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… mais le glyphosate, lui, vous connaît intimement.

Si on faisait le test, on en trouverait dans votre sang, dans vos urines [1] [2], comme on en a trouvé dans les urines de José Bové, pourtant grand consommateur de « bio »…

Tout récemment, 30 personnalités se sont portées volontaires pour tester leurs urines… avec un résultat effarant : 100 % d’entre elles étaient contaminées au glyphosate, avec une concentration de 1,25 microgramme par litre en moyenne. [3]

On a même découvert que certaines marques de bières allemandes contenaient plus de 300 fois la dose de glyphosate autorisée dans l’eau potable ! [4]

Le glyphosate est un herbicide redoutable, créé par Monsanto. Ce géant américain de la chimie a même réussi à le commercialiser auprès de tous ceux qui essaient de chasser les mauvaises herbes de leur jardin sous la marque Round-up.

Le glyphosate a reçu le triste prix du « produit chimique le plus utilisé de tous les temps en agriculture » ! On en répand chaque année 800 millions de tonnes dans le monde.

Résultat : on en retrouve un peu partout : dans les sols, les cours d’eau, les nappes phréatiques… et même dans l’atmosphère – il nous retombe dessus avec la pluie.

D’un point de vue écologique, il ne fait aucun doute que le glyphosate ne fait aucun bien à notre planète… Il appauvrit les sols agricoles en détruisant les micro-organismes qui contribuent à la renouveler et à la rendre fertile. [5]

Mais qu’en est-il de ses effets sur nous, êtres humains ?

Dangereux pour nous ou pas ?

Si vous écoutez les industriels, ils vous diront que les herbicides utilisés auparavant étaient bien pires.

C’est vrai.

Pensez à l’herbicide atrazine, un dangereux perturbateur endocrinien. Il a beau avoir été interdit en Europe depuis 2004… on le retrouve encore dans l’eau du robinet, 15 ans après !

Le glyphosate est moins toxique… mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas dangereux !

Le CIRC, organe de l’Organisation Mondiale de la Santé, l’a tout de même classé comme « cancérigène probable » en 2015.

Évidemment, cela a fait hurler Monsanto et les industriels, qui ont immédiatement mobilisé leurs « experts » pour dire que le glyphosate était « inoffensif »… et tenter de discréditer les experts du CIRC…

Il faut reconnaître que sur le plan scientifique, on n’a pas encore toutes les études nécessaires pour prouver avec certitude que le glyphosate est bien un véritable poison pour l’homme.

Mais les intérêts économiques en jeu sont trop gigantesques pour que les « experts » puissent être parfaitement neutres et objectifs.

Rendez-vous compte : si du jour au lendemain, les agriculteurs du monde entier devaient se passer du glyphosate, cela provoquerait un véritable cataclysme !

Nos autorités le savent bien… Et dans ce genre de cas, elles ont une fâcheuse tendance à minimiser les risques.

Il suffit de regarder en arrière pour voir que les autorités ont toujours réagi « trop tard » :

L’exemple dramatique du Bisphénol A

Prenez le cas emblématique du bisphénol A.

Il a fallu attendre le 16 juin 2017 pour que l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) décide de le placer sur la liste des « substances extrêmement préoccupantes, en tant que perturbateur endocrinien ».

Aujourd’hui, la dangerosité du bisphénol A n’est plus contestée par grand monde.

Mais rappelez-vous : il y a à peine 10 ans, en 2008, l’Agence française de sécurité alimentaire (Afssa) avait rendu un rapport disant qu’il n’y avait aucun problème à donner à un bébé du lait chauffé dans un biberon contenant du bisphénol A !

L’agence avait calculé une « dose journalière tolérable » et en avait déduit que le bisphénol A des biberons chauffés ne posait aucun risque au bébé !

Évidemment, cela avait suscité un tollé chez les scientifiques, tellement c’était contraire au principe de prudence le plus élémentaire.

Acculée, l’Afssa avait été obligé de sortir un nouveau rapport en 2010, qui reconnaissait que le bisphénol A était en effet risqué pour les nourrissons.

Et en 2013, la France a décidé d’interdire le bisphénol A dans les biberons et autres contenants alimentaires pour bébé… puis dans tous les contenants en 2015.

