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La prochaine fois que vous allez chez le médecin (ou chez le pharmacien), posez-lui cette question :

Dites-moi, Docteur, comment le Doliprane (paracétamol) parvient-il à faire baisser la fièvre et réduire la douleur ?

C’est une question légitime. Après tout, le paracétamol est le numéro 1 de tous les médicaments vendus en pharmacie.

Il est prescrit en première intention par la quasi-totalité des médecins.

Mais je suis prêt à parier que votre médecin vous fera cette réponse :

C’est très simple : il agit grâce à son double effet antalgique et antipyrétique.

Intéressant, sauf que… antalgique signifie « anti-douleur » et antipyrétique signifie « qui agit contre la fièvre ».

Autant dire que vous n’êtes pas plus avancé !

Vous êtes un peu comme Géronte face à Sganarelle, le médecin « malgré lui » de la fameuse pièce de Molière :

GÉRONTE.— Ma fille est devenue muette, sans que jusques ici, on en ait pu savoir la cause. (…) Et je voudrais bien que vous me pussiez dire d’où cela vient.

SGANARELLE.— Il n’est rien plus aisé. Cela vient de ce qu’elle a perdu la parole.

GÉRONTE.— Fort bien: mais la cause, s’il vous plaît, qui fait qu’elle a perdu la parole?

SGANARELLE.— Tous nos meilleurs auteurs vous diront que c’est l’empêchement de l’action de sa langue.

GÉRONTE.— Mais, encore, vos sentiments sur cet empêchement de l’action de sa langue?

SGANARELLE.— Aristote là-dessus dit… de fort belles choses.

GÉRONTE.— Je le crois.

SGANARELLE.— Ah! c’était un grand homme!

GÉRONTE.— Sans doute.

Le reste du dialogue est à mourir de rire, et je vous invite à le lire (ici, la pièce en intégralité).

Bien sûr, depuis Molière, on a fait des progrès immenses dans la connaissance du corps humain.

Mais contrairement à ce qu’on s’imagine, on baigne encore dans une ignorance sidérante de la façon dont notre organisme fonctionne réellement.

S’agissant du Doliprane, par exemple, la vérité est que personne ne sait précisément comment il agit.

Mais ce n’est pas votre médecin qui est ignorant, c’est nous tous, moi le premier ! C’est notre science moderne qui est encore incroyablement limitée !

Et il est très, très important que vous le réalisiez.

Sinon, vous serez toujours à la merci des Sganarelle qui vous feront avaler n’importe quoi, avec la bénédiction des grands laboratoires pharmaceutiques !

Pour vous convaincre, voici un petit échantillon de l’étendue de notre ignorance :

Cancer, Alzheimer, Arthrose : ce qu’on ne comprend toujours pas

Malgré des dizaines d’années de recherches actives, on n’a toujours pas de réponse satisfaisante à des questions aussi élémentaires que celle-ci :

  • Pourquoi une cellule saine devient-elle cancéreuse ?

Sincèrement, on ne sait pas vraiment.

On sait quels comportements sont associés à un risque de cancer (la cigarette, la malbouffe, la sédentarité, les produits chimiques, etc.).

Mais on ne sait pas ce qui déclenche vraiment le cancer. Des hypothèses, on en a des dizaines, voire des centaines.

Mais des certitudes, aucune.

Et c’est la même chose pour de nombreuses maladies :

  • Comment « déclenche-t-on » la maladie d’Alzheimer ?

Là encore, on n’en a aucune idée. Certains chercheurs pensent que c’est une forme de virus. D’autres, une forme de diabète (de type III).

Pour vous dire à quel point on est encore « paumés » sur cette maladie, on misait beaucoup d’espoir sur des médicaments permettant de lutter contre les fameuses « plaques amyloïdes », caractéristiques de cette maladie…

…alors qu’on commence à penser que ces plaques seraient là pour protéger notre cerveau contre les conséquences d’Alzheimer !

  • Pourquoi a-t-on mal aux articulations ?

Même l’arthrose cache un mystère insondable : certains patients ont des radios impeccables et subissent des douleurs articulaires intenses.

D’autres semblent criblés d’arthrose – en tout cas sur leur radio – et ne souffrent pas du tout !

Pourquoi ? Personne ne sait !

