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Enfin une bonne nouvelle dans notre lutte (pacifique) contre le « tout médicament » !

Figurez-vous que les médecins de terrain commencent à faire leur propre révolution !

J’en veux pour preuve la publication récente d’un article choc sur le site Medscape. Son titre :

« 11 médicaments que vous devriez sérieusement penser à déprescrire »[1]

C’est un « coup de tonnerre », car le site Medscape est « le premier site d’information pour les médecins et les professionnels de santé dans le monde »[2].

L’application Medscape à elle seule compte 4 millions d’utilisateurs, presque tous médecins !

Alors évidemment, ce site de médecins est très « médicalement correct ».

Son éditeur a supervisé pendant 17 ans le journal de l’establishment médical américain, le JAMA (Journal of the american medical association).

Medscape reçoit même de l’argent de Big Pharma !

En 2010, ils ont reçu pas moins de 20 millions de dollars de l’industrie pharmaceutique, sous la forme de revenus publicitaires[3] !

Donc si Medscape dit aux médecins qu’ils doivent déprescrire des médicaments, c’est VRAIMENT qu’ils sont inutiles et dangereux !

Voici la « liste noire » de ces médicaments, à connaître par cœur :

10. Les médicaments contre la constipation

Medscape déconseille les médicaments anti-constipation comme docusate de sodium (Colace®, Regulex®, Soflax®…), globalement inefficaces.

Le site rappelle que le psyllium, une magnifique plante indienne, est plus efficace contre la constipation, et sans effet indésirable.

Mais la plupart des Français n’en savent rien !

Chaque année, ils achètent 50 millions de boîtes de médicaments laxatifs.

Le plus vendu en pharmacie est le Ducolcax, qui finit par vous irriter le côlon et vous fatiguer… alors que des remèdes naturels comme le psyllium font mieux, et sans risque !

Et puis je rappelle qu’il n’est pas normal d’être constipé : il est toujours préférable de chercher ce qui « cloche » plutôt que d’essayer de faire taire vos symptômes de force, avec un médicament.

9. Les anti-acides de type IPP (inhibiteurs de la pompe à protons)

Ces médicaments contre le reflux et les brûlures d’estomac, je vous en parle régulièrement.

La marque la plus connue est Inexium. Mais il en existe d’autres : Nexium (esoméprazole), Lanzor, Ogast, Ogastoro (lanzoprazole) ainsi que Mopral et Zoltum (omeprazole).

En France, ces médicaments « pèsent » au moins 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires, dont 900 millions sont remboursés par la sécurité sociale.

Comme beaucoup de médicaments, les IPP peuvent être utiles dans des cas très précis, sur courte période – quelques semaines maximum.

Mais pris sur le long terme, c’est une vraie catastrophe.

Ils causent des crises cardiaques, des maladies d’Alzheimer et des maladies rénales graves[4].

Au total, d’après une étude récente, ils causent 10 000 morts en France chaque année[5].Bref, si vous avez un problème de brûlures d’estomac ou de reflux, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour arrêter progressivement ce médicament[6].

8. Les antibiotiques avant une intervention dentaire

Les dentistes prescrivent encore trop souvent des antibiotiques « préventifs » avant de vous opérer – surtout si vous avez une prothèse du genou ou de la hanche (contre le risque d’infection).

Mais des études scientifiques ont montré que ces antibiotiques préventifs étaient parfaitement inutiles[7].

Et quand on connaît les ravages que font ces médicaments sur votre microbiote intestinal, il est clair qu’il ne faut les prendre qu’en cas de vraie nécessité !

Au moins, vous serez prévenu !

7. Les statines (anti-cholestérol) en prévention primaire

Près de 7 millions de Français sont sous « statines » parce qu’ils ont un cholestérol élevé.

Et pourtant, tous les médecins indépendants sont d’accord sur un point : ces médicaments sont totalement inutiles (et dangereux) en prévention « primaire », si vous n’avez pas eu de crise cardiaque[8].

Et je tiens à ajouter une chose que Medscape ne vous dit pas :

C’est que ces médicaments sont également inutiles et dangereux après un incident cardiaque, en prévention « secondaire »[9].

Je rappelle que la « théorie » selon laquelle le cholestérol bouche les artères et cause des crises cardiaques est aujourd’hui totalement discréditée[10] – et qu’il est au contraire très dangereux de faire baisser son taux de cholestérol artificiellement.

6. Les benzodiazépines (somnifères et anxiolytiques)

Cette classe de médicaments est sans doute l’une des pires qui existe au monde.

Il y a les anxiolytiques, comme xanax, valium, lexomil.

