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C’est malheureux, mais les recommandations des nutritionnistes « officiels » sont souvent à mille lieues des enseignements de la science et du bon sens.

Pourquoi ? Parce que l’alimentation est au cœur d’intérêts politiques, industriels et financiers puissants !

Voyez plutôt les 12 plus gros mensonges officiels sur l’alimentation qu’on entend quotidiennement dans les grands médias… et qui nuisent gravement à votre santé.

Mensonge sur l’alimentation n°1 : Buvez un bon jus d’orange le matin !

La plupart des gens s’imaginent que les jus de fruit sont bons pour la santé.

Et le très officiel Programme National Nutrition Santé (PNNS) les conforte dans cette erreur. Pour ces « experts », un verre de jus « compte » comme une portion de fruit.

Ce n’est pas seulement faux : c’est dangereux.

Car un verre de jus d’orange contient autant de sucre qu’un Coca Cola, avec les mêmes effets désastreux sur votre santé.

Pour les chercheurs de l’Université de Harvard, les boissons sucrées (sodas ET jus de fruits) sont responsables de 133 000 décès par diabète, 44 000 décès par maladie cardio-vasculaire et 6 000 décès par cancer. [1]

Car le sucre est l’ennemi numéro 1 de votre santé.

Les Français consomment 17 fois plus de sucre aujourd’hui qu’au 19ème siècle. Et comme par hasard, cette nouveauté a coïncidé un peu partout avec une augmentation vertigineuse de l’obésité, du diabète et de la quasi-totalité des maladies modernes.

Le pire est le fructose ajouté, que l’on trouve dans les pâtisseries mais aussi la plupart des produits industriels, sous forme de « sirop de maïs » ou « sirop de fructose-glucose ».

Quant au sucre de table, composé à 50 % de fructose et à 50 % de glucose, il faut savoir qu’il est la nourriture privilégiée des… cellules cancéreuses ! Plus vous consommez de sucre, plus vous risquez de déclencher un cancer… et de l’alimenter.

Voilà pourquoi il est si important de réduire au maximum sa consommation de sucre, y compris celui des jus de fruit, même s’ils ont été soigneusement pressés par vos soins.

N’hésitez pas à manger des fruits entiers… mais ne croyez surtout pas que boire du jus de fruit revient au même.

D’abord parce que le jus empêche de vous rendre compte de la quantité de sucre que vous avalez. Saviez-vous qu’un seul verre de jus contenait le sucre de deux oranges ? Et que pour produire 1 seul litre de jus, il faut 2 à 3 kilos d’orange ?

Et surtout, les fibres du fruit ont l’avantage de « ralentir » le passage du sucre dans le sang. Lorsque le fruit est réduit en jus, sans les fibres, il augmente brutalement votre taux de sucre sanguin et force votre pancréas à injecter une dose massive d’insuline pour rétablir la situation.

Résultat : au bout de deux heures, c’est l’hypoglycémie. C’est la fameuse fringale de 10-11h, après un petit-déjeuner sucré. Au bout de quelques mois, c’est la prise de poids… Et au bout de quelques années, c’est l’ensemble de vos cellules que vous endommagez.

Voilà l’effet que les sucres « rapides » produisent sur votre organisme… Et le pain n’y fait pas exception :

Mensonge sur l’alimentation n°2 : Le pain complet est la base d’une alimentation santé

Ah, le pain complet, les céréales complètes, voilà qui sonne « sain », n’est-ce pas ?

Malheureusement, les choses ne sont pas si simples.

Les nutritionnistes recommandent le pain complet car il contient une dose correcte de fibres et des vitamines (contrairement au pain blanc, très pauvre nutritionnellement).

Mais c’est loin d’être un aliment irréprochable : le pain complet est pire que le pain blanc !

Le pain complet contient beaucoup de gluten, de sel et de pesticides (lorsqu’il n’est pas bio).

Et contrairement à ce qu’on croit trop souvent, c’est un « sucre rapide ».

On le sait grâce à la mesure de son « index glycémique », qui reflète la rapidité avec laquelle les aliments augmentent votre taux de sucre sanguin.

Eh bien l’indice glycémique du pain (blanc ou complet) est très élevé (71), et même légèrement supérieur à celui du sucre de table (67) ! [2]

Lorsque vous mangez du pain, votre taux de sucre dans votre sang augmente brutalement, et comme on l’a vu avec le jus d’orange, cela finit par dérégler votre appétit, favoriser le surpoids et accélérer le vieillissement de vos cellules.

Choisir des aliments à indice glycémique bas est donc un des gestes les plus importants que vous pouvez faire pour votre santé… et votre tour de taille.

Si vous tenez à votre pain quotidien, préférez le pain complet au levain (bio), qui a l’avantage d’avoir un indice glycémique un peu plus bas.