Et je pourrais continuer la liste. Pourquoi certaines personnes ont des brûlures d’estomac (reflux) et d’autres non, alors qu’elles mangent la même chose ? Pourquoi notre corps crée-t-il de l’hypertension ?

Je sais que ça paraît fou, mais la vérité est qu’on ne comprend pas grand-chose à la plupart des maladies de notre temps.

Et quand on en vient aux remèdes conventionnels, l’ignorance est encore plus terrifiante.

Médicaments : personne ne sait pourquoi ils marchent… ou pas

Les antidépresseurs sont sans doute le cas le plus caricatural.

Si vous demandez à votre médecin pourquoi les antidépresseurs soulagent la dépression, il vous dira qu’ils augmentent la sérotonine dans le cerveau, et donc améliorent l’humeur.

Mais posez-lui ces deux questions simples…

  • D’accord, mais alors pourquoi les antidépresseurs mettent-ils 3 semaines avant d’agir… alors qu’ils augmentent le niveau de sérotonine dans le cerveau en 24 heures?
  • Et pourquoi les amphétamines et la cocaïne, qui augmentent aussi les niveaux de sérotonine, n’ont aucun effet sur la dépression ?

… et je vous promets qu’il restera sans voix. Personne ne sait répondre à ces questions.

Bon, vous me direz peut-être que les antidépresseurs touchent au cerveau, et que c’est une zone hyper compliquée.

Mais prenons un médicament de référence plus simple, utilisé depuis longtemps contre le diabète : la metformine.

La prochaine fois que votre médecin ou pharmacien vous en donne, posez-lui la question :

  • Comment la metformine parvient-il à réduire mon taux de sucre dans le sang ?

Son réflexe sera peut-être de dire qu’il réduit la résistance à l’insuline… ce qui est simplement une autre manière de dire qu’il lutte contre le diabète.

Mais comment ce médicament réduit-il la résistance à l’insuline ? Par quelle magie ? On n’en sait rien…

La vérité, c’est que nous en sommes encore à l’âge de pierre de la médecine.

Bien sûr, nous faisons des prouesses technologiques, qui sauvent des vies tous les jours : scanner, IRM, opérations chirurgicales, greffes d’organes, hanches artificielles, etc.

Mais dès qu’il s’agit de la compréhension des équilibres métaboliques hyper complexes du corps humain, nous sommes tout simplement désarmés.

On ne s’en rend pas compte, car on nous fait en permanence la promotion de nouveaux médicaments chimiques « révolutionnaires ».

Vu de loin, on a l’impression d’une avancée toujours plus décisive de la connaissance scientifique, capable d’agir avec toujours plus d’efficacité et de précision sur le corps humain.

Mais la réalité est toute autre : parmi les milliers de molécules « découvertes » depuis 50 ans, la plupart sont simplement copiées sur la nature, ou bien trouvées par hasard !

Les molécules des labos pharmaceutiques ne font « qu’imiter » la nature

Ne pensez pas que les médicaments sont le fruit d’une compréhension biochimique de notre organisme.

Dans la plupart des cas, ce sont de pures copies de la nature, ou bien des remèdes utilisés par les médecines traditionnelles :

  • L’aspirine est simplement composée d’acide acétylsalicylique… contenu dans l’écorce de saule blanc, utilisé depuis le Moyen-Age comme anti-douleur efficace ;
  • Les antibiotiques ont été découverts totalement par hasard : la pénicilline n’est rien d’autre qu’une moisissure naturelle dont on s’est aperçu qu’elle tue les bactéries ;
  • La metformine, le médicament de référence contre le diabète de type 2, a été synthétisée à partir d’une plante, la Galega officinalis, utilisée comme antidiabétique depuis longtemps ;
  • La L-Dopa, le médicament phare contre Parkinson, est une substance naturelle trouvée dans la « fève des marais » et le « pois mascate » (Mucuna Pruriens), ce dernier étant utilisé traditionnellement par la médecine ayurvédique contre Parkinson ;
  • Le curare, si précieux pour anesthésier les patients avant une opération chirurgicale, a été inventé par les Indiens d’Amazonie, avec leurs plantes locales ;
  • Le célèbre anti-cancéreux paclitaxel, utilisé en chimiothérapie, a été extrait de l’écorce de l’if (l’arbre) ;
  • Et tout le monde sait que la morphine, cet antidouleur parfois indispensable en soins palliatifs, est issu du pavot.

