INTRODUCTION

Le dépistage de masse a fait exploser le nombre de cancers du sein, de la prostate, de la thyroïde… Hélas, malgré ces dépistages et les campagnes de prévention qui vont avec, la mortalité ne diminue pas…

Et si l’on essayait plutôt de tout mettre en œuvre pour réduire les risques de cancer ?

En Octobre de chaque année, on peut observer le déroulement des campagnes d’information appelées « Octobre rose », une occasion louable de parler du dépistage du cancer du sein et au final de tous les cancers.

Égalité des sexes oblige, les hommes ont maintenant aussi leur mois avec le mouvement « Movember » ! Après avoir vu fleurir le petit ruban rose sur toutes les poitrines en octobre, nous avons croisé des hommes portant moustache en novembre afin d’alerter sur les cancers masculins et leurs ravages.

Sensibiliser la population me paraît toujours une bonne idée. Mais quelle est, au final, l’efficacité réelle de tout ce battage médiatique ? Les malades et le grand public en profitent-ils vraiment ? Car plus on favorise le dépistage et plus on augmente le nombre de malades ! Oui, je sais, cela paraît curieux comme réflexion. Le dépistage ne crée pas le cancer, évidemment. Mais il est largement prouvé aujourd’hui qu’un dépistage excessif, mal contrôlé, mal ciblé ne sera pas efficace en termes de baisse de la mortalité.

Cela est aujourd’hui bien établi pour au moins trois cancers : ceux du sein, de la prostate et récemment de la thyroïde.

Alors ils sont bien sympathiques, ces rubans roses et ces moustaches qui fleurissent à l’automne ! Mais à mon sens, il est bien dommage qu’on sensibilise la population uniquement au dépistage alors qu’il faudrait la sensibiliser à la prévention.


Dr Eric Ménat

Médecin phytothérapeute, homéopathe, spécialiste en nutrithérapie, il enseigne à la faculté de médecine de Paris XIII.

Il collabore avec le prix Nobel de Médecine Luc Montagnier au sein de Chronimed, un groupe de recherche de pointe sur les maladies chroniques.

LA VRAIE PRÉVENTION : RÉDUIRE LES RISQUES DE DÉVELOPPER UN CANCER

Contrairement à ce que certains disent ou pensent, il existe bien des moyens de réduire notre risque de développer un cancer.

Bien entendu, ça ne marche pas toujours car notre génétique et parfois peut-être notre destin sont plus forts.


Mais dans la majorité des cas les démarches de prévention seront efficaces, au moins pour retarder l’apparition de cette maladie. Car bien entendu, nous allons tous mourir un jour. Et l’on sait qu’au final 1/3 des décès seront liés aux maladies cardiovasculaires et 1/3 aux cancers.


Le but de la prévention n’est donc pas d’éviter la mort mais de nous permettre de vivre le plus longtemps possible dans les meilleures conditions. Et à tout le moins de réduire les décès précoces comme on le voit encore trop souvent aujourd’hui avec le cancer.

Et je veux vous signaler dès maintenant le plus important : le principal acteur d’une démarche de prévention, c’est VOUS, l’usager de la santé, le malade en puissance.


SI VOUS NE VOUS PRENEZ PAS EN MAIN, PERSONNE NE LE FERA POUR VOUS !

Voici donc les 10 commandements pour réduire les risques de cancer.

1. Maîtriser notre environnement !

La prévention du cancer est complexe car elle doit prendre en compte de multiples facteurs.

Et même si vous avez une prédisposition génétique au cancer, il est prouvé qu’une action régulière sur l’hygiène de vie peut réduire fortement le risque.

C’est ce qu’on appelle l’épigénétique.

En effet, quelles que soient les prédispositions génétiques défavorables, il faut savoir qu’elles ne s’exprimeront pas automatiquement et ne le feront qu’en fonction de circonstances défavorables comme la rencontre avec certains facteurs péjoratifs de l’environnement.


Quels sont les facteurs à prendre en compte ?

Un facteur extérieur peut être une cause de cancer pour plusieurs raisons, mais principalement lorsque :

  • Il crée une inflammation chronique (comme le goudron du tabac ou les toxiques environnementaux par exemple) qui augmente le nombre de mutations.