Mais ne croyez surtout pas que le pain complet, ou les céréales complètes en général, sont des aliments indispensables à une alimentation « santé ». Vous trouverez davantage de bonnes fibres et de vitamines dans les légumes !

Mensonge sur l’alimentation n°3 : Il faut manger « un peu de tout »

Combien de fois ai-je dû supporter cette vieille rengaine ? « Manger équilibré » ce serait tout simplement « manger un peu de tout ».

Si l’on suit cette logique, cela voudrait dire qu’il faudrait manger « un peu de frites », « un peu de charcuterie », « un peu de viennoiseries industrielles », « un peu de pain blanc », « un peu d’huile de tournesol », « un peu de glace », boire « un peu de coca-cola ».

Vous voyez le problème…

Manger « de tout » était un bon conseil quand toutes ces cochonneries n’existaient pas. Il était alors utile de varier les plaisirs au sein du cercle des aliments bons pour la santé (fruits, légumes, viandes, poissons, œufs, noix).

Mais dans la jungle alimentaire que nous connaissons aujourd’hui, s’il y a une règle à suivre, c’est de manger le plus possible de bonnes choses, et le moins possible de mauvaises.

Manger « de tout » est d’autant plus inadapté qu’il existe des catégories d’aliments qui ne conviennent absolument pas à certaines personnes.

Par exemple, les féculents sont bons pour les sportifs… mais désastreux pour les diabétiques. Le lait et le blé peuvent être consommés avec modération par ceux qui les tolèrent, mais doivent être évités à tout prix par ceux qui les digèrent mal.

Ces derniers ne mangeront donc pas de « tout »… mais cela n’a aucune importance !

Car le lait ou les céréales ne contiennent aucun nutriment qu’on ne peut retrouver dans d’autres aliments (certaines variétés de choux contiennent plus de calcium que le lait).

Même les fruits peuvent être évités sans dommage pour la santé – du moment que vous consommez un maximum de légumes variés.

Quant au régime végétarien, sans viande ni poisson, il est plus compliqué à équilibrer, mais pas impossible si vous avez une excellente connaissance de la nutrition !

Mensonge sur l’alimentation n° 4 : Surtout pas plus de trois œufs par semaine !

« Les œufs sont pleins de cholestérol ! Limitez-les au maximum, pour le bien de votre cœur et de vos artères ! »

Et voilà comment un slogan sorti des années 1970 a privé inutilement des millions de personnes d’un des aliments les plus sains de la planète.

Car cela fait maintenant des années qu’on le sait : le cholestérol contenu dans les aliments n’a aucune influence négative sur votre cholestérol.

La raison est simple : c’est le foie qui produit l’essentiel du cholestérol de votre organisme.

Lorsque vous avalez du cholestérol contenu dans les aliments, le foie réduit d’autant sa propre « production ». C’est pourquoi vous pouvez avaler 3 œufs par jour sans que votre cholestérol (LDL) ne bouge d’un iota.

Aucun risque, donc, pour votre cœur.

Des études portant sur des centaines de milliers de personnes ont montré de façon répétée que ceux qui consomment beaucoup d’œufs n’ont pas plus de risque que les autres de développer une maladie cardiaque. [3]

Face à cette avalanche de preuves, les autorités américaines ont fini par changer leur fusil d’épaule. Les nouvelles recommandations officielles, publiées en 2016, contiennent enfin, noir sur blanc, l’aveu qu’il est totalement inutile de réduire sa consommation d’aliments riches en cholestérol.

Et cela tombe bien, car ce sont souvent des aliments extrêmement sains, comme les fruits de mer, le foie de veau (et autres abats) ou les sardines. L’œuf est bon pour la santé, c’est un véritable « super-aliment » qui mériterait être consommé tous les jours.

Le blanc d’œuf est composé à 100 % d’excellentes protéines, idéales pour le petit-déjeuner. Et le jaune est rempli de vitamines (A, B2, B5, B6, B9, B12, D, E et K), d’anti-oxydants ainsi que de « choline », un nutriment rare qui protège votre mémoire.

D’ailleurs, saviez-vous à quoi la doyenne de l’humanité actuelle, l’italienne Emma Morano (116 ans !), attribue son incroyable longévité ? Aux trois œufs qu’elle mange tous les jours, depuis l’âge de vingt ans !

Mensonge sur l’alimentation n°5 : Remplacez le beurre par l’huile de tournesol

Priver les citoyens d’un « super-aliment » est dommage. Mais il est beaucoup, beaucoup plus grave de leur conseiller d’avaler un aliment toxique.

C’est ce qui s’est produit dans les années 1970 (encore !), lorsque l’on a commencé à dire aux gens de remplacer les graisses animales, comme le beurre, par des huiles de cuisines végétales, comme l’huile de tournesol ou de maïs.

