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En 1831, Michael Faraday découvre les champs magnétiques.

Très vite, les ondes transforment notre quotidien avec la naissance de la radio et du téléphone.

En 1905, Albert Einstein découvre les fondements de la physique quantique.

Aujourd’hui, elle est utilisée dans des instruments vitaux, comme le microscope électronique, l’imagerie à résonance magnétique (IRM)… ou les lunettes de soleil.

Et en 2006, Luca Turin fait une découverte fantastique sur… notre sens de l’odorat !

C’est la naissance de la biologie quantique.

Et cette révolution est peut-être encore plus importante que les autres !

C’est la preuve que les organismes humains ne sont pas de simples molécules « biochimiques ».

C’est la preuve que nous sommes traversés par des flux d’énergie électrique, magnétique… et quantique.

Et pour la médecine et la santé, cela ouvre des perspectives incroyables.

Vous allez comprendre pourquoi… mais commençons par le commencement :

Sentir : le sens le plus mystérieux des êtres vivants

L’odorat est un des sens les plus sidérants de la nature.

On sait que les limiers sont capables de suivre la trace olfactive d’un être humain sur des kilomètres.

L’odorat d’un ours est même 7 fois plus puissant : les ours sont capables de sentir une carcasse éloignée de 20 kilomètres !

Quant aux simples mites, leur « nez » leur permet de détecter un partenaire (sexuel) à 10 kilomètres de distance.

Le sens de l’odorat fonctionne aussi dans l’eau : c’est grâce à leur « nez » que les saumons parviennent à retrouver la rivière où ils sont nés, après avoir fait un énorme voyage, via l’océan.

Si vous leur bouchez les narines avec du coton, les saumons ne savent plus où aller ! [1]

Comparé à ces performances, l’odorat de l’être humain semble faire pâle figure.

Et pourtant : l’homme est capable de faire la différence entre 10 000 fragrances différentes.

D’ailleurs, l’odorat a toujours joué un rôle capital dans l’histoire spirituelle de l’être humain. Partout dans le monde, les lieux de prière et de méditation sont imprégnés de parfums et d’épices.

Capter les odeurs est donc un sens vraiment « spécial ».

Mais par quelle magie parvenons-nous à les sentir ?

Comment fonctionne l’odorat

Ce que nous sentons, ce sont des « molécules chimiques » qui se promènent dans l’air.

En apparence, c’est une grosse différence avec le sens de la vue ou de l’ouïe :

  • La vue capture l’information d’ondes lumineuses ;
  • L’ouïe reçoit l’information d’ondes sonores ;

Le nez, lui, aspire les molécules chimiques en suspension.

Oui, mais le nez ne « sent » pas… il ne fait que « transmettre l’information » au véritable centre de l’odorat : l’épithélium olfactif, situé au fond du nez

C’est un petit espace de 3 centimètres carrés, tapissé de millions de neurones olfactifs.

Lorsque vous pelez un citron, des molécules de limonène entrent dans vos narines, parviennent aux neurones olfactifs, qui transmettent l’information au cerveau : vous sentez !

Mais la grande question, c’est de savoir comment ces neurones parviennent à « capter » les odeurs.

Et c’est un scientifique pas comme les autres, Luca Turin, qui l’a découvert.

Biophysicien et parfumeur, il révolutionne notre compréhension du vivant

Car Luca Turin n’est pas seulement spécialiste de la « biophysique », c’est aussi un amoureux des parfums.

Sa première « révélation » a lieu à Nice, à 27 ans. Alors qu’il se promène dans les Galeries Lafayette, il remarque le stand d’une marque japonaise, qui diffuse un parfum totalement nouveau, appelé « Nombre noir ».

25 ans plus tard, il raconte cette « rencontre » qui a bouleversé sa vie.

« La fragrance était une surprise radicale. La fleur au cœur de Nombre Noir était entre la rose et la violette, mais sans trace de leur douceur.

J’ai toujours aimé les parfums, mais là, c’était l’Amour. Je venais d’avoir un emploi au CNRS, et devais commencer à faire ce que font les scientifiques : commencer à penser.

C’est Nombre Noir qui m’a lancé dans la grande aventure de la recherche du secret des odeurs… une aventure qui allait prendre 15 ans. » [2]

Et cette aventure le mena à une découverte inouïe, révolutionnaire :

De l’odorat biochimique… au nez quantique

Jusqu’à Luca Turin, on croyait que l’odorat fonctionnait selon les lois de la biologie « classique ».

Les molécules odorantes, disait-on, stimulent nos cellules comme toutes les molécules de notre corps : selon le mécanisme de la « clé » et de la « serrure ».

C’est très simple : chaque molécule a une forme particulière, comme une clé. Lorsqu’elle entre en contact avec une cellule qui a un récepteur de la même forme (la serrure), la porte s’ouvre, et l’information est transmise.