  • Il contient un facteur de croissance susceptible de stimuler une croissance excessive des cellules, entraînant par là même un nombre plus élevé de mutations spontanées (c'est le cas par exemple du lait de vache qui contient beaucoup de facteurs de croissance indispensables à la croissance rapide du veau).

  • Il ressemble à une hormone et va donc stimuler le métabolisme de certaines cellules comme celles du sein, stimulant aussi par la même occasion des cellules devenues cancéreuses. C’est le cas, par exemple, des parabens, de certains pesticides ou du bisphénol A qui sont des xéno-œstrogènes.

D’autres facteurs environnementaux vont impacter notre organisme par différentes voies :

  • Respiratoire : tabac, amiante, pollution, épandage de produits chimiques, métaux lourds, microparticules
  • Cutanée : produits pétroliers, parabens ou bisphénols par exemple
  • Digestive : pesticides, métaux lourds…
  • Ondes électromagnétiques : téléphone sans fil, WiFi, Bluetooth, lignes à haute tension, antennes-relais dont l’effet néfaste est de plus en plus suspecté.

Il ne faut pas croire que cette liste doive vous empêcher de vivre.

Les polluants chimiqes (produits ménagers, d'hygiène, de nettoyages)

Les ondes néfastes

Nous avons tous un téléphone mobile et le WIFI, indispensables professionnellement, mais nous pouvons prendre un certain nombre de précautions simples et mettre en place des règles de bon sens sans changer radicalement notre vie :

  • Éviter le tabac, s’éloigner ou se protéger des lieux très pollués
  • Ne pas utiliser des produits cosmétiques contenant des parabens
  • Ne pas utiliser des récipients à base de bisphénols
  • Ne pas porter trop souvent son téléphone mobile sur soi, éteindre le WIFI et le Bluetooth dès que possible, surtout la nuit
  • Installer un réseau filaire pour Internet et utiliser un téléphone à fil pour limiter l’impact des ondes sur le cerveau et les cellules.
  • Éviter les métaux lourds (attention aux amalgames dentaires, à la provenance du poisson que vous mangez, aux produits d'hygiène et de beauté que vous utilisez)

La maladie d’Alzheimer est le cauchemar des personnes qui vieillissent. Cette maladie est effrayante parce qu’elle est incurable. Mais aussi parce qu’elle semble frapper au hasard.

L’aluminium a été mis en cause dans l'apparition précoce de la maladie d’Alzheimer.

En France, une étude de l’INSERM réalisée dans deux départements indique que les personnes buvant une eau contenant plus de 0,1 mg d’aluminium par litre voient leur risque d'avoir Alzheimer doubler ou tripler.

Concernant l’alimentation, il faut veiller à avoir une alimentation le plus biologique possible pour limiter les additifs chimiques et les pesticides.

Car parmi tous ces facteurs de risque, un des plus importants et celui sur lequel nous avons le plus d’influence est sans conteste l’alimentation.

2. Maîtriser son alimentation

En effet, il a été démontré par des centaines d'études scientifiques que notre alimentation peut augmenter le risque de cancer par plusieurs voies :

  • En apportant des aliments à risque comme les graisses saturées, les graisses trans ou l’alcool
  • En contenant des additifs à risque comme beaucoup de pesticides, mais aussi de nombreux conservateurs dont le rôle cancérigène est largement prouvé
  • En raison de la cuisson à haute température qui développe des composés cancérigènes
  • En étant cause d’obésité qui est une cause majeure de cancers
  • En apportant trop de sucres qui sont les nutriments préférés des cellules cancéreuses et surtout qui vont stimuler l’insuline qui est le premier facteur de croissance du cancer.

Il convient bien sûr également de limiter sa consommation d’alcool au maximum.

En fonction du type de cancer, le régime alimentaire le plus adapté peut varier.

Quelles sont les aliments qui peuvent attaquer les cellules cancéreuses ?


Si vous avez des antécédents de cancer dans votre famille, apporter de petits changements à votre alimentation et à vos comportements dès maintenant, et selon votre âge et/ou votre état de santé, peut faire une grande différence pour votre santé à long terme.