Et il y a les somnifères, dont le plus connu est le blockbuster « Stilnox » (Zolpidem).

Cette pilule-là est particulièrement sournoise, parce qu’elle vous plonge dans un « faux sommeil » : vous « perdez connaissance », mais vous n’êtes pas vraiment en train de dormir !

Du coup, votre corps et votre cerveau ne se régénèrent pas, bien au contraire !

Au total, les benzodiazépines sont responsables d’au moins 16 000 à 32 000 nouveaux cas d’Alzheimer en France chaque année[11].

Et pourtant, encore 14 % des Français en prennent régulièrement… surtout dans les maisons de retraite, hélas.

5. Les bêtabloquants pour ralentir votre cœur

Plus un médicament est violent, contre-nature, plus il est risqué.

Et les bêtabloquants sont très violents.

Comme leur nom l’indique, ils bloquent vos récepteurs d’adrénaline.

Vous connaissez l’adrénaline : c’est une substance produite naturellement par votre corps pour vous donner de la force et de la motivation à agir.

Quand vous avez un stress, une excitation, un défi à relever, vous avez une « décharge d’adrénaline » et votre cœur s’accélère.

Évidemment, si vous bloquez les récepteurs avec les « bêtabloquants », votre cœur bat plus lentement.

Cela peut être utile à très court terme, si on vous opère le cœur ou les artères par exemple…

…mais dans les autres cas, c’est très dangereux !

Et pourtant, les médecins continuent de prescrire massivement des bêtabloquants après un accident cardiaque grave, alors que les études récentes montrent que cela ne sert à rien[12] !

Ils continuent aussi d’en prescrire pour faire baisser la tension artérielle… alors que ce sont les médicaments les moins efficaces contre l’hypertension[13].

Et comme si cela ne suffisait pas, ils augmentent votre risque de dégénérescence maculaire (DMLA)[14] et même votre risque de diabète de type 2[15] !

4. Les médicaments contre l’asthme et les maladies pulmonaires

Le gros problème avec l’asthme de nos jours, c’est que la médecine joue au Dr Knock !

Dès que vous avez le souffle court, vous risquez d’être diagnostiqué asthmatique (ou pire, victime d’une maladie pulmonaire obstructive chronique)…

…alors que vous n’avez pas forcément ces maladies !

Une étude récente a montré qu’au moins un tiers des patients diagnostiqués asthmatiques… n’avaient pas d’asthme du tout !

Ces patients ont pu arrêter leurs médicaments sans le moindre problème[16].

Et cela peut leur sauver la vie, car beaucoup de médicaments contre l’asthme contiennent des molécules anticholinergiques, qui provoquent la maladie d’Alzheimer[17] !

3. Les traitements contre l’incontinence urinaire

Ces médicaments sont également anticholinergiques, donc à risque de provoquer la maladie d’Alzheimer.

Et pourtant, comme l’explique Medscape, ils ne servent à rien, et peuvent causer de nombreux problèmes de santé[18].

À éviter totalement, donc, comme les autres.

2. Les médicaments contre Alzheimer

Même notre Ministre de la Santé l’a reconnu récemment : les médicaments contre Alzheimer sont inutiles et dangereux[19].

RIEN, vraiment RIEN ne justifie qu’on continue à les prescrire.

Je ne développe pas, car je vous ai souvent parlé de ces « médicaments de la honte »[20].

Un détail tout de même : Medscape rappelle qu’un des effets secondaires de ces médicaments est… l’incontinence urinaire.

Quand cela arrive, les médecins prescrivent les médicaments contre l’incontinence dont je viens de vous parler… alors qu’ils sont inefficaces et ne font qu’aggraver la maladie d’Alzheimer !

C’est un terrible cercle vicieux !

Vous voyez que je n’exagère pas quand je vous dis que notre système de santé est parfois fou.

Et aujourd’hui, ce n’est pas moi qui le dit mais Medscape, LE site de référence des médecins !

1. Les « relaxants musculaires » et médicaments contre le mal de dos

Il faut le dire haut et fort : les « relaxants musculaires » ne marchent pas contre le mal de dos chroniques, et peuvent être dangereux, surtout si vous prenez de l’alcool[21].

Medscape aurait pu aussi vous rappeler que le paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Daffalgan) n’a aucun effet non plus contre les douleurs lombaires[22].

À propos du paracétamol, dont on parle beaucoup ces derniers temps, je vous rappelle qu’il est :

  • Inférieur à l’aspirine contre les maux de tête (et beaucoup plus dangereux pour le foie) ;
  • Inefficace contre les maux de dos, on vient de le voir ;
  • Et inefficace également contre les douleurs de l’arthrose[23] !