Et puis il y a les médicaments qui sont une copie d’un autre genre : non pas des copies des plantes, mais des copies des substances guérisseuses que nous avons dans le corps.

C’est le cas des hormones, si précieuses pour certains patients : l’insuline sauve la vie des diabétiques de type 1, les hormones thyroïdiennes font vivre des patients sans thyroïde ; et le cortisol est un accélérateur incroyable de guérison à court terme.

Mais là encore, on s’est contenté de recréer chimiquement une substance déjà existante dans le corps humain. Aucune compréhension précise des équilibres métaboliques n’était nécessaire.

Quant aux vaccins, dont notre médecine moderne est si fière (pas toujours à juste titre), ils ne sont rien d’autre que l’inoculation d’un virus « naturel » à une personne bien portante.

Pourquoi on ne trouve (presque) plus de médicaments efficaces

En fait, l’âge d’or de la chimie médicale a eu lieu dans les années 1960, lorsqu’on s’est mis à tester frénétiquement des dizaines de milliers de molécules dans des éprouvettes.

Les grands laboratoires n’y sont pas allés par quatre chemins : ils ont passé au peigne fin toutes les molécules qu’ils avaient sous la main… et sur le tas, ils en trouvé quelques-unes qui avaient un effet thérapeutique.

Mais aujourd’hui, c’est fini.

Aucune nouvelle classe d’antibiotique n’a été découverte depuis 40 ans.

L’industrie pharmaceutique a même renoncé à trouver des médicaments contre de nombreux problèmes psychiatriques (anxiété, dépression, troubles bipolaires, etc.), faute d’espoir de succès. [1]

Et la plupart des nouveaux médicaments sont moins efficaces ou plus dangereux que ceux d’avant – pensez à la pilule de 3ème génération.

Au total, vous comprenez mieux pourquoi la médecine moderne n’a toujours pas « vaincu » le cancer, ni le diabète, ni l’arthrose, ni les insomnies, ni Alzheimer, ni Parkinson, ni l’intestin irritable, ni les brûlures d’estomac, ni la maladie de Lyme, etc.

Et surtout, surtout…

Vous comprenez pourquoi vous avez tout intérêt à faire confiance au potentiel guérisseur de votre corps avant de recourir à la dernière molécule miracle de l’industrie chimique.

Mieux vaut faire confiance à votre corps… et à la nature

La vérité est que votre corps est beaucoup, beaucoup plus intelligent que n’importe quel médecin ou scientifique de notre temps.

Ce sera peut-être différent dans 50 ou 100 ans, avec la progression de la recherche.

Mais d’ici là, mieux vaut vous demander ce qui va renforcer votre organisme avant de chercher à interférer avec ses réactions naturelles.

C’est la raison pour laquelle la première des médecines est l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et la protection vis à vis des polluants.

L’objectif est de donner à votre organisme tout ce dont il a besoin pour optimiser ses capacités d’auto-guérison.

La seconde médecine, c’est celle que la nature a mis à notre disposition (plantes et huiles essentielles).

L’objectif est de donner un coup de pouce à notre corps, avec des molécules dont l’efficacité et la non toxicité est garantie par des centaines d’années d’usage traditionnel.

Quant aux médicaments chimiques qui interfèrent avec des mécanismes naturels, ils ne viennent que dans un troisième temps.

Bien sûr, ils peuvent sauver des vies dans des situations d’urgence. Mais sur le long terme, ils ont toutes les chances de produire de lourds déséquilibres dans votre organisme hyper-complexe.

Voilà pourquoi, tant que nous en serons à l’âge de pierre de la médecine, il vaut presque toujours mieux faire confiance à notre corps et à la nature !

Et voilà pourquoi vous ne devez pas avoir peur de « tenir tête » à votre médecin, en lui demandant de justifier les remèdes qu’il vous prescrit (et avec de meilleurs arguments que Sganarelle !).

Vous savez lire ? Dialoguez avec votre médecin !

Vraiment n’ayez jamais de complexe à demander des explications à votre médecin.

Car dès qu’il s’agit de savoir quel traitement vous convient le mieux, les connaissances biochimiques pointues de votre médecin ne lui servent pas à grand chose.

La seule référence universelle pour savoir avec certitude si un traitement est utile et sans danger, ce sont les études expérimentales : on donne le remède à un groupe de patients, contre placebo et on observe le résultat.