Or on sait aujourd’hui que ces deux huiles font partie des aliments les plus nocifs qui existent.

Le problème est qu’elles sont bourrées d’omégas-6, dangereux lorsqu’ils sont consommés en excès : ils augmentent votre risque de surpoids, de diabète… et de crise cardiaque ! [4]

Etait-il au moins justifié de recommander de réduire les graisses animales, pour éviter de boucher les artères ?

Même pas.

On s’est aperçu que le régime traditionnel des Eskimos (inuits) était composé presque exclusivement de viandes et poissons extrêmement gras comme le phoque, la baleine, le morse ou le renne…

…Et cela ne les empêchait pas d’avoir un des taux de maladie cardiaque les plus bas au monde !

En réalité, il n’existe aucun lien entre la consommation de graisses animales dites « saturées » et le risque de maladie cardiaque. C’est ce qu’a conclu le rapport de référence de 2010 sur le sujet, qui incluait 21 études et 347 000 personnes suivies.

Pour enfoncer le clou, deux chercheurs ont publié en avril 2016 les résultats d’une étude datant des années 1970, qui sont d’autant plus explosifs qu’ils ont été camouflés pendant près de 30 ans. [5]

A l’époque, les chercheurs avaient sélectionné 9 000 personnes qui vivaient en établissement médicalisé, et dont ils pouvaient contrôler le régime alimentaire à 100 %.

Pendant des années, la moitié d’entre eux a suivi un régime alimentaire « classique », relativement riche en graisses saturées (beurre, fromage et viande). L’autre moitié s’est vu priver d’une bonne partie de ces graisses et, pour compenser, a consommé une dose importante d’huile de maïs.

Eh bien au bout de cinq ans, les pauvres cobayes du deuxième groupe ont eu deux fois plus de crise cardiaque que ceux du premier (41 % contre 21 %) !

Voilà ce qui arrive quand on demande aux gens de consommer massivement des produits industriels (huile de maïs ou de tournesol) qui n’ont jamais fait partie du régime traditionnel d’aucun peuple sur la planète ! (les huiles d’olive et de colza, elles, sont consommées depuis des millénaires et sont précieuses pour la santé).

Mensonge sur l’alimentation n°6 : les compléments alimentaires sont inutiles et dangereux

Quand on écoute les médias, les autorités ou les médecins, on a souvent l’impression que les compléments de vitamines, minéraux et autres micro-nutriments sont au mieux de la poudre de perlimpinpin, et au pire des poisons en puissance.

Il est vrai qu’il existe de véritables arnaques, particulièrement dans le domaine de la « minceur » : non, évidemment, vous ne perdrez jamais 5 kilos par mois en avalant des pilules !

Mais n’oublions pas que de nombreux médicaments ne valent pas mieux. D’après les Professeurs Even et Debré, plus de la moitié des médicaments vendus en pharmacie sont inutiles… avec des effets secondaires parfois effrayants.

Les compléments alimentaires, eux, sont inoffensifs dans l’immense majorité des cas. Et si vous les choisissez bien, ils peuvent faire une grande différence pour votre santé.

Car contrairement à une idée reçue, il ne suffit pas de « manger équilibré » pour ingérer toutes les vitamines et minéraux dont votre corps a besoin.

L’exemple le plus évident est la vitamine D. C’est une vitamine qui a la particularité d’être quasiment absente des aliments… et d’être synthétisée par notre organisme uniquement lorsque notre peau est exposée au soleil !

Et comme nous passons l’essentiel de notre temps entre quatre murs, il est très fréquent d’être en carence aujourd’hui. Selon une étude publiée en 2012, pas moins de 80 % des Français sont en déficit de vitamine D ! [6]

C’est un chiffre dramatique quand on sait qu’une carence en vitamine D est associée à un risque plus élevé de mourir d’accident cardiaque, de cancer ou d’infection. [7]

Voilà donc un premier complément alimentaire que presque tous les Français devraient prendre, tous les jours, la vitamine D !

Mais ce n’est pas le seul.

Un effet pervers du développement de l’agriculture intensive est que les fruits et légumes sont désormais beaucoup moins nutritifs qu’avant.

Des chercheurs ont calculé qu’une pomme d’aujourd’hui contient 100 fois moins de vitamine C qu’il y a 50 ans ! Et si vous voulez obtenir la même dose de vitamine A contenue dans une orange de la même époque, vous devez désormais en consommer 21 ! [8]

Voilà pourquoi des nutritionnistes éminents, comme le professeur Willet de l’Université de Harvard, recommandent à tous, en plus d’une alimentation équilibrée, de prendre chaque jour un complément multivitamine de qualité.

