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Voici une lettre ouverte que j’ai rédigée à l’attention d’un ami fumeur.

Si ce texte vous plaît, je vous remercie de le transmettre à vos proches concernés.

Tout le monde devrait savoir qu’il existe des solutions naturelles, simples et puissantes pour se délivrer de ce fléau :

Mon cher ami fumeur,

Je sais que tu aimerais t’en passer.

Probablement as-tu déjà essayé d’arrêter… mais tu as replongé.

Trop difficile. Trop douloureux.

Peut-être même crois-tu qu’arrêter de fumer est « mission impossible ».

Pourquoi, sinon, t’infligerais-tu cela ?

Le plaisir de la cigarette ?

Allons, mon ami, tu sais que ce n’est pas ça.

Comme toi, dans ma jeunesse, j’ai goûté à ce « plaisir ».

Oui, bien sûr, une bouffée de cigarette peut ravir les sens, au début.

Mais sais-tu pourquoi ?

Parce que la nicotine stimule la dopamine de ton cerveau – une molécule qui donne du plaisir.

Le problème, c’est que ton cerveau s’adapte, s’habitue.

Il te faut de plus en plus de nicotine pour ressentir le même bien-être.

Et très vite, tu ne fumes plus parce que ça te fait plaisir…

…tu fumes parce que tu te sentirais trop mal de ne pas fumer.

Tu vois la différence ?

Les vrais plaisirs de la vie ne sont pas addictifs : un geste tendre de l’être aimé, un verre entre amis proches, le rire d’un enfant… ou même un simple bain de forêt à l’aube, une musique douce, croquer un fruit frais…

En voilà des plaisirs absolus, réels, qui ne s’amenuisent jamais.

La cigarette n’est rien de tout ça.

Il y a plus de 2 000 ans, Socrate a bien posé le problème[1] :

« Suppose que quelque chose démange, qu’on ait envie de se gratter, qu’on puisse se gratter autant qu’on veut et qu’on passe tout son temps à se gratter, est-ce là le bonheur de la vie ? »

Réalises-tu que fumer est semblable à se gratter ?

C’est apaiser une souffrance, et non pas créer un plaisir réel.

Sur les 20 cigarettes que tu fumes chaque jour, combien te font réellement plaisir ?

Une, deux, maximum, reconnais-le… le reste, c’est de la routine.

Je devine même chez toi un sentiment de culpabilité, plus ou moins enfoui.

Après tout, tu sais parfaitement que tu ne te fais pas du bien.

Tu connais les risques de cancer.

Du poumon, bien sûr… mais aussi de la bouche, de la gorge, du larynx, de l’œsophage, de l’estomac, du foie, du pancréas, du colon, des reins, de la vessie… et même le cancer du sang.

Tu sais que tu risques de nous quitter brutalement, du jour au lendemain, d’une crise cardiaque.

Ou que tu pourrais te retrouver handicapé à vie, frappé par un AVC.

Dans le meilleur des cas, tu finiras ta vie essoufflée, à tousser en permanence.

Mais peut-être est-ce trop abstrait ? Ou trop lointain ?

Alors je voudrais te parler des tortures que tu infliges à ta bouche, à chaque bouffée.

Comme ton intestin, ta bouche contient des milliards de « bonnes bactéries ».

Ce sont elles, les gardiennes de la santé de tes dents et de tes gencives.

Or ta cigarette contient plus de 7 000 substances chimiques – autant d’armes de destruction massive de ces bactéries, ton microbiote bucal.

A chaque bouffée de cigarette, un mini-génocide a lieu dans ta bouche.

Cela ne t’inquiète pas plus que cela ? Oh que tu as tort…

Car ce qui se passe dans ta bouche ne reste pas dans ta bouche.

Les mauvaises bactéries que tu te crées, les molécules inflammatoires que tu fabriques avec tes cigarettes…

…non seulement tu les avales, à tes risques et périls…

…mais elles passent aussi dans ton sang, dès que tu saignes des gencives… et endommagent ton cœur et tes artères[2][3].

Elles affaiblissent aussi gravement ton système immunitaire[4] – n’aimerais-tu pas arrêter de tomber malade chaque hiver ?

Et ce n’est pas tout :

Sais-tu que tu es en train de fabriquer ton Alzheimer, en fumant comme un pompier ?

Oui, des chercheurs ont découvert qu’Alzheimer s’attrape en partie… par la bouche.

On trouve dans les cerveaux des malades d’Alzheimer des quantités anormales de la bactérie Porphyromonas gingivalis, liée aux parodontites et gingivites[5].

En clair : les mauvaises bactéries de ta bouche migrent des gencives… vers ton cerveau…

…et cela contribue à détruire tes neurones, petit à petit.

Et c’est la même chose pour ton nez, cher ami fumeur.

Oui, les molécules chimiques de ta cigarette passent par ton nez, avec d’énormes dégâts.

Sais-tu que la perte de l’odorat est l’un des tout premiers signes d’Alzheimer[6] ?

Ce n’est pas un hasard… et c’est pourquoi, au total, 14 % des cas d’Alzheimer dans le monde sont causés par le tabac[7].

Je ne te dis pas tout ça pour te « faire la leçon ».

J’essaie juste de te motiver… à essayer d’arrêter, une nouvelle fois.

Cette fois, crois-moi, ce sera la bonne.

Car je t’ai préparé des conseils « aux petits oignons » pour arrêter définitivement.