Pour cela, vous n’avez pas besoin de connaître les mécanismes biochimiques hyper-complexes de notre corps. Ce qui compte, c’est que les remèdes soient efficaces, et sans effet secondaire… et cela, seuls des essais cliniques peuvent nous le dire avec certitude.

Cela veut dire que si vous savez lire des études statistiques, vous pouvez en savoir autant que votre médecin sur l’efficacité de 95 % des traitements… même sans avoir la moindre connaissance en physiologie !

Voilà pourquoi je cite toujours les études scientifiques auxquelles je me réfère. C’est pour vous placer sur un pied d’égalité avec votre médecin, pour que vous puissiez nouer un dialogue riche et fructueux sur les avantages et inconvénients des médicaments et remèdes naturels.

Si votre médecin vous prescrit du paracétamol contre votre mal de dos, par exemple, dites-lui qu’une revue d’études publiée dans le prestigieux British Medical Journal a montré que ce médicament est totalement inefficace contre les lombalgies (voir ma lettre à ce sujet). [2]

S’il veut vous donner des médicaments anti-acides (IPP) contre vos brûlures d’estomac, dites-lui qu’une étude réalisée sur près de 80 000 malades et publiée dans le non moins prestigieux Journal of the American Medical Association a montré qu’ils augmentaient le risque d’Alzheimer de 44 %. [3]

Peut-être aura-t-il de bonnes raisons de vous en prescrire malgré tout, mais vous avez le droit de les connaître.

Et s’il vous dit, d’un ton méprisant, « vous n’êtes pas médecin »…

…répondez-lui : « oui, mais je sais lire » !

64 commentaires

  • Volper dit :

    Bravo ! C’est ce que je pense depuis toujours.
    L’être humain ne veut plus prendre le temps de vivre et d’écouter son corps, il se lance à corps perdu chez le médecin qui n’a que ses médicaments allopathiques à lui proposer.
    Oui il y a d’autres formes de soins grâce à une autre forme de médecine que des médecins pratiquent avec beaucoup de difficultés ,hélas.
    J’ai 70ans et ne prend aucun médicament…
    Suzie

  • Villard dit :

    Bonjour, en tant que chiropracteur, il y a bien longtemps que j’ai fait le constat du manque de lien entre douleur et arthrose, je dit même souvent à mes patients qu’il s’agit du plus grand mensonge médical du siècle. Quand on voit et analyse les paramètres de l’arthrose on devrait raisonnablement parler de construction arthrosique et non d’usure comme je l’entends régulièrement. En effet, l’arthose, doit plutôt être comprise comme une sorte de cicatrisation articulaire se mettant en place pour répondre à une déstabilisation articulaire. Si l’on voit l’arthrose sous cet angle on comprend pourquoi le lien arthose=douleur et loin d’être une constante et explique toutes les situations possibles rencontrées dans mon métier. Une arthrose qui est en train de se mettre en place est en lutte contre le problème et n’a pas encore remporté la victoire: alors, on voit peu ou pas d’ arthrose avec présence de douleur; une arthrose très prononcé qui fait bien son office de cicatrisation ne permet plus au problème initial de se manifester et donc on voit une arthrose assez évoluée et pas de douleur. Et enfin des patients avec peu ou beaucoup d’arthrose qui sont venus (par exemple) faire corriger leurs subluxations chez un chiropracteur, n’ont plus de douleur alors que l’imagerie montrera qu’ils ont, bien sûr conserver leur arthrose. En résumé, la douleur que l’on associe faussement à l’arthrose n’est en fait due qu’à la situation sous-jacente qui n’est que rarement correctement diagnostiquée (traumatismes articulaires, subluxations, certaines pathologies et troubles neuro musculo squelettiques…etc…)
    De plus, un bon nombre de diagnostics d’arthrose ne sont que des diagnostics de facilité et n’ont aucune des caractéristiques habituellement rencontrées. Enfin pour compléter mon propos, je pense qu’il faut exclure les pathologies secondaires sur des zones arthrosiques ainsi que la rhizarthose (arthrose des extrémités qui n’est pas de la même famille mais là, pour le coup, vraiment une pathologie à part, dont l’étiologie reste assez mystérieuse)

  • Théo Test dit :

    Merci pour cette lettre

  • AUTIN dit :