Et si vous avez déjà reçu un diagnostic de cancer, une alimentation nutritive peut vous aider à maintenir votre humeur et à renforcer votre corps pendant cette période difficile.

Des moyens simples pour élaborer votre régime anti-cancer existent.


Avec une approche simple, vous pouvez réduire significativement votre risque de développer de nombreux types de cancer (cancer du sein, du côlon, de la prostate, etc.), ainsi que d'autres maladies graves.


Construire votre alimentation - quel que soit votre IMC (indice de masse corporelle) - en l'adaptant aux spécificités de votre maladie est primordial.

L'intérêt d'une approche naturelle globale

Il a été démontré que des remèdes naturels permettent d'augmenter significativement les bienfaits de l'alimentation.

13 experts et médecins spécialisés dans divers domaines de la médecine se sont rassemblés pour écrire ensemble le livre "Guérir Naturellement" : la BIBLE des remèdes naturels pour faire face aux plus grandes pathologies de notre siècle.

Étant conscients qu'aucun médecin, seul, ne peut avoir autant de connaissances spécifiques dans les domaines de la naturopathie, l'homéopathie, l'aromathérapie ou encore la médicine chinoise, ils ont fait le pari de rassembler tout leur savoir "utile" et pratique dans ce livre accessible et tout public.

Ce groupe de spécialistes a réalisé ce reportage exclusif pour révéler leur incroyable projet. Il contient des informations d'une valeur inestimable pour les personnes souffrant d'arthrose ou d'autres maladies liées à l'âge: Hypertension, Alzheimer, Cancer, etc...

Vous y découvrirez les résultats stupéfiants des plus grandes recherches scientifiques sur la santé naturelle de ces 10 dernières années.

Une science complexe qui est vulgarisée et traduite en remèdes simples, pratiques et surtout... qui fonctionnent !

3. L’exercice physique et les relations humaines

Voici les 2 facteurs qui sont les plus efficaces pour prévenir le cancer ou sa récidive. Retenez-les, car ils sont plus efficaces que tous les médicaments !


1. L’exercice physique régulier

2. Les relations humaines enrichissantes permettant un meilleur équilibre émotionnel et évitant la solitude affective. Ce qu’on appelle aussi le lien social.

Quelle activité, à quel rythme ?

La plupart des experts considèrent qu’une prévention active et efficace commence à partir de 30 minutes d’activité physique par jour ou encore 1 heure trois fois par semaine.

Les sports « violents » ou excessifs ne seront pas efficaces. Il faut privilégier les sports d’endurance, les activités physiques régulières, « douces » et adaptées à l’âge et à la santé de chaque personne.


La marche active, le jogging, la natation ou encore le vélo sont les meilleurs choix. Idéalement, cette activité se déroulera à l’extérieur pour une meilleure oxygénation, mais aussi pour bénéficier des bienfaits du soleil.

Si cela peut se faire en forêt, c’est encore mieux car c’est le meilleur endroit pour « se mettre à la terre » et se décharger des ondes négatives et de l’électricité statique que nous emmagasinons dans notre monde moderne.

Mais au final, le plus important est de bouger et si vous avez un sport de prédilection, pratiquez-le régulièrement !

Une activité physique régulière, au moins 30 minutes tous les jours, permet à elle seule d’obtenir une baisse de pression artérielle.

Une solution extrêmement simple, mais qui donne des résultats étonnants, équivalents à la prise d’un médicament anti hypertenseurs.

Le sport n'est qu'une des solutions naturelles qui permettent de réguler sa tension.

Toutes ces solutions, contrairement aux médicaments, n'ont aucun effet secondaire indésirables !

Quel est le rôle du lien social ?

On sait que l’émotion négative la plus fréquemment retrouvée chez un patient cancéreux est une peur profonde, existentielle, vécue dans le silence et la solitude.

Inversement, on a montré que les patients qui viennent accompagnés par leurs proches lors des consultations ou des traitements pour un cancer ont une meilleure espérance de vie.

Le diagnostic de cancer est un choc et, comme tous les traumatismes psychologiques, il a besoin d’être exprimé. C’est pourquoi il est important de lutter contre la solitude et d’être entouré. C’est également vrai pour la prévention du cancer.