Attention, il faut un peu de volonté… mais ça marche vraiment.

Alors voilà :

Mon premier conseil, c’est de changer tes habitudes AVANT d’arrêter de fumer.

Car après l’arrêt, tu risques de grossir, de mal dormir, et ton moral va être secoué.

Tout va être plus difficile, alors il faut se préparer avant.

Et cela commence par l’alimentation.

Il est crucial de te créer ton bouclier nutritionnel avant d’arrêter de fumer.

Je te renvoie à toutes mes lettres sur le sujet – limite les produits industriels transformés, les sucreries, les féculents – privilégie les aliments bruts, les fruits et légumes frais – n’oublie pas les bonnes graisses : les huiles d’olive et de colza, les anchois, les avocats, les oléagineux, etc…

Cela t’évitera de prendre des kilos… cela soignera ton moral.

Et puis, cela donnera à ton cerveau tous les nutriments dont il a besoin pour mieux lutter contre le stress… et contre l’addiction.

Ta priorité n°2, c’est de te (re)mettre au sport.

Vas-y doucement, progressivement si cela fait longtemps.

Mais il faut le faire, c’est une clé du succès.

Car le sport est une sorte de drogue, lui aussi. Il stimule la sérotonine dans le cerveau.

Et pour arrêter une (mauvaise) drogue, il n’y a rien de plus efficace que de la remplacer par une (bonne) drogue.

Alors pense bien à faire tes 10 000 pas par jour, minimum.

Et s’il te plaît, essaie de faire 30 minutes d’activité plus soutenue, 3 à 5 fois par semaine – n’importe laquelle, celle que tu aimes.

Ta priorité n°3, c’est de prendre soin de ton sommeil.

Tu risques de très mal dormir après l’arrêt de la cigarette… alors autant s’y préparer dès maintenant.

Tu te souviens peut-être de mes 13 conseils pour retrouver ton sommeil de l’enfance[8]. Relis-les, et essaie de les mettre en pratique.

Ta vie n’en sera que plus douce, dès maintenant.

Et pour mieux gérer ton stress, essaie la cohérence cardiaque – cela prend 5 minutes, trois fois par jour, et c’est redoutablement efficace.

Tu verras comme cela te soulagera, dès maintenant… et surtout « le jour d’après ».

Ça y est, tu es prêt ?

Alors c’est parti… écrase ta dernière cigarette avant le grand saut… et voici ce qui te reste à faire :

Des précieux remèdes naturels pour ne pas replonger

C’est le moment où jamais de faire une cure de magnésium, pendant 6 mois.

Le magnésium est bon pour le stress, le moral, le sommeil… bref, à peu près tout (et n’oublie pas de prendre tes 4 000 UI de vitamine D par jour, qui potentialisent l’action du magnésium).

Si tu te sens particulièrement stressé, dépressif ou insomniaque, prends aussi un comprimé de 5-HTP tous les soirs pendant 2 à 3 mois – tu verras, c’est très efficace, c’est un acide aminé qui agit comme un anti-dépresseur.

Ce remède naturel augmente la sérotonine dans ton cerveau (comme le sport)… et ça tombe bien, car l’arrêt du tabac a tendance à détruire cette précieuse sérotonine.

Et si tu dors mal, voire très mal, c’est le moment où jamais d’essayer la mélatonine[9] (0,5 mg 1h30 avant de se coucher, puis 1 mg si nécessaire).

Tu peux l’associer à la valériane, cette plante est un puissant anxiolytique naturel.

Ce que je pense des patchs de nicotine ?

Je ne suis pas contre, cela peut aider pendant quelques semaines.

Mais j’ai une meilleure solution à te proposer :

La nature contient une botte secrète contre les addictions.

Il s’agit du kudzu : une plante… une liane, pour être plus précis.

Le kudzu est une espèce très envahissante, mais c’est une excellente alliée contre les addictions 

Son talent, c’est de stimuler ton circuit de récompense, la dopamine de ton cerveau… ce qui lui fait croire qu’il a bien sa dose de nicotine.

Non seulement cette plante t’aide à arrêter de fumer, mais elle a aussi un effet calmant, apaisant.

Tu es moins irritable, moins agacé, moins stressé… tu verras, tes proches eux-aussi remercieront cette plante.

Prends-là en gélule ou poudre, 1 à 2 grammes par jour au début, puis diminue progressivement.

Et voilà…

Maintenant, tu es « équipé » pour cette belle aventure : retrouver le goût des bonnes choses, regagner des poumons sains, un visage au teint éclatant, une haleine normale… et une santé de fer.

Allez, je te glisse encore trois petits conseils pour la route :

  • Si le geste de fumer te manque, mâche un bâton de réglisse (doucement si tu as de l’hypertension) ;
  • Diminue par deux tes doses de café quotidiennes – la cigarette réduit l’action de la caféine, donc mieux vaut limiter le café pour ne pas devenir une pile électrique ;
  • Et voici un petit plus pour la santé de ta bouche : n’hésite pas à sucer régulièrement une petite pastille de propolis – cela peut aussi te couper net une envie de cigarette.

Ah, et puis un dernier point, très important : si tu es en couple, essayez vraiment d’arrêter tous les deux – il n’y a rien de plus difficile d’arrêter quand l’autre fume également (et à l’inverse, il est beaucoup plus efficace d’arrêter de fumer à deux).

PS : voici un petit schéma motivant, que tu as sans doute déjà vu passer :

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