C’est comme cela que fonctionne TOUS les médicaments : ils comportent une molécule chimique spécifique, choisie parce qu’elle « ouvre la serrure » de certaines cellules et déclenchent des réactions physiologiques.

Par exemple, les anti-dépresseurs agissent pour empêcher certaines cellules du cerveau de « recapter la sérotonine » (voir ma lettre à ce sujet).

La « clé » (le médicament) ouvre alors toutes les « serrures » identiques qu’elle rencontre.

Dans le cas des antidépresseurs, cela cause d’ailleurs un vrai souci, car nous avons aussi des cellules sensibles à la sérotonine en dehors du cerveau.

C’est le cas des cellules de notre squelette, de nos os… et c’est la raison pour laquelle les anti-dépresseurs sont connus pour provoquer de l’ostéoporose : la molécule médicamenteuse agit sur toutes les cellules ayant le « bon » récepteur !

Vous le voyez, le modèle de clé et de serrure chimique est central en physiologie et en médecine.

Nous captons l’art « vibratoire » des molécules odorantes !

Mais Luca Turin se rend compte que l’odorat ne marche pas comme ça.

Si le modèle de la « clé » et de la « serrure » était le bon, des molécules de forme similaire devraient avoir la même odeur.

Mais ce n’est pas du tout ce qu’on observe !

Une molécule à l’odeur d’urine est quasiment identique à celle d’une molécule qui ne sent rien.

Et des molécules qui n’ont rien à voir chimiquement… émettent la même odeur de musc !

Chimiquement, c’est incompréhensible.

Alors Luca Turin a une idée révolutionnaire.

Ce n’est pas la « forme » de la molécule qui compte… mais la fréquence à laquelle elle vibre !

Il faut savoir que tous les objets de l’univers sont en perpétuelle vibration.

Nos oreilles nous permettent de ressentir les vibrations sonores. Nos yeux captent les vibrations des électrons, qui produisent des couleurs différentes.

Et nos neurones olfactifs captent les vibrations des molécules odorantes !

Cela paraît fou, mais c’est bel et bien prouvé :

Les molécules de soufre sont connues pour avoir des formes très différentes, alors qu’elles ont la même odeur caractéristique d’œuf pourri.

Mais elles ont un point commun : elles vibrent à la même fréquence, autour de 76 terahertz !

Luca Turin a même trouvé une molécule qui vibre à 78 terahertz… et c’est la seule molécule au monde qui sent l’œuf pourri… sans être du soufre !

L’explication « vibratoire » l’emporte donc sur l’explication « chimique » !

Une expérience magistrale l’a encore confirmé :

Des chercheurs ont conditionné des mouches drosophiles, connues pour leur odorat délicat, à ressentir certaines molécules odorantes comme des « punitions ».

Ils leur ont ainsi appris à éviter certains composés vibrant à 66 terahertz.

Et lorsqu’ils ont diffusé des molécules totalement différentes chimiquement, mais vibrant à la même fréquence (66 THz), les mouches fuirent ces molécules comme la peste !

Et savez-vous comment nous sommes capables de détecter des vibrations aussi infimes ?

Par un phénomène quantique hallucinant nommé « effet tunnel » ! (j’y reviendrai dans une prochaine lettre)

Au total, c’est une découverte phénoménale, révolutionnaire.

Est-ce que vous vous rendez compte ?

Car c’est la preuve que l’information dans notre corps ne circule pas seulement sous forme biochimique, mais aussi sous forme « électromagnétique ».

Nos cellules ne sont pas seulement des serrures ouvertes par la bonne « clé » biochimique…

…elles sont aussi sensibles aux ondes vibratoires des molécules !

Cela ouvre potentiellement la voie à des thérapies fondées sur les ondes (sonores, lumineuses, électromagnétiques, etc.).

Une chose est sûre : nos cellules ne sont pas seulement des petites usines biochimiques, qui réagissent à des molécules.

Elles sont aussi équipées de récepteurs électromagnétiques, qui captent des courants d’énergie, notamment magnétiques !

Il y a quelques temps, je vous présentais l’incroyable Carolyn McMackin, qui semble guérir des maladies incurables comme la fibromyalgie… avec son fameux appareil qui produit des micro-courants électriques.

Souvenez-vous : sa machine « n’agit » que lorsqu’elle est réglée sur les bonnes fréquences : 40 Hz contre l’inflammation chronique, par exemple, ou 22 Hertz pour cibler l’intestin.

Si l’on s’en tient au modèle médical classique, biochimique, les guérisons qu’elle obtient sont incompréhensibles.

Mais avec la biologie quantique, ce n’est plus aussi mystérieux !