Mais combien de bébés aurait-on pu épargner si nos autorités avaient réagi plus tôt ?

Je tenais à vous rappeler cette affaire, car c’est toujours la même histoire.

Que ce soit pour le tabac, l’amiantele mercurel’aluminium ou les ondes des téléphones portables, les autorités ont toujours réagi de la même manière.

Elles se montrent hyper rassurantes au départ… et mettent des années avant de reconnaître que ces substances peuvent être dangereuses pour la santé.

Pourquoi ? Parce que les autorités sont sous l’influence des lobbys d’argent bien sûr… qui entretiennent le doute en payant des scientifiques à leur solde, qui produisent des publications forgées pour sortir des résultats rassurants.

…mais aussi pour une raison plus prosaïque : une administration a toujours du mal à reconnaître qu’elle a eu tort… qu’elle a autorisé la mise sur le marché de produits dangereux… et mis en danger la population !

Alors dans le « doute », nos autorités se gardent bien de faire quoi que ce soit… même quand la précaution la plus élémentaire exigerait de les retirer du marché !

Et s’agissant du glyphosate, croyez-moi, on a de bonnes raisons d’être inquiet :

Comme les vaccins et ses adjuvants…

D’abord, il faut bien comprendre que le glyphosate n’est jamais utilisé seul.

Comme pour les vaccins, il contient quantité d’adjuvants qui le rendent plus toxique.

Le Round-up ne contient que 30 à 40 % de glyphosate… alors que c’est censé être la molécule active.

Le reste, ce sont des adjuvants dérivés du pétrole et des détergents qui augmentent leur pénétration dans les cellules des plantes, mais aussi dans nos cellules à nous.

Et croyez-le ou non, mais le Round-up contient même des ingrédients tenus secrets par Monsanto, car censés être « inertes » !

Comme si le secret industriel passait avant la santé de 6 milliards d’êtres humains !

Au total, quantité d’études scientifiques ont prouvé que le Round-up était plus toxique encore que le glyphosate seul. [6] [7]

C’est d’ailleurs parfaitement logique : les adjuvants visent à rendre l’herbicide encore plus efficace pour « tuer les plantes »… et donc pour tuer la vie.

Et lorsqu’un produit « tue la vie », il est rare qu’il soit inoffensif pour l’homme – vous allez voir pourquoi :

Le glyphosate tue les micro-organismes… bons pour votre santé !

On va faire de la chimie pendant 5 secondes, mais ça vaut le coup tellement c’est simple.

Car vous allez comprendre que le grand argument des industriels en faveur de la non-toxicité du glyphosate… est en réalité la principale raison de s’en méfier comme de la peste !

Le glyphosate tue les « mauvaises herbes » en interférant avec la voie du shikimate.

La voie du shikimate est un processus métabolique indispensable à la survie des plantes et de nombreux micro-organismes.

Comme le glyphosate « inhibe » ce processus, il tue les plantes.

Heureusement, cette fameuse voie, qui permet aux plantes de transformer des sucres en acides aminés complexes, n’existe pas chez les animaux et les êtres humains.

Les industriels en concluent bruyamment que le glyphosate ne peut pas être dangereux pour notre santé.

Oui, mais… il y a un petit problème avec ce raisonnement.

Car nous abritons dans notre corps plusieurs milliards de milliards de petits êtres vivants qui sont absolument vitaux pour notre santé…

… et qui sont agressés par le glyphosate via cette voie du shikimate qui est cruciale pour eux !

Je parle de notre flore intestinale, notre « microbiote », composée de bactéries indispensables à notre survie et à notre santé.

Depuis 10 ans, les études s’accumulent pour montrer à quel point ces bonnes bactéries sont importantes pour nous maintenir en bonne santé…. et nous éviter le surpoids, le diabète, les allergies, l’asthme, la dépression, l’anxiété et quantité d’autres pathologies.

Et de fait, des études animales montrent que le glyphosate perturbe la flore intestinale en détruisant les « bonnes » bactéries.

Pire : les bactéries pathogènes, elles, semblent résistantes au glyphosate ! [8] [9]

Une étude récente a même suggéré que le Round-up pourrait contribuer à la surprenante montée de l’intolérance au gluten ! [10]

Une initiative citoyenne qui fait du bien !

