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Et à ce sujet, savez-vous pourquoi les infections comme la grippe frappent plutôt en hiver ? Et même plutôt en fin d’hiver (janvier-février)

Ce n’est pas seulement à cause du froid ou des variations d’humidité. C’est aussi le moment où la population est la plus carencée… en vitamine D !

Car nous faisons le plein de vitamine D au contact du soleil… et dans l’hémisphère nord, on en est cruellement dépourvu d’octobre à avril.Résultat : on estime qu’environ 8 Français sur 10 sont carencés en vitamine D.[7]

Les conséquences pour la santé sont dramatiques, car la vitamine D est une « quasi-hormone » qui agit positivement sur plus de 200 gènes différents.

Comme vous avez pu le lire dans ma lettre sur les bienfaits du soleil, cette vitamine extraordinaire vous protège contre de nombreuses maladies comme le cancer, l’ostéoporose, la dépression, Alzheimer, l’hypertension et l’infarctus.

Mais c’est son action sur votre système immunitaire qui est peut-être la plus spectaculaire.

De nombreuses études l’ont montré [8], mais je ne résiste pas à la tentation de vous décrire l’une d’entre elles, menée au Japon en 2010.

Les chercheurs ont choisi 334 écoliers. Ils les ont séparés en deux groupes, et ont donné 200 unités internationales (UI) de vitamine D par jour au premier groupe (une dose ridiculement basse), et une dose de 1 200 UI au second.[9]

À la fin de l’hiver, les écoliers qui avaient reçu 1 200 UI de vitamine D avaient été nettement moins frappés que les autres par la grippe : leur risque de grippe avait été abaissé de 64 % !

Prenez bien vos gouttes, au moins d’octobre à avril !

À moins d’habiter sous les tropiques, il est donc capital d’être très attentif à ne pas être carencé en vitamine D.

Et comme il est impossible d’être en surdosage (sauf peut-être si vous avalez plus de 10 000 UI par jour pendant des années), j’ai l’habitude de conseiller à tous mes proches de prendre 4 000 UI par jour en complément alimentaire, tout au long de l’année.

Mais le strict minimum, c’est de prendre 2 000 UI de vitamine D3 en gouttes d’octobre à avril, surtout si vous avez plus de 50 ans !

Car non seulement votre système immunitaire est plus fragile en vieillissant… mais votre peau synthétise de moins en moins bien la vitamine D.

Pensez donc bien à votre vitamine D, c’est le meilleur « vaccin naturel » contre la grippe et toutes les infections hivernales.

Prenez-vous assez de zinc ?

Votre deuxième priorité, c’est d’éviter à tout prix d’être carencé en zinc.

Quand vous n’avez pas assez de zinc, cela se manifeste par une chute accélérée des cheveux, des taches blanches sur les ongles, une baisse de la libido, des pertes d’appétit et des difficultés de mémorisation.

Mais avant même que ces symptômes n’apparaissent, une carence en zinc fragilise vos défenses naturelles contre les infections.

Et le problème, c’est que la plupart des gens sont carencés en zinc, car c’est le minéral le moins bien assimilé qui soit ! On en trouve dans les viandes, fruits de mer et poissons – mais d’autres aliments empêchent son absorption (céréales et produits laitiers, en particulier).

Et là encore, plus on avance en âge, moins on l’absorbe correctement – a fortiori si on mange peu de protéines animales.

Voilà pourquoi il ne faut pas hésiter à prendre un complément en zinc toute l’année (15 mg par jour), par exemple à l’intérieur d’un multi-vitamine de qualité.

Attention néanmoins à arrêter temporairement les compléments en zinc dès que vous êtes touché par une infection, car il peut alors favoriser la multiplication des bactéries.

Et soignez votre intestin !

Dernier acte indispensable de prévention des microbes : soignez votre flore intestinale !

Et oui : cela peut paraître curieux, mais on sait aujourd’hui que l’intestin est le maître de votre système immunitaire. Si vous le maltraitez, votre immunité est désarmée pour combattre les infections !

Pour la totalité des conseils pratiques, je vous renvoie à ma lettre sur la meilleure façon de soigner votre intestin, mais retenez que vous aurez tout à gagner à intégrer des aliments fermentés à votre alimentation (choucroute, choux fermenté, kéfir), à limiter les sucres de toutes natures et à fuir les poisons que sont les édulcorants chimiques (aspartame, etc.), le bisphénol A, les pesticides, les antibiotiques des viandes non bio et le chlore de l’eau du robinet.

Il y a tellement mieux à faire que le vaccin !