Les rares cas où vous DEVEZ prendre des médicaments

Vous connaissez ma position : il y a peu de situations où il est justifié d’avaler des médicaments.

Si vous mettez de côté les cas d’urgence (infarctus, cancers, infections graves, opérations chirurgicales), les douleurs insupportables et certaines maladies rares[23]

…eh bien il ne reste quasiment plus aucun cas où il est utile de prendre des médicaments !

Même pour des maladies comme le diabète et l’hypertension, vous avez vraiment intérêt à modifier votre mode de vie, réduire peu à peu votre prise de médicaments… puis réussir à vous en passer totalement (oui, c’est possible !).

Les médecins finiront par le comprendre, j’en suis convaincu.

Mais cela prendra du temps, beaucoup de temps.

Et voilà pourquoi il faut connaître cette « liste noire » de Medscape, un site reconnu mondialement.

Si vous êtes déjà convaincu par tout cela, n’hésitez pas à transférer cette liste à vos proches, ou même à votre médecin, peut-être réussirez-vous à le convaincre !

PS : Si vous êtes surpris que ma liste ne contienne que 10 médicaments alors que le titre de l’article de Medscape en annonçait 11, sachez que le 11ème « médicament » n’en était pas un, il s’agissait de certains compléments alimentaires comme le calcium, un complément que je déconseille également.

Sources :

[1] 11 Drugs You Should Seriously Consider Deprescribing, Douglas S. Paauw, MD, September 2017, Medscape

[2] Qui sommes-nous?, Medscape

[3] Medical Communication Companies and Industry Grants, Sheila M. Rothman, Karen F. Brudney, Whitney Adair, David J. Rothman, December 2013, JAMA Network

[4] Brûlures d’estomac : attention à ce médicament !, Mai 2016, Santé Corps Esprit

[5] Risk of death among users of proton pump inhibitors: a longitudinal observational cohort study of United States veterans, Xie Y, Bowe B, Li T, Xian H, Yan Y, Al-Aly Z, July 2017, BMJ Open

[6] Les secrets d’une digestion anti-reflux et anti-ballonnements, Mai 2016, Santé Corps Esprit

[7] Dental procedures as risk factors for prosthetic hip or knee infection: a hospital-based prospective case-control study, Berbari EF, Osmon DR, Carr A, et al, January 2010, US National Library of Medicine

[8] Prévention cardiovasculaire primaire par statine : beaucoup d’incertitudes à long terme, Avril 2018, Prescrire.org

[9] Vous avez du cholestérol ? Bonne nouvelle !, Juillet 2016, Santé Corps Esprit

[10] La théorie du cholestérol détruite… par son meilleur médicament!, la rédaction de l’AIMSIB, Janvier 2018, L’Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante

[11] Benzodiazepine use and risk of Alzheimer’s disease: case-control study, Billioti de Gage S, September 2014, BMJ

[12] Beta-blockers and mortality after acute myocardial infarction in patients without heart failure or ventricular dysfunction. J Am Coll Cardiol, Dondo TB, Hall M, West RM, et al., June 2017, US National Library of Medicine  et Clinical outcomes with β-blockers for myocardial infarction: a meta-analysis of randomized trials, Bangalore S, Makani H, Radford M, et al, October 2014, The American Journal of Medicine

[13] Les bêta-bloquants contre l’hypertension, Wiysonge CS, Bradley HA, Volmink J, Mayosi BM, Opie LH, Janvier 2017, Cochrane

[14] Some high blood pressure drugs may be associated with increased risk of vision-threatening disease, May 2014, AMERICAN ACADEMY OF OPHTHALMOLOGY

[15] Cardioprotection with beta-blockers: myths, facts and Pascal’s wager. F. H. Messerli, June 2009, US National Library of Medicine

[16] Reevaluation of diagnosis in adults with physician-diagnosed asthma, Aaron SD, Vandemheen KL, FitzGerald JM, et al., Juanary 2017, JAMA Network

[17] Cumulative use of strong anticholinergics and incident dementia: a prospective cohort study, Gray SL et al., March 2015, JAMA Intern Med, US National Library of Medicine

[18] Benefits and harms of pharmacologic treatment for urinary incontinence in women: a systematic review, Shamliyan T, Wyman JF, Ramakrishnan R, Sainfort F, Kane RL, June 2012, Ann Intern Med., US National Library of Medicine

[19] Nonsurgical treatments for urinary incontinence in adult women: diagnosis and comparative effectiveness. Comparative Effectiveness Review No. 36. April 2012, Agency for Research Healthcare and Quality