Voilà pourquoi je soutiens la grande initiative « StopGlyphosate » soutenue par 114 ONG pour faire pression sur la Commission Européenne.

C’est plus qu’une pétition : c’est une démarche officielle, prévue par les traités européens, pour laquelle vous devez prouver votre identité en donnant votre numéro de carte d’identité ou de passeport.

Plus il y aura de signatures, plus la Commission Européenne sera forcée de se repositionner sur le sujet.

Au dernier comptage, nous en sommes à 1 075 699 signatures…, mais dont seulement 60 000 Français !

Alors si vous avez envie comme moi de vous protéger, vous, votre famille et les générations futures, du glyphosate et du Round-up, je vous invite à la signer ici, et à transférer ce message à tous vos contacts.

N’hésitez pas à faire passer l’information autour de vous !

58 commentaires

  • LOI Vincent dit :

    Nous devons continuer à lutter bec et ongles contre
    les produits Monsanto, Bayer, et autres semblables.
    Nous voulons une alimentation saine, pour nous et nos descendants

  • Mireille Pavillard dit :

    Je lis avec un grand interet vos resultats sur l’emploi de pesticides et autres produits nocifs . Essayons de
    penser serieusement aux degats qu’ils causent et d’agir . A mon petit niveau je n’utilise pas de produits nocifs , pour epargner mes grenouilles ,
    mes abeilles endemiques , insectes et possums qui frequentent mon jardin . Bravo pour vos articles passionnants qui reveillent la conscience .

  • Madeleine limosin dit :

    Merci de nous informer et de vous préoccuper de notre santé

  • DELPECH dit :

    Etonnant je n’ai pas accès à la signature !

  • Yolande dit :

    pour signer, le plus simple est d’aller directement sur le site stopglycosate.org et le faire par voie électronique

  • tassone dit :

    j ai deux muriers platanes devant ma maison
    j ‘ai désherber pendant 15 ans au rondup ,les autobloquants qui entouraient les arbres .ils étaient mourant , j ‘ai arrêté il y a 3 ans
    mes arbres sont revenus en parfaite santé .
    vive les fous qui continu à pourrir notre planète et notre santé

  • Pierre dit :

    M. Bazin

    Etant agriculteur engagé dans une technique appeler semis direct sous couvert, très propice à la refertilisation de la terre. Et fervent défenseur de tout type de bonne bactérie telle notre biotope et autre bactérie décompositrice ou humificatrice. Je suis aussi signataire de la pétition pour l’interdiction du round up ou autre glyphosate. Et cela malgré le fait que j’en utilise mais de moins en moins. Car il ne suffit pas d’arrêter pour trouver la technique qui me permettra de m’en passé en conservant un système performant.

    Car derrière vos beaux article (scientifiquement exact je précise), Il y a une réalité composé de deux choses qu’il faut bien mettre sur le devant de la scène aussi.

    1- Le méchant géant monsanto pour qui, à la manière de DALLAS, profite de tous les moyens possible et imaginable (surtout dans leur cerveaux machiavélique), pour continuer à faire tourner la machine à $$. OK, c’est le pas gentil. On a compris. Il faut lutter contre et notre engagement à s’améliorer en technique nous fait progresser tout les jours vers le sevrage du Glyphosate. Nous les agriculteurs engagés dans la démarche semis direct sous couvert.

    2- La réalité des agriculteurs pratiquant cette technique. Car fort de ne plus travailler les sols, d’allonger nos rotations pour améliorer la biodiversité, nourrir le sols et limiter l’impact des ravageurs et autres mauvaise herbe sur nos sols. Nous sommes toujours obligé et contraint, même si la fréquence et la dose baisse sensiblement année après année, d’utiliser du Round up. Pour garder un système PERFORMANT ET PRODUCTIF? MAINTENANT NOS FERME ECONOMIQUEMENT VIABLE ET VIVABLE. En attendant de trouver mieux. Et chaque année nous progressons dans la technique. Cela grâce au glyphosate qui nous a permis de pouvoir garder des situations économique intéressante car nous avons besoin de produire pour vivre. Expliquez donc à votre banque ou votre femme que ayant perdu la propreté de vos parcelles, vous avez perdu tellement de rendement que votre ferme ne permettra pas de payer vos charge cette année. Car si on ne travaille plus les sols, avec tout les avantages que cela représente. parfois les mauvaises herbes nous prennent de cours et le glyphosate permet de les détruire pour garder des parcelles productives. Et apprendre de nos erreurs, et progresser dans la technique et 5 ans plus tard. Nous arrivons à supprimer ce passage de glyphosate après cette culture car nous avons progresser dans la technique. Donc nous n’avons pus besoin de ce traitement.
    Mais sans, on aurai du retravailler nos sols, et détruire tout le travail déjà commencer des années en amont pour reconstruire nos sols.