Voilà les solutions les plus puissantes pour éviter les infections hivernales, mais il y en a beaucoup d’autres encore. J’aurais pu vous parler aussi :

  • Des merveilles de la propolis, fabriquée par les abeilles, pour venir à bout des pharyngites, laryngites, angines, rhinites, otites, sinusites, stomatites, gingivites et infections dentaires ;
  • De l’huile essentielle de Saro (Cinnamosma fragrans) : 1 à 2 gouttes sur un mouchoir que vous respirez régulièrement peuvent suffire à barrer la route au virus de la grippe;
  • Des plantes médicinales qui boostent votre système immunitaire, comme l’échinacée, l’Andrographis, de la médecine ayurvédique, ou Uña de gato, qui vient d’Amérique du Sud.
  • Ou encore du Maïtaké, surnommé en Asie le « roi des champignons » et qu’on l’utilise même en accompagnement du cancer !

Vraiment, il y a beaucoup, beaucoup mieux à faire que la vaccination.

C’est d’ailleurs encore un autre défaut du vaccin : celui de vous faire croire que vous êtes « protégé » et que vous n’avez plus rien à faire pour éviter la grippe… alors qu’il y a tant de bons réflexes indispensables à adopter !

Au total, c’est pour moi un vrai mystère que nos autorités et nos médias soient aussi obsédés par la vaccination contre la grippe alors que c’est un acte médical :

  • Extrêmement coûteux pour la collectivité (plus de 400 millions d’euros par an !)
  • Très peu efficace ;
  • Et même dangereux pour une toute petite minorité de malchanceux.

Très franchement, je n’aime pas beaucoup les « théories du complot », mais je ne vois pas d’autre explication possible que le lobbying des laboratoires pharmaceutiques, qui gagnent chaque année un demi-milliard d’euros « d’argent facile » avec cette vaccination de masse.

Mais peut-être avez-vous une autre explication, chers lecteurs ? Si c’est le cas, n’hésitez pas à la partager, en commentaire de cet article !

P.S. (ajout du 10 janvier) : l’actualité nous donne encore une preuve que le vaccin contre la grippe est inefficace.

Ce qui s’est passé début janvier dans la maison de retraite Korian Berthelot à Lyon est terrifiant : l’épidémie de grippe a touché plus des deux tiers des 102 personnes âgées qui y étaient hébergées… et 13 d’entre elles sont décédées, emportées par la maladie.

Certes, les victimes étaient particulièrement vulnérables : elles avaient plus de 90 ans en moyenne, et souffraient d’autres pathologies depuis des années.

Mais figurez-vous que sur les 13 morts, 6 avaient été vaccinés contre la grippe les 23 et 24 novembre ! Autant dire que le vaccin n’a servi à rien !

Sur l’ensemble de l’établissement lyonnais, les chiffres sont flagrants : 14,5 % des résidents vaccinés sont morts de la grippe (6 sur 41), contre 11,5 % de ceux qui n’avaient pas reçu le vaccin (7 sur 61).

Vous voyez pourquoi il est temps de faire de la vraie prévention hivernale, qui ne se focalise pas sur le seul vaccin ?

Sources :

[1] Cela s’appelle la « rémunération sur objectifs de santé publique » (ROSP), et cela a permis aux plus de 50 000 médecins généralistes de toucher la somme rondelette de 6 264 euros en moyenne en 2014

[2] Influvac. Information professionnelle du Compendium Suisse des Médicaments

[3] Surveillance for Safety After Immunization: Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) — United States, 1991—2001. Weigong Zhou, et all. MMWR January 2003

[4] 2008–2009 Influenza Season Week 15 ending April 18, 2009». FluView: A Weekly Influenza Surveillance Report Prepared by the Influenza Division (Centers for Disease Control and Prevention). 24 April 2009.

[5] Manzoli L1, Ioannidis JP, Flacco ME, De Vito C, Villari P. Effectiveness and harms of seasonal and pandemic influenza vaccines in children, adults and elderly: a critical review and re- analysis of 15 meta-analyses. Hum Vaccin Immunother. 2012 Jul;8(7):851-62

[6] Un vaccin peu efficace contre la grippe cet hiver. Delphine Chayet. Le Figaro. Février 2015

[7]  Vernay M. et al. Vitamin D status in the French adult population : the French Nutrition and Health Survey (ENNS, 2006-2007). Usen, invs, Avril 2012

[8] Aloia J, Li-Ng M: Re: epidemic influenza and vitamin D. Epidemiol Infect 2007, 135(7):1095-1096.

[9]Urashima M, Segawa T, Okazaki M, Kurihara M, Wada Y, Ida H. Randomized trial of vitaminD supplementation to prevent seasonal influenza A

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