Plus on a de bonnes raisons de vivre, plus on s’épanouit dans sa vie quotidienne et plus le risque de maladie dégénérative diminue. Le lien social est donc pour beaucoup dans la prévention ou le traitement du cancer.


Ce lien social, c’est la famille, les amis, les proches, mais aussi les thérapeutes qui aideront et accompagneront le patient dans toutes ces démarches. Cela peut se faire aussi à travers des groupes de parole, des groupes de soutien ou tout autre groupe humain au sein duquel, solidairement, les uns et les autres s’aideront à faire ce chemin.


Les « autres » nous permettent d’avoir un regard plus objectif sur nous-même, à ne pas nous mentir, mais aussi et surtout d’éviter de nous autoflageller ou de nous diminuer pour de mauvaises raisons.


En bref, un entourage bienveillant nous aide à mieux nous aimer.


Épictète a dit une chose essentielle : « Ce ne sont pas les choses qui font mal, mais la façon que nous avons de voir les choses. » Et dans la solitude nous avons souvent une vision troublée, voire fausse, des choses et de nous-même.


Il existe de nombreux livres de développement personnel pour creuser ces questions, en particulier ceux de David Servan-Schreiber, de Guy Corneau, de Thierry Janssen ou encore de Thomas d’Ansembourg.

4. Réduire votre consommation de lait de vache et de ses dérivés

C’est un des points les plus discutés car il est anti-économique et heurte de nombreux lobbys - qui luttent activement pour que ces informations soient dissimulées, démenties, décrédibilisées - mais c’est un fait : le lait de vache contient des facteurs de croissance et des molécules qui sont proches des hormones (ex. l'hormone IGF-1 qui stimule la croissance des cellules cancéreuses).

Il est prouvé que les grands buveurs de lait font 2 fois plus de cancers de la prostate et cela est fortement suspecté pour le cancer du sein.


Nous proposons donc aux personnes à risque de cancer de réduire leur consommation de lait de vache et dérivés, et même de les supprimer totalement si le risque est très élevé ou si l’on a trouvé des lésions « précancéreuses ».


Les risques des autres laits animaux (chèvre et brebis) ne sont pas connus. Les laits végétaux, même le soja, n’augmentent pas le risque.


Par ailleurs, les laitages vont augmenter l’apport en graisses saturées et surtout en graisses « trans » qui ont fait la preuve de leur risque en cancérologie.

Il a été démontré dans plusieurs études qu'une trop grande consommation de produits laitiers (3 en particuliers) favorise l'inflammation de tout le corps.

Cette inflammation est un des facteurs aggravant pour les douleurs articulaires et leur évolution.

L'alimentation jouerait aussi un rôle primordiale dans la prévention (voire la guérison) de l'Arthrose.

5. Réduire au maximum la consommation de graisses trans
et limiter les graisses saturées.

Les graisses trans se retrouvent dans les aliments fabriqués avec de l’huile végétale telle l’huile de palme, et cuits à haute température comme la biscuiterie et viennoiserie industrielle.

On les trouve aussi dans les laitages des ruminants.


Ici, c’est le contraire du lait.

Pour le sein, le rôle favorisant des graisses trans est totalement prouvé alors que pour la prostate c’est une forte suspicion.

Mais les graisses trans étant tellement à risque pour la santé, y compris au niveau cardiovasculaire, qu’on ne peut que recommander leur réduction drastique.

Les différents types d'acides gras

Les différents types d'huiles

6. Améliorer le rapport oméga-3/oméga-6

Si l’on consomme trop d’oméga-6 (certaines huiles, mais aussi les viandes) et pas assez d’oméga-3 (huiles de colza, noix et surtout associations équilibrées) on augmente le risque de cancer. Cela est spécifiquement prouvé pour le cancer du sein et moins tranché pour le cancer de la prostate.


Les « mauvaises » graisses augmentent le risque de cancer, mais il s’agit surtout des graisses trans vues ci-dessus et des graisses saturées qui augmentent le surpoids.


Certaines études laissent même penser qu’une consommation élevée de poissons augmenterait le risque de cancer de la prostate. Cet effet inattendu pourrait être lié à la présence de polluants dans le poisson, mais tout cela reste à être confirmé.