Mensonge sur l’alimentation n°7 : Le « sans-gluten » est une mode stupide

Le sujet des intolérances alimentaires rend bête : on présente souvent le « sans-gluten » comme un « effet de mode », un « nouveau snobisme », voire même « un régime risqué »,

Mon propre médecin m’a regardé avec pitié, il y a des années, lorsque je lui ai parlé d’arrêter le gluten.

Pour la médecine officielle, si vous ne faites pas partie des 1 % de la population intolérante au gluten (maladie cœliaque), vous n’avez aucune bonne raison de vous en priver.

Mais si vous écoutez les patients, vous entendez un tout autre son de cloche.

Ils sont de plus en plus nombreux à arrêter le gluten, et à témoigner du bien que cela leur a fait : fini les problèmes digestifs qu’ils traînaient depuis des années, fini les douleurs inexpliquées ou les fatigues anormales.

Et pourtant, Dieu sait qu’il est pénible de devoir manger sans gluten 365 jours par an. C’est une protéine contenue dans les céréales comme le blé ou l’orge, et que l’on trouve donc dans la plupart des pains, des pâtes, des sauces et des gâteaux.

Manger « sans gluten » est donc un parcours du combattant dès que l’on sort de chez soi et que l’on mange à la cantine, au restaurant ou chez des amis.

Ceux qui suivent ce régime ne le font pas par gaieté de cœur, et encore moins par effet de mode… mais bien parce qu’ils en constatent les effets sur leur santé !

Et la science leur donne raison.

Car le blé d’aujourd’hui n’est pas le même qu’au début du 20ème siècle. Par croisements génétiques, le blé moderne contient 42 chromosomes, là où le blé ancestral n’en avait que 14.

Et l’un des effets de ce blé « mutant »… est qu’il contient beaucoup plus de gluten qu’avant !

Or la gliadine du gluten produit un effet désastreux sur votre intestin : il le rend plus perméable, plus poreux. [9]

C’est dangereux, car votre intestin risque alors de laisser passer dans le sang des fragments d’aliments, ce qui peut déclencher des réactions inflammatoires, des douleurs… et même des maladies auto-immunes.

Voilà pourquoi tout le monde gagnerait à réduire sa consommation de gluten, y compris ceux qui le supportent très bien.

Le seul « risque » que vous prenez, c’est de vous priver d’aliments peu recommandables comme le pain, les pâtes et la plupart des produits industriels… et de devoir compenser ce « manque » en mangeant plus de fruits, de légumes et de bonnes graisses !

Mensonge sur l’alimentation n°8 : Les produits laitiers sont nos amis pour la vie

Tout le monde l’a entendu au moins une fois : il faudrait manger « au moins 3 produits laitiers par jour ».

C’est le conseil donné aux Français sans relâche depuis des dizaines d’années. Mais sur quoi repose-t-il vraiment… sinon sur l’influence du lobby laitier ?

On peut se poser la question quand on sait que les trois quarts de l’humanité ne possèdent pas l’enzyme permettant de digérer le lactose… et ne boivent donc pas la moindre goutte de lait à l’âge adulte.

Sont-ils pour autant en mauvaise santé ? Pas du tout. Les Japonais vivent même plus longtemps que les Européens, sans le moindre produit laitier.

Mais ne manquent-ils pas de calcium ? Leurs os ne sont-ils pas fragiles ?

Au contraire : ils subissent nettement moins de fractures que les scandinaves, qui sont pourtant les plus grands consommateurs de produits laitiers au monde !

En fait, la dose quotidienne de calcium indispensable à la santé de vos os est assez basse et très facile à atteindre sans la moindre goutte de lait.

Inutile, donc, de vous gaver de lait en croyant faire du bien à vos os. Et ce d’autant moins que les produits laitiers ont une face très sombre :

– Le lait non bio contient de forts taux de pesticides ;

– Le lait de vache est riche en hormones bovines (œstrogène, progestérone et insuline) utiles à la santé du veau, mais inadaptées à notre organisme ;

– Et de nombreuses études ont établi que les gros consommateurs de lait ont plus de risque que les autres de contracter un cancer de la prostate. [10]

Et je ne vous parle pas des dégâts digestifs que peut causer le lait chez ceux qui le digèrent mal. Or les intolérants au lactose sont beaucoup plus nombreux qu’on ne l’imagine : en France, ils représentent environ 41% de la population !

Bref, ne vous forcez surtout pas à manger le moindre produit laitier surtout au petit déjeuner. Et si vous les appréciez, essayez de ne pas dépasser une portion par jour, de privilégier le lait de brebis ou de chèvre… et de les choisir bio !

Mensonge sur l’alimentation n°9 : Manger gras est mauvais pour la santé

Le gras, c’est la vie !

L’être humain peut se passer de sucre (car il peut produire du glucose à partir de ses réserves de graisses et des protéines)… mais il ne peut pas se priver de bonnes graisses.