Oui, des fréquences vibratoires infimes (40 Hz, etc.) pourraient agir sur nos cellules… Nous en avons la preuve puisque c’est ainsi que nous « sentons » les odeurs !

Et comme si cela ne suffisait pas, la découverte de Luca Turin nous emmène encore plus loin.

L’odorat est un phénomène quantique… alors qu’on pensait que la physique quantique ne pouvait pas « agir » sur des êtres vivants.

Cela ouvre la porte à des phénomènes inouïs, car ce qui se passe au niveau quantique dépasse totalement notre imagination !

Sources :

[1] Ces exemples sont tirés de l’excellent livre Life on the Edge : The Coming of Age of Quantum Biology, de Jim Al-Khalili et Johnjoe Mac Fadden

[2] The Secret of Scent, L. Turin, NY Times, 2006

10 commentaires

  • Cemoibb dit :

    bonjour.
    En lisant cette étude sur l’odorat et les effets des champs magnétiques, j’ai l’impression d’avoir trouvé une réponse à ce qui m’arrive :
    J’ai l’impression de sentir, (je ressens et sens odorat), une odeur (difficile à exprimer > genre “fleurs fanées et tabac frois”) – que personne d’autre ne sens dans mon entourage. Je précise qu’il n’y a aucune fleurs fanée et personne ne fume chez moi.
    Dehors > je sens rien !
    Dans ma voiture > parfois je la sens. Chez des amis > parfois je la sens etc…
    Serais-je sensible aux stimilations de champs magnétiques ? (CPL ? wifi ? etc…).
    C’est curieux, et ça m’intrigue.
    Si on pouvait m’expliquer ? ou me dire que ça a rien voir …
    Merci

  • Bruno dit :

    Il y a en ce moment en France un débat sur l’homéopathie car des médecins disent que c’est du placebo. Ils fondent leur objection sur le fait qu’une dilution 30CH équivaut à diluer une goutte d’eau au milieu de l’eau de tous les océans.
    Puisque un saumon retrouve sa rivière avec l’odorat, cette rivière s’est pourtant diluée dans l’océan, les courants marins ont dévié cette rivière. “Logiquement”, le saumon ne devrait pas sentir sa rivière natale.
    Il faut verser ces découvertes sur l’odorat dans le dossier qui oppose l’homéopathie aux classiques.

  • Lambert A dit :

    un article qui éclaire ce que vous venez de nous transmettre
    http://www.spirit-science.fr/doc_humain/ADN6photons.html

  • BOROPERT Monique dit :

    très surprenant et intéressant ! Merci.

  • Léa dit :

    Bonjour
    Votre lettre m’intéresse particulièrement n’ayant pas un odorat très développé. Comment y remédier?
    Merci et amitiés, Léa

  • turbe dit :

    Depuis 2 ans environ, je n’ai plus d’odorat…

    C’est terriblement frustrant !!!

  • Delangle dit :

    Bonjour
    Vous ne parlez plus du médicament pour la thyroïde. J’ai une amie qui avait une ordonnance de son médecin soit disant qu’on pouvait se procurer l’ancienne formule mais impossible de trouver une pharmacie avec l’ancienne formule. Obligé de commander en Italie.
    Merci madame la ministre.

  • Jean-Pierre SIMONDIN dit :

    Article intéressant, mais il faut savoir que la théorie de Luca Turin ne fait pas l’unanimité (voir article de Wikipedia).
    Un lecteur issu du monde scientifique sera un peu peiné par des inexactitudes du genre « tetrahertz » au lieu de « terahertz », ou une comparaison entre une fréquence de 40Hz (mi grave de ma contrebasse !) et 66THz = 66 000 000 000 000 Hz, dont les modes d’action sur l’organisme sont très probablement complètement différents.
    Quant au terme « quantique » décidément à la mode… je suis certain que 99,99% des lecteurs (dont je suis) n’ont pas une vue claire de ce dont il s’agit, alors qu’on a déjà de la peine à comprendre la relativité. Lisons donc déjà l’article Wikipedia sur la mécanique quantique, et on sera moins prolixe et moins tenté d’utiliser ce terme à tort et à travers.

  • Guillaume Lepetit dit :

    Bonjour,
    Merci pour vos lettres toujours plus intéressantes les unes que les autres…
    Mais surtout merci de commencer à aborder ce thème de physique quantique.
    Je pense que la thérapie quantique a un avenir certain (car nous ne sommes qu’au début de notre ouverture d’esprit) que ce soit en médecine ou en développement personnel.
    J’espère Voir encore de nombreux articles à ce sujet, je me soigne moi-même (physiquement et psychologiquement) de cette manière et je ńai qu’un Mot, c’est ÉNORME !!!

  • Eric dit :

    Déjà conscient de ces merveilles de nos sens, j’apprécie la pertinence et la manière simple de nous transmettre ces informations révolutionnaires!

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