Une étude a montré que la consommation régulière de noix réduisait le risque de pathologie de la prostate et la croissance du cancer. Cet effet ne serait pas dû uniquement à leur teneur en oméga-3.

Pour la prostate, les aliments végétaux riches en oméga-3 seraient plus intéressants que les poissons. Il faut donc commencer par utiliser des huiles riches en oméga-3 ainsi que des fruits oléagineux.


Il reste tout de même que l’équilibre oméga-3/oméga-6 est essentiel pour la santé, toutes pathologies confondues.

Compétition et effets


Les oméga 3 et 6 apportés par l’alimentation servent pour fabriquer des substances (les prostaglandines) qui règlent la plupart des grandes fonctions du corps humain mais il y a compétition entre ces deux familles d’acides gras.

Les prostaglandines-6 ont des effets différents de ceux des prostaglandines-3.

Le rapport idéal oméga 3/oméga 6 dans l’alimentation devrait être compris entre 3/1 et 5/1. De la prédominance de l’un ou de l’autre dépendent des effets complètement opposés.

Ainsi, tout excès d’oméga 6 empêche l’utilisation optimale des oméga 3 par l’organisme. Et favorise des pathologies telles que : inflammations, allergies, maladies cardiovasculaires, diabète, dépression, troubles visuels…

Trouver le bon rapport entre les différents acides gras


En France, on absorberait de 10 à 15 fois plus d’oméga 6 que d’oméga 3.

Les principales raisons : un recours excessif aux huiles ou margarines végétales pourvoyeuses d’oméga 6, une baisse des teneurs en oméga 3 dans les produits issus de l’agriculture moderne, le tout aggravé par une trop faible consommation des aliments naturellement généreux en oméga 3.

Il est plus que temps de corriger nos travers alimentaires, en commençant par varier nos apports de lipides.

7. Contrôler son poids

L’obésité augmente le risque de tous les cancers et surtout des cancers hormonodépendants.

Cela est dû autant à la production d’hormones par la graisse que par la résistante à l’insuline liée au surpoids.

Je rappelle que l’augmentation de l’insuline augmente le risque de tous les cancers.

Ainsi, une étude anglaise montre que chaque augmentation de 1 point d’IMC (rapport poids/taille) entraîne 4000 cancers de plus outre-Manche.

Il est ainsi prouvé de façon formelle que plus le poids augmente et plus le risque des cancers du sein et de la prostate est élevé.

De nombreuses études effectuées sur ce sujet montrent que l'excès de poids favorise également une maladie très répandue chez les seniors en France: l'arthrose.

Le surpoids aggrave même significativement son évolution.

On estime ainsi que le risque de gonarthrose est 4 fois plus important chez les femmes obèses et 5 fois plus important chez les hommes obèses que chez les personnes de même sexe mais de poids normal.

Cette vidéo contient des informations capitales sur l'arthrose (sous toutes ses formes), mais qui sont le plus souvent cachées au grand public.

Vous y découvrirez un traitement naturel qui donne des résultats édifiants dès 3 semaines seulement: Diminution des douleurs, amélioration de la flexibilité et disparition des gonflements.

8. Augmenter la consommation de légumes, crudités et fruits.

Consommer plus d’antioxydants et de fibres sous forme d’aliments végétaux réduit le risque de nombreuses maladies et en particulier de tous les cancers. Cela peut aussi avoir un impact sur le poids.


Cette notion est particulièrement reconnue pour la prostate qui bénéficiera d’une
consommation régulière de certains aliments particuliers :

  • La consommation régulière de sauce tomate réduit le risque de cancer de la prostate, car la tomate est riche en lycopène qui est un caroténoïde (antioxydant) protecteur de la prostate.

  • C’est sous forme de sauce tomate (avec présence d’huile) que le lycopène est le mieux absorbé par l’organisme.

  • Les brocolis, si possible cuits à la vapeur, sont également très protecteurs grâce à la présence d’antioxydants, de sulforaphane, mais aussi de molécules agissant sur l’équilibre hormonal. Tous les choux sont bons pour la prévention du cancer de la prostate, mais surtout les jeunes brocolis consommés « al dente ».

  • Les grenades et surtout le jus de grenade (pur et bio) ont également montré un rôle protecteur des maladies de la prostate.