Nous sommes, par exemple, incapables de fabriquer nous-mêmes cette substance bonne pour le fonctionnement de notre cœur et de notre cerveau, les oméga-3.

Voilà pourquoi notre alimentation doit impérativement comporter des graisses comme l’huile de colza ou les sardines, riches en oméga-3.

De plus, se priver de gras, c’est aussi se priver d’aliments délicieux et excellents pour la santé comme :

– l’avocat – rempli de fibres et de potassium,

– les noix, amandes et noisettes – pleines de vitamines.

– le chocolat noir – bourré d’anti-oxydants,

– et les œufs – remplis de choline.

Et pour couronner le tout, éliminer le gras, c’est faire de sa vie un véritable enfer.

Car non seulement le gras est ce qui donne du goût à vos recettes, vos sauces et vos assaisonnements… mais c’est aussi ce qui vous tient le plus « au corps ».

Si vous vous en privez, vous risquez d’être tenaillé par la faim en permanence.

Et ce ne sont pas les glucides qui vont vous aider à vous « caler », car elles n’offrent pas la même sensation de satiété que les graisses.

C’est même le contraire qui est vrai : plus vous mangez des sucres rapides, plus vous avez envie de vous jeter sur les aliments les moins recommandables, comme les glaces ou les tartines de Nutella.

Voilà pourquoi l’injonction de « manger sans gras » est l’un des pires conseils que l’on puisse vous donner pour votre santé.

Et ce, d’autant plus que manger moins gras oblige à prendre beaucoup de féculents !

Mensonge sur l’alimentation n°10 : Avalez des féculents à chaque repas

Si l’on en croit le Programme National Nutrition Santé (PNNS), vous devriez avaler chaque jour un maximum de féculents : pâtes, pommes de terre, pain, céréales, légumineuses.

Ce seraient des sucres « complexes », nous dit-on, et donc des « sucres lents ».

C’est vraiment se moquer du monde, car cela fait au moins 20 ans que l’on sait que la plupart d’entre-eux sont en réalité des sucres rapides, avec un indice glycémique élevé.

On l’a vu pour le pain, mais c’est également le cas des pommes de terre et, dans une moindre mesure, du riz blanc et des pâtes. Comme tous les sucres rapides, ils sont donc à éviter.

Préférez les féculents qui ont un indice glycémique bas ou modéré, comme le riz thaï semi-complet, le sarrasin, la patate douce ou les légumineuses.

Mais sommes-nous obligés d’en consommer à chaque repas, comme le PNNS nous le demande ?

Pas du tout : en fait, cela dépend totalement de votre métabolisme personnel et de votre niveau d’activité physique.

Si vous êtes très sportif, ou que vous faites un travail manuel intense, alors vous avez effectivement besoin d’une dose importante de glucides. Les féculents vous fournissent l’énergie dont votre corps a besoin pour l’effort.

Mais si vous êtes assis toute la journée derrière un bureau, manger des féculents risque de vous faire plus de mal que de bien… à commencer par vous faire grossir !

Toutes les études récentes le montrent [10]: un régime pauvre en glucides, comme le régime cétogène,a de bien meilleurs effets que le régime « féculent » recommandé par le PNNS :

– Sur la perte de poids et en particulier sur la graisse abdominale ; [11]

– Sur le niveau de la pression artérielle ; [12]

– Sur le niveau du taux de sucre sanguin ; [13]

– Et sur le niveau des triglycérides ; [14]

Voilà de bonnes raisons de réduire les féculents ! C’est même la première chose à faire si vous cherchez à maigrir :

Mensonge sur l’alimentation n°11 : pour maigrir, réduisez les calories

Pour la plupart des nutritionnistes officiels, il suffirait de réduire les calories pour maigrir.

Et comme les graisses (lipides) contiennent plus de calories que les glucides, ils vous conseillent en priorité d’éliminer les aliments « gras » !

Ce serait logique si toutes les calories se valaient. Mais comme nous l’avons vu, ce n’est absolument pas le cas… et c’est donc un conseil désastreux.

Avant de réduire le nombre de calories avalées, il faut d’abord se préoccuper de consommer des calories qui procurent un sentiment de satiété et de sérénité.

Et savez-vous pourquoi la plupart des régimes amaigrissants se soldent par un échec retentissant ?

Pour des raisons hormonales : lorsque vous vous privez de nourriture, vous faites subir à votre corps un véritable stress. Et lorsqu’il est stressé, votre corps produit davantage de cortisol… une hormone qui augmente mécaniquement votre sensation de faim et votre appétit. [15] [16]

Ainsi, pour « récupérer » du stress que vous lui faites subir par votre régime, votre organisme vous réclame des aliments caloriques, gras et sucrés de préférence.