[20] A savoir si vous êtes touché par Alzheimer, Août 2016, Santé Corps Esprit

[21] Muscle relaxants for nonspecific low back pain: a systematic review within the framework of the cochrane collaboration, van Tulder MW, Touray T, Furlan AD, Solway S, Bouter LM; Cochrane Back Review Group, September 2003, US National Library of Medicine

[22] Efficacy and safety of paracetamol for spinal pain and osteoarthritis: systematic review and meta-analysis of randomised placebo controlled trials, Gustavo C Machado, March 2015, BMJ

[23] Effectiveness of non-steroidal anti-inflammatory drugs for the treatment of pain in knee and hip osteoarthritis : a network meta-analysis. Bruno R da Costa, Mars 2016, The Lancet

[24] Miracle de la science: un simple comprimé soigne une maladie rare, Septembre 2018, 7sur7.be

127 commentaires

  • Intéressant, je veux bien recevoir la lettre gratuite.

  • Bonjour l’équipe Santé Corps Esprit,
    Cela fait plusieurs mois et années que je vous suis sur le net,
    vos enquêtes et vos avis me sont indispensables pour bien vivre sans m’empoisonner de cochonneries produites par les laboratoires qui ne cherchent que le profit au détriment de la santé ! Ne changez pas …. Je vous aime comme ça !

  • Carret dit :

    Je disais que avec leur fausse pandémie j’ai compris que la médecine actuelle n’oeuvrait pas pour notre bien mais pour leur porte monnaies !!!
    Bravo et merci ?

  • Carret dit :

    Tout à fait d’accord….belle analyse..
    Avec leur fausse pandémie COVID

  • Galland Simone dit :

    Ma question n’a rien avoir avec le contenu de cette lettre mais je ne sais pas à qui m’adresser Donc je me permets de vous posez ma question afin que vous puissiez me donner une réponse :
    Un bébé nourri au lait maternel, quel lait ou marque de lait maternisé doit il prendre lorsque l’allaitement maternel prend fin au bout de deux mois.
    Le docteur Shwitz a fait une vidéo sur le lait de vache à éviter bien sûr mais je n’ai pas su où lui poser la question
    Merci pour votre réponse si ça vous est possible

  • Bonjour merci pour vos articles tres intéressant, je suis bipolaire et je ne trouve aucune alternative naturel merci si vous avez des pistes d alternative ….merci pour votre réponse. Bonne journee

  • Laurens dit :

    Bonjour, je prends Oméprasol un IPP car j’ai un cardia comment puis-je le remplacer par un produit naturel merci

    Cordialement

  • frederic dit :

    Bravo et merci . Cela fait 40 ans que j’explique à qui veut l’entendre que le paracetamol a un SMR négatif car piètre anti douleur ,
    antipyrétique utilisé à tors et à travers chez l’enfant, avec une dose léthale proche de la dose thérapeutique car hépatotoxique .
    CQFD
    F Bonnet

  • Cardon Jean-Louis dit :

    Bonjour M. Bazin,

    C’est facile d’écrire que l’on peut arréter les IPP mais vous ne dites rien sur comment les remplacer quand vous souffrez tous les jours de brulures d’estomac.
    Je pense que vous donnez de faux espoirs aux gens car les effets de vos plantes MIRACLES ont des limites vite franchies.
    Mon épouse se bat avec des maux d’estomac et des douleurs d’intestins quotidiennes.
    Depuis février 2020, elle (nous) a arrêté le gluten, les produits laitiers, limité la viande rouge au maximum, maché consciencieusement les aliments, pris du gel d’aloé vera, du psyllium…des vitamines… du sélénium….
    Elle a toujours refusé de prendre les IPP que tous les médecins qu’elle a consultés lui ont préconisés.
    Nous avons limité les graisses cuites au maximum, en arrosant nos aliments cuits à la vapeur avec des huiles riches en O3, O9 de lin, de chanvre, d’olive… , en recherchant tous les polyphénols possibles dans notre alimentation
    … et avons perdu elle 30kg, moi 20kg. C’est bien, certes mais cela n’a pas résolu nos problèmes car mon épouse soufre toujours de ses maux d’estomac et douleurs d’intestins quotidiennes.
    Donc c’est sans doute vrai que l’on peut arrêter de prendre des IPP mais lvsplantes miracles n’ont pas d’effets miraculeux.
    Cce que vous dites est sans doute vrai …. en preventif … pour certaines personnes…

    Bien à vous! B

    • Carret dit :

      Bonjour, oui cela doit être lourd à porter je compatis….avez vous essayer des magnétiseurs, des guerrisseurs, demander autour de vous si ils en connaissent de sérieux…des fois cela peut aider ..bon courage à vous

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