niveaux d’oxydation normaux !

La raison est simple : les oméga-3 doivent être préservés de la chaleur pour bien se conserver !

C’est vrai pour les oméga-3 végétaux, et c’est pourquoi on vous recommande toujours de garder votre huile de colza ou votre huile de lin au frigidaire…

…et c’est vrai aussi pour les oméga-3 animaux !

Or vos compléments alimentaires passent parfois de longs mois dans des entrepôts surchauffés !

Le malheur, c’est que si vous mangez des oméga-3 oxydés, rances :

  • Non seulement vous n’aurez pas le moindre bienfait – autant jeter l’argent par la fenêtre !
  • Mais vous risquez même d’avoir des problèmes de santé, notamment au cœur[26] !

Il est donc très important d’avaler des oméga-3 de la plus grande qualité !

Sources :

[1] http://neurology.org/content/76/16/1395.abstract?sid=4a3e028c-228a-4d55-8295-02bfc1d921f6

[2] https://www.lequotidien.com/actualites/science/vieux-corps-jeune-cerveau-quel-est-le-secret-des-super-aines-f1d029e52b1fc9167c8ad546e41dcc4f

[3] https://www.cambridge.org/core/journals/journal-of-the-international-neuropsychological-society/article/improved-cardiorespiratory-fitness-is-associated-with-increased-cortical-thickness-in-mild-cognitive-impairment/D0858F3D3A5C295F2A80F73E01C2FAE2

[4] https://journals.lww.com/co-psychiatry/Abstract/2016/01000/Can_anxiety_damage_the_brain_.10.aspx

[5] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4430302/

[6] David Perlmutter, Ces glucides qui menacent notre cerveau, Editions Marabout, 2016.

[7] Tan ZS, Harris WS and AS Beiser. Red blood cell omega-3 fatty acid levels and markers of accelerated brain aging. Neurology 2012; 78:658-64. DOI: 10.1212/WNL.0b013e318249f6a9

[8] Yan-Ping Zhang*, Rujuan Miao*, Qing Li, Tianfeng Wu, Fei Ma. (August 2016). “Effects of DHA Supplementation on Hippocampal Volume and Cognitive Function in Older Adults with Mild Cognitive Impairment: A 12-Month Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial”. The Journal of Alzheimer’s Disease. 55:497

[9] https://www.jpeds.com/article/S0022-3476(07)00660-9/abstract

[10] https://www.cochrane.org/fr/CD003402/supplementation-en-acides-gras-omega-3-pendant-la-grossesse

[11] https://www.bmj.com/content/362/bmj.k3312

[12] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27545509

[13] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29083439

[14] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26757190

[15] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24077434

[16] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4872453/

[17] Bae JH, Kim G. Systematic review and meta-analysis of omega-3-fatty acids in elderly patients with depression. Nutr Res. 2018 Feb;50:1-9.

[18] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28056704

[19] Cheng YS, Tseng PT, Chen YW, Stubbs B, Yang WC, Chen TY, Wu CK, Lin PY. Supplementation of omega 3 fatty acids may improve hyperactivity, lethargy, and stereotypy in children with autism spectrum disorders: a meta-analysis of randomized controlled trials. Neuropsychiatr Dis Treat. 2017 Oct 4;13:2531-2543.

[20] Choy O, Raine A. Omega-3 Supplementation as a Dietary Intervention to Reduce Aggressive and Antisocial Behavior. Curr Psychiatry Rep. 2018 Apr 5;20(5):32.

[21] Long SJ, Benton D. A double-blind trial of the effect of docosahexaenoic acid and vitamin and mineral supplementation on aggression, impulsivity, and stress. Hum Psychopharmacol. 2013 May;28(3):238-47.

[22] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26679763

[23] https://www.lipidjournal.com/article/S1933-2874(17)30395-1/fulltext

[24] Car l’être humain ne réussit que très péniblement à convertir des ALA en DHA : Arterburn L.M., Hall E.B., Oken H. Distribution, interconversion, and dose response of n-3 fatty acids in humans. Am. J. Clin. Nutr. 2006;83:S1467–1476S.

[25] https://www.anses.fr/fr/system/files/PASER-Ra-Calipso.pdf

[26] Rundblad A, Holven KB, Ottestad I, Myhrstad MC, Ulven SM. High-quality fish oil has a more favourable effect than oxidised fish oil on intermediate-density lipoprotein and LDL subclasses: a randomised controlled trial. Br J Nutr. 2017 May;117(9):1291-1298.

14 commentaires

  • Chouat dit :

    Bonjour, J’ai parcouru tous vos articles qui débordent de données intéressantes. Ne pourriez-vous pas les réunir en un seul tableau avec différents critères (cerveau, cœur, artères, neurones…/aliments bénéfiques-dangereux/lieux d’achat (herboriste ou autre) et bien entendu les mettre à jour et surtout répondre aux commentaires. Merci, bonne journée 🙂

    bénéfiques-dangereux/

  • Rose M Kounga dit :

    Qu’en est-il des omega-3 gélifiés qui sont faits pour les enfants? Les adultes peuvent-ils efficacement prendre ces omega-3 gélifiés ?

  • torres daniel dit :

    je lis avec attention vos recommendations diverses à travers vos lettres,.seulement vous ne parlez jamais de contre indications par rapport à un traitement anti coagulant ou autre.et c est le cas pour les omega 3 et l huile de krill par exemple.d où, une certaine retenue à vous suivre

  • Oudart Camille dit :

    Bonsoir, merci pour cette lettre et ses diverses informations essentielles (notamment la subtilité des Omega 3 d’origine végétal et animal). Toutefois, l’apport d’oméga 3 en complément alimentaire doit il se faire en cure ou tous les jours ?

Répondre à Gérard VIDEAU Annuler la réponse