Vous êtes donc soumis au supplice de la tentation… au moment même où vous cherchez à éviter les calories !

Voilà pourquoi votre priorité, si vous cherchez à maigrir, ne doit pas être de manger moins, mais :

– De manger mieux : plus de protéines, de végétaux et de bonnes graisses, moins de produits industriels et moins d’aliments à indice glycémique élevé ;

– De lutter contre le stress de votre vie quotidienne, notamment par des exercices de respiration et de relaxation ;

– Et de veiller à dormir suffisamment, car la privation de sommeil est un stress chronique qui, lui aussi, augmente considérablement votre appétit !

Si vous faites tout cela, il y a de bonnes chances que vous observiez votre poids revenir à la normale, sans rien faire d’autre.

Mensonge n°12 : Buvez l’eau du robinet sans inquiétude

L’eau est « l’aliment » le plus important pour votre santé, de très loin. Vous avez intérêt à en boire suffisamment… et à vous assurer qu’elle est de bonne qualité !

Avec l’eau du robinet, il est, malheureusement, très difficile d’être serein. Nos gouvernements ont beau nous assurer qu’elle ne pose aucun problème, la réalité est qu’elle contient un cocktail de produits chimiques tout sauf rassurant.

Il y a d’abord des doses de nitrates et de pesticides. Régulièrement, les niveaux d’alerte sont dépassés dans certaines communes.

C’est bien connu… Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg

Car il y a des substances au moins aussi dangereuses que les autorités ne mesurent pas : ce sont les « résidus médicamenteux ».

D’après les plus grands experts toxicologues, comme le Professeur Jean-François Narbonne, on trouve désormais dans l’eau du robinet des doses significatives de pilules contraceptives et d’antibiotiques… des substances qui font des dégâts sur nos hormones et notre flore intestinale.

Malheureusement, les stations d’épuration en France ne sont pas prévues pour purifier l’eau de ces produits chimiques modernes.

Elles se bornent à la « désinfecter ». Et pour cela, elles utilisent du chlore, ce qui pose un autre problème sérieux, car c’est aussi une substance toxique, soupçonnée d’être cancérigène.

Et ce n’est pas fini : car pour arriver jusqu’à votre robinet, l’eau doit bien passer par des tuyaux.

Or le revêtement de ces tuyaux peut contenir des phtalates (un perturbateur endocrinien) ou même du plomb (un dangereux neurotoxique).

Il y a beau avoir des « normes sanitaires », la vérité est que personne n’a la moindre idée de l’impact qu’un tel cocktail chimique peut avoir sur notre santé.

Mais alors comment boire de « la bonne eau » ? Dans le doute, mieux vaut privilégier l’eau en bouteille ou installer un système de filtration de qualité dans son foyer.

J’ai besoin de votre aide !

J’ai essayé de rassembler pour vous les mensonges les plus criants, mais ce ne sont pas les seuls, hélas !

N’hésitez pas à compléter cette liste, en m’écrivant sur cette page ci-dessous (dans les commentaires).

Et si vous pensez que cette lettre peut être utile à d’autres, n’hésitez pas à la partager autour de vous ! Vous pouvez la partager grâce aux petites icônes au-dessus de l’article.

Car ne trouvez-vous pas qu’il est important d’agir contre une telle désinformation ?

Le temps n’est-il pas venu de contrer la propagande d’industriels qui cherchent à nous vendre leur marchandise à tout prix, sans se soucier de notre santé ?

N’est-il pas urgent de former une immense chaîne de solidarité et de VÉRITÉ sur l’alimentation santé ?

Si la réponse est oui, aidez-moi à lancer ce grand mouvement en transmettant cette lettre autour de vous !

Si chacun d’entre nous transfère ce message à tous ses contacts, nous pouvons toucher et aider des centaines de milliers de personnes !

Je suis sûr que, comme moi, vous voyez autour de vous des gens persuadés de « bien faire » en alimentation, alors qu’ils sont en train de nuire à leur santé…

Alors allons-y, donnons-leur maintenant la possibilité de recevoir une information qu’ils n’ont peut-être jamais vue ailleurs !

Si nous nous y mettons tous ensemble, nous pouvons déplacer les montagnes, pour la santé de tous, corps et esprit !

Merci d’avance pour votre action !

Sources :

[1] Estimated Global, Regional, and National Disease Burdens Related to Sugar-Sweetened Beverage Consumption in 2010, Micha R, Singh GM et al.

[2] Glycemic index and glycemic load for 100+ foods, Harvard Health Publication

[3] Rethinking dietary cholesterol, Fernandez ML

[4] Use of dietary linoleic acid for secondary prevention of coronary heart disease and death : evaluation of recovered data from the Sydney Diet Heart Study and updated meta-analysis, Christopher E Ramsden, clinical investigator et al. And n-6 fatty acid-specific and mixed polyunsaturate dietary interventions have different effects on CHD risk : a meta-analysis of randomised controlled trials, Ramsden CE et al.