La plupart des autres fruits et légumes sont bénéfiques et en particulier l’ail et l’oignon. Mais essayez de favoriser le bio, car plusieurs études laissent penser que les pesticides pourraient augmenter le risque de cancers hormonodépendants.

Un exemple d'alimentation idéale sur une journée

Pour le petit déjeuner, ajoutez des fruits frais, des graines et des noix à vos céréales complètes et faibles en sucre (comme les flocons d’avoine).

Pour le déjeuner, mangez une salade remplie de vos haricots et pois préférés ou d'un autre mélange de légumes dans un taboulé entier par exemple.

Si vous mangez sur le pouce, ajoutez plus de laitue, de tomate et d'avocat à votre sandwich aux grains entiers. Restez gourmand et « ayez les yeux plus gros que le ventre » avec les légumes.

Si vous prenez des collations (le fameux « petit 4h »), prenez une pomme ou une banane en sortant, ou trempez des carottes, du céleri, des concombres, des poivrons dans du houmous.

Vous pouvez aussi garder à portée de main un mélange à base de noix et de fruits secs. Cela peut aussi être l'occasion de déguster un petit jus de légumes verts ou un jus de grenade.

Au moment de votre dîner, ajoutez des légumes frais à votre sauce préférée ou une vinaigrette. Garnissez une pomme de terre au four de branches de brocoli, ou de légumes sautés.

Et pour le dessert, choisissez le plus souvent possible l’option des fruits plutôt que des desserts trop sucrés.

Peut-on réellement parler de super-aliments ?

Oui et non.

Les super-aliments sont très à la mode ces dernières années. Malheureusement, leur image a été "polluée" par le marketing, le commerce et l'envie des laboratoires pharmaceutiques de s'enrichir grâce à cet effet de mode. C'est un énième terrain de jeu pour les Lobbys et les industriels.

Si ces dérives capitalistes ont donné une mauvaise réputation aux super aliments, cela reste néanmoins un domaine dans lequel les recherches scientifiques continuent, et apportent des résultats édifiants mois après mois.

Des chercheurs, partout à travers le monde, analysent les plantes, leur constitution, leurs effets et leur déclinaison.

Super aliments, super plantes ... quel rapport ?

Ce reportage exclusif vous présente les dernières avancées scientifiques sur ces super-aliments qui sont en réalité, des super-plantes !

9. Optimiser son apport en vitamine D

La vitamine D est essentielle à la prévention du cancer et de sa récidive.

Trouver suffisamment de vitamine D dans son alimentation n’est pas simple.

L’exposition au soleil est une autre solution, mais pas toujours efficace. En cas de risque de cancer de la prostate, nous suggérons une prise régulière de vitamine D sous forme de complément en goutte pendant au moins toute la période de faible ensoleillement (d’octobre à mai en France).

La vitamine D n’est pas véritablement une vitamine. Il s’agit d’une pro-hormone liposoluble.

Deux formes de vitamine D sont importantes pour l’homme : la vitamine D2, ou ergocalciférol, et la vitamine D3, ou cholécalciférol.

La vitamine D2 est synthétisée naturellement par les plantes. La vitamine D3 est synthétisée par l’organisme lorsque la peau est exposée aux rayonnements ultraviolets (principalement aux rayons UVB) du soleil.

Les vitamines D2 et D3 peuvent être produites chimiquement et utilisées comme suppléments. La vitamine D2 comme la vitamine D3 sont converties dans l’organisme en forme active de la vitamine D.


La vitamine D intervient dans un certain nombre de processus essentiels pour une bonne santé en :

  • améliorant la force musculaire,
  • renforçant le système immunitaire,
  • contribuant à éviter les inflammations,
  • favorisant l’absorption du calcium par l’intestin grêle,
  • contribuant à maintenir un taux sanguin adéquat de calcium et de phosphate, essentiel pour la formation, la composition, la croissance et la réparation des os.

En plus de la minéralisation osseuse et du maintien de l’équilibre du calcium, la 25-dihydroxyvitamine D possède des fonctions physiologiques, dont la régulation de la croissance et la différenciation d’une grande partie des cellules normales et malignes.