    MERCI et bravo pour cette lettre qui remet le bon sens a l endroit .Personnellement je pratique cette façon de vivre depuis plus de 40 ans( j ai 72 ans et n ai consulté aucun thérapeute depuis plus de15 ans sauf le dentiste…) malgré un pb de digestion que je traine depuis ma naissance(1944)

  • Je suis d’accord avec ce qui a été dit sur l’effet des émotions sur le corps. Je suis psychanalyste et beaucoup de mes patientes, je dis bien patientes au féminin car les hommes n’aiment pas venir consulter, somatisent et après un certain nombre de séances la somatisation disparaît. Et souvent le lien n’est pas fait avec la douleur corporelle. C’est le secret de l’inconscient qui est « l’enfer » comme disait Lacan. Jamais aucune référence à l’inconscient dans vos lettres. Dommage.

  • DEBU dit :

    En M.T.C on peut à la rigueurs expliquer l’effet des thérapies par la logique du système énergétique et le besoin d’harmonie entre le yang.

  • MARMOR CORNU SIMONE dit :

    Ne pouvez être plus concis vos lettres sont intéressantes mais trop longues

    Merci

  • Miguet Philippe dit :

    Comment une cellule devient cancéreuse ? Ce que je vais vous dire va peut-être vous faire sourire, c’est cependant une profonde vérité. Tellement profonde que c’est d’elle que dépend notre santé.
    Ce qui provoque le cancer ce sont nos crispations. Ces crispations viennent de nos sentiments. L’égoïsme est une crispation, l’orgueil en est une autre. La jalousie, l’impatience, tous les défauts que nous pouvons avoir agissent très défavorablement sur notre organisme. Vous me direz alors: pourquoi tout le monde n’attrape pas le cancer ? C’est une question de prédisposition. Certains contractent plutôt des maladies cardio-vasculaires, d’autres autre chose. Mais une chose est certaine, la cause initiale de nos maladies et à chercher dans nos sentiments, dans notre comportement.
    Merci du grand travail d’information que vous faites !
    P. Miguet

  • JEAN GARABOUX dit :

    je suis presque entièrement d’accord. Vous dites qu’il suffit de savoir lire; c’est vrai.
    Le plus odieux, dans l’attitude des médecins, c’est leur suffisance. Ils répondent qu’ils n’ont pas fait tant d’années d’étude pour être confrontés à des amateurs redresseurs de torts. Ils vous reprochent de prétendre réfléchir à votre propre santé.
    Je prétends que ma santé est MON AFFAIRE et pas celle des médecins.
    Pourquoi entretient-on cette vieille tradition de les appeler DOCTEUR ou PROFESSEUR ? Ca crée a priori un rapport d’inégalité, conforté par le vocable de PATIENT qui désigne leur client, celui qui doit ne pas réfléchir à son sort et se confier TOTALEMENT au savoir de celui qu’il consulte. Les médecins eux mêmes emploient le mot CONSULTATION qui les dégage de responsabilité; la langue française est suffisamment riche; elle pourrait bien prêter un mot plus précis et plus vif.
    Enfin, n’oublions pas pour les cas généraux courants que notre état de santé est l’aboutissement de plusieurs dizaines d’années de vie quotidienne. C’est pourquoi je suggère toujours de faire sa propre introspection, sa propre analyse critique pour tenter d’améliorer ce qui pourrait ne pas aller pour le mieux. Ceci suppose de savoir lire, et de lire au moins un ouvrage capital écrit par Jean Seignalet : L’ALIMENTATION OU LA TROISIEME MEDECINE.

  • Buret Jamila dit :

    Merci pour cette lettre qui montre bien les limites de la médecine chimique, qui est encore plus empirique que scientifique … D’ailleurs, les médecins se contentent souvent de faire un diagnostic, c’est à dire de mettre une étiquette sur la maladie, et ensuite donner un traitement soit peu efficace , soit avec des effets secondaires graves. Ce n’est pas vraiment leur faute car tout ce qu’ils connaissent des médicaments, ils l’apprennent par les délégués des labos pharmaceutiques.
    Sans parler des études cliniques aux résultats déformés comme dans le cas du cholestérol et des statines.
    J’apprécie également beaucoup la revue mensuelle  »Santé corps esprit ». Articles clairs, précis, bien documentés sur des sujets très bien choisis.
    Un grand merci pour ces publications.

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