[5] High cholesterol diet is not linked to increased heart risk, study shows, Susan Mayor

[6] Vernay M. et al. Vitamin D status in the French adult population : the French Nutrition and Health Survey (ENNS, 2006-2007). Usen, invs, Avril 2012.

[7] Voir les études citées dans cet article de vulgarisation paru dans Authority Nutrition : 9 reasons to optimize your vitamin D levels

[8] Nutrient changes in vegetables and fruits, 1951 to 1999, compiled by Jeffrey Chritian for CTV News

[9] Effect of gliadin on permeability of intestinal biopsy explants from celiac disease patients and patients with non-celiac gluten sensitivity, Hollon J. et al.

[10] Comparison of the Atkins, Zone, Ornish, and LEARN Diets for Change in Weight and Related Risk Factors Among Overweight Premenopausal WomenThe A TO Z Weight Loss Study: A Randomized Trial, Christopher D Gardner, PhD, et al. 2007

[11] A low-carbohydrate diet is more effective in reducing body weight than healthy eating in both diabetic and non-diabetic subjects, Dyson PA, et it. 2007

[12] Short-term effects of severe dietary carbohydrate-restriction advice in Type 2 diabetes–a randomized controlled trial. Daly ME et al. 2006

[13] The effect of a low-carbohydrate, ketogenic diet versus a low-glycemic index diet on glycemic control in type 2 diabetes mellitus. Westman EC, et al. 2008

[14] Effects of weight loss from a very-low-carbohydrate diet on endothelial function and markers of cardiovascular disease risk in subjects with abdominal obesity, Jennifer B Keogh et al. 2008

[15] Low calorie dieting increases cortisol. Tomiyama AJ et al. Psychosom Med, 2010

[16] Stress may add bite to appetite in women: a laboratory study of stress-induced cortisol and eating behavior, Elissa Epel, The Official Journal of ISPNE, 2001

1 569 commentaires

  • michel dit :

    Le sucre raffiné (blanc) « ennemie numéro un » de la santé, de plus c’est une drogue dure, difficile d’arrêter d’en consommer…

    Le trop manger, tue plus que tout…

  • de SAINT DENIS dit :

    A force de lire ou d’écouter tout et son contraire, nous avons perdu notre libre arbitre et notre bon sens. Ecouter son corps et ce qu’il nous dit reste une priorité pour bien comprendre ce dont il a besoin. Observer la nature nous renseigne plus que tout autres études sur nos besoins fondamentaux. J’ai eu la chance de passer ma jeunesse à la campagne, entourée d’animaux, et encore d’une nature pas trop polluée, avec des fruits et des légumes ayant du goût, provenant de vergers et jardins individuels, des poissons de rivière, de la volaille nourrie à l’ancienne, lait de ferme, animaux à viande privilégiés dans une nature encore saine etc….des oeufs provenant de poules qui grattaient la terre et nourries naturellement, avec un jaune orangé, bref des aliments pas trafiqués par les industriels actuels, loin des lobbys de toutes sortes….ce que l’on appelle BIO maintenant mais qui à l’époque étaient en accord avec la nature et donc avec nos besoins journaliers. Et surtout manger pour se nourrir oui, mais avec plaisir. Il est urgent de retrouver l’essentiel, l’utile et l’agréable pour la nourriture du corps et de l’esprit, dans une ambiance quand même très polluée par toutes sortes d’infos, par l’air que nous respirons et les pensées que nous subissons. Merci de votre initiative pour éclairer l’homme perdu que nous sommes devenus.

  • Christophe dit :

    Je suis un grand fervent de bien être et de naturopathie depuis plus de 25 ans. Merci au Professeur Joyeux de réveiller les français qui contrairement à ce qu’on pense,ont un retard considérable en matière de nutrition, et croient encore que le french paradoxe les protège de la malbouffe.
    Beaucoup d’auteurs contemporains américains parlent de tout cela depuis des décennies. Malheureusement, peu sont traduits en français, puisque ce pays, est très conservateur à ce sujet ( et s’il n’y avait que celà)
    A lire absolument le best seller du Dr Perlmutter  » Grain brain » et évidemment le livre phare du Dr Seignalet ‘ L’alimention ou la 3eme medecine préfacée du Pr Joyeux, et bien d’autres livres avant gardistes. Sans oublier les dernières études du professeur Valter Longo sur les bienfaits du jeûne et du Fast Mimicking Diet.
    Une anecdote: ma soeur qui après avoir été guérie d’un cancer du colon, a récemment subi une ablation d’une partie de l’intestin grêle. Elle est toujours sous perfusion à cause d’un problème d’assimilation.
    Elle vient de consulter a Bordeaux un soi-disant nouveau service de nutrition pour palier à ces problèmes. Et devinez quoi ?
    A nouveau comme quasi 100% des chirurgiens, toubibs, et spécialistes, elle lui conseille de manger ce qu’elle veut !!!
    Il est SCANDALEUX, voir criminel de voir à quel point le niveau de formation nutrionnel des spécialistes dans ce pays, date encore de deux siècles !!!