On sait que les cellules cancéreuses possèdent des récepteurs à la vitamine D et que la vitamine D agit sur plus de 200 gènes dont certains sont impliqués dans le développement du cancer.


La vitamine D agirait sur 4 mécanismes permettant au cancer de se développer :

  • la diminution de la multiplication des cellules cancéreuses,
  • la réduction du risque prolifération de ces cellules en diminuant la vascularisation des cellules cancéreuses,
  • l’inhibition de la transformation des cellules précancéreuses en cellules cancéreuses,
  • l’induction de la mort de certaines cellules cancéreuses (apoptose).

Les propriétés anti-néoplasiques de la 25-dihydroxyvitamine D ont été mise en évidence dans des études in vitro sur des lignées de cellules malignes humaines de sein, prostate, pancréas, côlon, vessie, col de l’utérus, thyroïde, hypophyse, peau (carcinome épidermoïde, carcinome baso-cellulaire et mélanome, gliome, neuroblastome, leucémie et lymphome cellules).

10. Réduire l’imprégnation hormonale au cours de sa vie

Ce fait est largement établi. Plus on a une imprégnation hormonale longue et importante et plus le risque de cancer hormonodépendant augmente. Cette imprégnation hormonale provient de plusieurs causes, mais surtout de ce qu’on appelle les « perturbateurs endocriniens » :

  • L’utilisation de produits contenant des « hormones » (parabens, bisphénols A…) et en particulier les produits de cosmétologie qu’on applique sur la peau tous les jours

  • La consommation de pesticides ou autres additifs qui sont des « xéno-œstrogènes », c’est-à-dire des molécules qui ont le même effet qu’une hormone.


Ces molécules chimiques ont des effets hormonaux bien connus. Il est ainsi prouvé que les parabens agissent sur l’équilibre hormonal de l’homme et favorisent une baisse importante de la fécondité. Or une testostérone basse augmente le risque de cancer de la prostate et entraîne des cancers plus agressifs.


Sans que les preuves soient formelles, on est à peu près certain que l’excès de contact avec les parabens ou les bisphénols augmente le risque de ce cancer.


Chez les femmes, il y a une autre source importante d’imprégnation hormonale qu’il faudra prendre en considération :

  • L’âge de la puberté et de la ménopause sur lesquels nous n’avons pas d’influence.

  • Le nombre de grossesses et le temps d’allaitement (Plus on a allaité et plus le risque de cancer du sein diminue)

  • Le nombre d’années à prendre une pilule ou un traitement hormonal de la ménopause.

La pilule est officiellement classée dans les produits cancérigènes aux USA.

Pourquoi ce risque est-il si peu expliqué aux jeunes femmes françaises ? Pourquoi dissimuler un tel risque, alors que la pilule est un des moyens contraceptifs les plus utilisés en France ?

Je vous invite à regarder cette vidéo explosive sur la face cachée de notre système de santé. Elle contient des informations capitales mais malheureusement ignorées par plus de 95% des français.

C'est la triste victoire du capitalisme sur la santé: Faillite des hôpitaux, médicaments inefficaces mais très rentables pour l'industrie pharmaceutique, pouvoir des lobbys, et surtout ... des malades toujours plus malades.

Mais les choses pourraient bientôt changer. C'est ce que laisse espérer cette découverte du Dr Lindeberg.

Il pourrait s'agir de la plus grande avancée scientifique depuis 1928 !

Un reportage inédit à voir absolument.

L’alimentation constitue une grande part de notre vie et elle a un impact extrêmement important sur notre état de santé.


On sait aujourd’hui que la plupart des maladies (diabète, arthrose, cancers, Parkinson, cholestérol, dépression, hypertension artérielle, troubles urinaires, obésité, grippe …) ou douleurs peuvent être guéries, souvent sans effet secondaire, grâce à une bonne compréhension de son corps et des dernières découvertes de santé naturelle.

Profitez des conseils donnés dans ce guide pour faire de vos habitudes alimentaires des atouts pour votre santé !

Débuter une telle démarche n’est pas toujours facile. En parler autour de soi et faire découvrir ses nouvelles recettes sont autant d’encouragements pour atteindre vos objectifs.

N’hésitez pas à partager votre démarche avec vos proches pour avancer vers la santé ensemble.