    Alors oui à son interdiction. mais quand la technique sera présente pour ne plus en avoir la nécessité. Et ce n’est pas quelque personnes faisant du bruit sur les réseaux sociaux qui vont nous trouver quelle technique sera efficace pour s’en passer. Mais bien nous les agriculteurs!! Alors repensez vos paroles quand vous énoncez vos idées! Il y a le fond mais pas assez de forme.

    Je rajouterais que quand un gouvernement s’engage, il met en route toute une filière ou plus; Et parfois sans avoir l’information d’un problème avec un produit. Ici le glyphosate. Et quand vient le moment de remettre les choses à leur place car le débat progresse. Il n’y a pas que les lobbys. Il y a aussi un gouvernement avec d’autre soucis. Les raccourci sont vite pris M. Bazin.

    Regardez vous même vos manière d’expédier souvent rapidement les informations. Informations juste mais souvent votre manière de présenter les choses en bien pensant, nous fait passer pour des moutons de panurges perdu sans berger, ou juste vous qui avez la voix qui portez grâce votre capacité de résonance sur internet et nous qui connaissons la réalité de terrain. LA VRAIE et pas celle de quelqu’un qui parle en pensant bien faire.

    Alors oui à l’arrêt du Glyphosate mais à condition pour que notre seuvrage soit une réussite et pas un échec. Sinon c’est toute une filière porteuse d’un avenir sur que vous condamnez.

    Bien à vous.

    Un jeune agriculteur du Grand est

  • LEFAUX dit :

    Je parcours vos écrits, car à 83 ans, il faut bien occuper son temps.Vous manquez de vision du monde à long terme.Derrière vos belles paroles prédomine un esprit mercantile
    Nous n’avons jamais vécu aussi vieux. Las animaux ne fument pas, ne boivent pas d’alcool, et ont une vie bien plus courte.
    Le problème de l’humanité , c’est la croissance démographique. Il n’y aurait pas de problème d’écologie si nous étions moins nombreux. Qu’importe que je vive 10 ans de plus ou 10 ans de moins. Un cataclysme peut très bien demain faire disparaître notre monde.Apprenez à relativiser.Arrêtez de dramatiser pour attrirer le client et gagner du fric.

    • Hubert Guillon dit :

      OUI, Pierre en qualité d’inséminateur (cité plus haut ) je comprends votre démarche et vos explications (je fréquente tjrs des agriculteurs , amis qui sont confrontés à ce problème de choix qui doit se faire progressivement. Mais dans les cas que je connais le recours au glyphosate s’accentue …
      Depuis des siècles le commerce mondial a incité à de plus grandes productions non pas dans le souci de nourrie le monde mais de gagner bcp d’argent … Il faut savoir que près de la moitié de la production alimentaire est gaspillée : la TERRE ne suffira plus ..
      H G

  • michel dit :

    Je suis d accord Sur le Principe que le round up est dangereux.le chlorate de soude est interdit pour raison de terrorisme..
    Mais a vouloir trop faire on devient ridicule. 800 millions de tonne. Egall 8 milliards de litre. !!!! Est ce bien reel
    D autre part Monsanto est maintenant repris par Bayer…
    Svp revoyer votre texte

  • Bastin Michel Louis dit :

    je veux signer, mes amis aussi, où se trouve la pétition??? Cette couche supplémentaire de fonctionnaires qui reçoit ses instructions des lobbies devrait disparaître mais comme elle est toujours là…. en faute aussi les administrations publiques qui font vaporiser le produit, aucune marque ni indication sur les gros bidons, mais ces malades ne supportent plus l’herbe il faut du gravier partout !

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