  • Carmen Ledermann dit :

    Pourriez-vous consacrer l’un de vos articles aux compléments alimentaires ? Il en existe tellement qu’il est difficile de se retrouver dans cette jungle et de choisir le plus approprié ou les plus appropriés ?

    Merci d’avance.

    Bien sûr, je lis attentivement vos articles dont j’adopte tout ce qui me semble correspondre à mes observations, ressortir du bon sens ou alors m’éclairer sur un point dont j’ignorais tout !

  • Badinier dit :

    Je suis une consommatrice de miel , ét j aimerais savoir si la consommation de miel à des effets négatifs sur la santé , ou le contraire .
    Merci de me repondre

    • michel angelosanto dit :

      tout est bon (dans ce que nous donne la nature) et tout est mauvais, l’important c’est la dose. Quand tu auras dépassé la dose tu seras écœuré. Poses toi toujours la question, si j’etais a l’époque ou on ne connaissait pas encore le feu, pourrais je en manger facilement? Je pense qu’a cette époque on ne pouvait manger qu’exceptionnellement du miel car il est bien protege et c’est peut être qu’il n’est pas prévu pour nous alors qu’un fruit ou des feuilles oui!

  • Catheee dit :

    Hé oui, le lait de vache est bon pour les veaux, mais c’est en arrêtant complètement le lait (y compris bio chèvre et brebis) il y a deux ans, que spectaculairement mon rhumatisme articulaire déformant qui devenait problématique pour moi qui dessine, s’est stoppé complètement et n’est jamais revenu . Amandes et noix diverses,et pousses germées compensent : les analyses de sang ne révèlent aucune carence !!
    On se rappelle les pubs vintage « buvez du lait »… Qui visent prioritairement à asseoir l’économie des industries laitières, cela ne date pas d’hier.
    Ceci dit tout l’article me semble concerner des produits « non bios ».
    L’huile de tournesol bio me semble hors de cause, par exemple , non ?

    • Francis dit :

      Ma chère Catheee, nous n’en sommes plu là, les veaux ne consomment plu le lait de leurs mères de peur d’en mourir. Depuis que les vaches ont été modifiées pour produire plus, on leurs donne du lait en poudre. Les protéines (caséine) du lait étant plus grosses, elles sont nocives pour eux, mais aussi pour nous, sans compter ce qu’elles mangent….

  • michel angelosanto dit :

    (suite) être leur descendant? Qu’en est il des navigateurs solitaires qui au bout de quelques temps on une envie folle de manger les yeux des poissons car il contiennent un nutriment dont ils ont un besoin vital? On dit que les voyages forment la jeunesse et bien je pense qu’on devrait tous faire un stage dans les tribus qui n’ont aucun lien avec une société moderne afin d’apprendre a nous nourrir et pour cela il faut se dépêcher avant qu’ils aient tous disparu…

  • BERNARD dit :

    Je n’ai pas un mensonge à rajouter mais une vérité au sujet de l’intolérance au gluten qui semble de plus en plus fréquente: il est démontré actuellement (preuves scientifiques) que le glyphosate (Rondup) sensibilise l’intestin au gluten.
    Merci pour votre combat!

  • Fabienne dit :

    Il y a une recommandation usuelle que l’on entend à longueur de journée, qui souvent accompagné celle du « manger de tout ». Je veux parler des trois repas par jour. Personnellement, je préfère manger une à deux fois et cela me suffit. Quant au petit déjeuner , sans sucrerie ou lait, il me ralentit. Qu’en est il vraiment? De même pour le jeune que je pratique régulièrement et par courte durée.

  • MANGIN dit :

    Quel moyen « naturel » ( sans consommer aucun des compléments vitaminiques naturels ) trouver dans notre seule alimentation pour parvenir à une dose équilibrée de vitamines D (dont bien sûr la D6) ?
    Ma question concerne les personnes dont le phototype ne permet pas de rester torse nu 15 minutes chaque jour au soleil.
    Merci pour votre réponse.
    Yves Mangin

    • Yves-Alain dit :

      Ce n’est pas possible de couvrir ses besoins en vitamine D sans s’exposer au soleil et sans complément ! Il faudrait manger du poisson gras tous les jours, et dans ce cas on risque une intoxication au mercure et autres polluants…

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